chroniques
aire marine protégée de la réserve spéciale de Maputo
Face à une surexploitation des ressources qui amènent une dégradation de la biodiversité, la situation de la zone marine de l’Afrique de l’Ouest reste compromettante. Pour faire face à cette situation, des Aires Marines protégées (AMP) ont été mises en place. Cependant, le défi à relever face aux AMP, c’est d’avoir plus de capacités, plus de ressources, et de se mettre en réseau pour pouvoir partager les expériences et avoir plus de réussite et progresser ensemble. C’est en ce sens que le RAMPAO a été mis en place par les 7 pays qui partagent la zone marine de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, le RAMPAO vise à « renforcer les capacités mutuelles en matière de plaidoyer, de défense des intérêts de représentation des AMP de la région à l’échelle internationale », a soutenu Mme Dominique Duval Diop, Secrétaire générale du RAMPAO.
Ainsi, « le RAMPAO mise sur l’inversion de la perte de la biodiversité des AMP », souligne Mme Duval Diop. Cette dernière soutient que l’Afrique de l'Ouest a « une richesse considérable en biodiversité » représentée entre autres par « divers habitats critiques tels que les herbiers, coraux, mangroves et autres espèces emblématiques ». Elle déclare que « cette richesse caractérise l'écorégion marine ouest africaine ». Elle poursuit pour signaler que c’est « la présence d'upwellings et d'écosystèmes tels que les estuaires, les rias qui est à l'origine de sa productivité et de sa richesse en ressources halieutiques ». Toutefois, pour protéger cette richesse « notre action doit s’accompagner d’une sensibilisation des décideurs, des populations afin qu’ils s’approprient cette problématique». Pour Dominique Duval Diop, « cela pourrait être un début de solution pour la rareté des poissons ».
Une kyrielle de mesures pour sauvegarder les AMP
Par ailleurs, le président du RAMPAO, le Colonel Ousmane Kane pense que « le réseau doit se doter de mécanismes de financement durables pour gagner en autonomie et en performance ». Il propose de « s'ouvrir à des mécanismes de financement durables avec d'autres partenaires ». « C’est ce qui nous permettra de financer des activités de conservation pour les actions à venir » a-t-il affirmé. Cependant, pour y arriver, « les partenaires du RAMPAO doivent être convaincus dans ce sens », estime le président de ladite structure.
A ce jour, le RAMPAO compte 26 Aires Marines Protégées réparties dans cinq des sept pays membres, du programme régional de conservation marine et côtière. Ces aires marines couvrent 2.721.859 ha, soit 93% de la superficie d’environ une trentaine d’AMP existant dans l’écorégion marine et côtière Ouest-africaine.
Au cours de cette assemblée qui s’étend sur deux jours, il sera question de signer des conventions de collaboration avec certains partenaires de la sous-région, et de présenter une feuille de route pour la révision de la stratégie régionale des AMP ouest-africaines entre autres. A rappeler que le RAMPAO à l’échelle de l’écorégion marine de l’Afrique de l’Ouest, est constitué de la Mauritanie, du Sénégal, de la Guinée Bissau, de la Guinée, de la Gambie, du Cap-Vert et de la Sierra Léone. Le Réseau entend assurer, le maintien d’un ensemble cohérent d’habitats critiques nécessaires au fonctionnement dynamique des processus écologiques indispensables, à la régénération des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité au service des sociétés.
Amy Diallo
Ainsi, « le RAMPAO mise sur l’inversion de la perte de la biodiversité des AMP », souligne Mme Duval Diop. Cette dernière soutient que l’Afrique de l'Ouest a « une richesse considérable en biodiversité » représentée entre autres par « divers habitats critiques tels que les herbiers, coraux, mangroves et autres espèces emblématiques ». Elle déclare que « cette richesse caractérise l'écorégion marine ouest africaine ». Elle poursuit pour signaler que c’est « la présence d'upwellings et d'écosystèmes tels que les estuaires, les rias qui est à l'origine de sa productivité et de sa richesse en ressources halieutiques ». Toutefois, pour protéger cette richesse « notre action doit s’accompagner d’une sensibilisation des décideurs, des populations afin qu’ils s’approprient cette problématique». Pour Dominique Duval Diop, « cela pourrait être un début de solution pour la rareté des poissons ».
Une kyrielle de mesures pour sauvegarder les AMP
Par ailleurs, le président du RAMPAO, le Colonel Ousmane Kane pense que « le réseau doit se doter de mécanismes de financement durables pour gagner en autonomie et en performance ». Il propose de « s'ouvrir à des mécanismes de financement durables avec d'autres partenaires ». « C’est ce qui nous permettra de financer des activités de conservation pour les actions à venir » a-t-il affirmé. Cependant, pour y arriver, « les partenaires du RAMPAO doivent être convaincus dans ce sens », estime le président de ladite structure.
A ce jour, le RAMPAO compte 26 Aires Marines Protégées réparties dans cinq des sept pays membres, du programme régional de conservation marine et côtière. Ces aires marines couvrent 2.721.859 ha, soit 93% de la superficie d’environ une trentaine d’AMP existant dans l’écorégion marine et côtière Ouest-africaine.
Au cours de cette assemblée qui s’étend sur deux jours, il sera question de signer des conventions de collaboration avec certains partenaires de la sous-région, et de présenter une feuille de route pour la révision de la stratégie régionale des AMP ouest-africaines entre autres. A rappeler que le RAMPAO à l’échelle de l’écorégion marine de l’Afrique de l’Ouest, est constitué de la Mauritanie, du Sénégal, de la Guinée Bissau, de la Guinée, de la Gambie, du Cap-Vert et de la Sierra Léone. Le Réseau entend assurer, le maintien d’un ensemble cohérent d’habitats critiques nécessaires au fonctionnement dynamique des processus écologiques indispensables, à la régénération des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité au service des sociétés.
Amy Diallo
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