Si les ONG et les associations restent des acteurs privilégiés de l’aide au développement, les Français plébiscitent également les collectivités, 75% d’entre eux étant favorables à l’implication de leur ville ou de leur région dans un projet de coopération décentralisée.
Une majorité de Français (68%) privilégie le maintien au même niveau (52%) ou une hausse (16%) de la part du budget de l’Etat consacré à l’aide publique au développement. L’aide publique au développement n’est cependant pas épargnée par les effets de la crise : un tiers des Français réclame une réduction de cette part (32%), résultat en forte progression depuis 2012 (+ 14 pts).
Les Français approuvent la nouvelle orientation de la politique d’APD française : si concilier lutte contre la pauvreté et protection de l’environnement est essentiel pour une très large majorité des Français (87%), 1 sondé sur 2 estime que la prise en compte du développement durable dans ses trois dimensions (sociale, économique, environnementale), doit être une priorité de la politique d’aide au développement.
Les Français restent très attachés à la lutte contre la pauvreté, favoriser l’accès à l’eau potable (72% de « très important »), lutter contre les pandémies (57%), améliorer l’accès à l’éducation (56%) et réduire la mortalité maternelle et infantile (50%) sont les actions que les Français considèrent comme étant les plus importantes à entreprendre dans le programme d’aide aux pays en développement.
Ils accordent également de l’importance aux questions d’ordre environnemental ou social : appuyer les politiques agricoles pour aider les pays à produire mieux et plus (43%), promouvoir la place des femmes (43%) ou lutter contre le réchauffement climatique (36%) sont des actions qu’une partie non négligeable du grand public considère comme étant « très importante » à entreprendre.
L’égalité des femmes et des hommes apparaît comme étant un véritable enjeu du développement : une large majorité des Français considère que l’égalité des sexes doit être au cœur de la politique française d’aide au développement (86%), plus d’un tiers estimant même qu’elle doit l’être « tout à fait » (38%).
On retrouve aussi ces thématiques dans le programme de développement de l’après 2015 : les Français privilégient en priorité des objectifs visant à réduire l’extrême pauvreté : un accès à l’eau potable et à l’assainissement (60%), une alimentation nourrissante à un prix abordable (41%), une bonne éducation (36%) et un meilleur système de santé (35%). Mais d’autres objectifs, liés à l’amélioration de la gouvernance, au genre ou à la protection de l’environnement, sont également cités : un gouvernement réactif et honnête (33%), l’égalité entre les hommes et les femmes (27%) ou la protection des forêts, des rivières, des océans (26%).
Les Français continuent à saluer les associations et ONG : elles sont toujours jugées comme étant les plus efficaces (30%), les plus crédibles (26%) et les plus impartiales (25%) parmi l’ensemble des financeurs de l’aide au développement. Toutefois, si une grande majorité de Français continue à trouver normal que ces acteurs perçoivent des aides de l’Etat (67%), ce résultat enregistre une forte baisse par rapport à 2012 (-11 pts). Conséquence : un Français sur deux estime qu’il faut maintenir au même niveau le soutien financier apporté par l’Etat à ces acteurs (52%, + 2 pts), un tiers d’entre eux envisageant même sa réduction (33%, + 12 pts).
Enfin, 75% des Français jugeraient de façon positive l’implication de leur commune ou de leur région dans une action de développement via la mise en place de projets concrets (ex. en matière d’éducation, de santé, etc.) dans une autre commune ou région située dans un pays en développement.
Les Français continuent à avoir le sentiment d’être mal informés sur la politique d’aide au développement de la France (90%, + 4 pts) et souhaiteraient l’être davantage (81%, + 3 pts).
La mise en place d’un outil online est plébiscitée : près de 9 Français sur 10 déclarent être favorables à la mise en place d’un site internet permettant le suivi concret de projets que la France finance avec son aide au développement (87%), 30% jugeant cette initiative « absolument nécessaire ».
Pour Pascal Canfin (photo), ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement « les résultats de ce sondage traduisent cette tentation du repli sur soi qui traverse la société française dans un contexte économique et social difficile. Pour autant, 68% des Français continuent de soutenir le maintien ou l’augmentation du budget de l’aide publique au développement. Alors que s’ouvre la semaine de la solidarité internationale, c’est la preuve de la mobilisation des Français en faveur des pays du Sud où 1,3 milliard d’êtres humains continuent de vivre avec moins de 1 euro par jour. »
Ecofin
Une majorité de Français (68%) privilégie le maintien au même niveau (52%) ou une hausse (16%) de la part du budget de l’Etat consacré à l’aide publique au développement. L’aide publique au développement n’est cependant pas épargnée par les effets de la crise : un tiers des Français réclame une réduction de cette part (32%), résultat en forte progression depuis 2012 (+ 14 pts).
Les Français approuvent la nouvelle orientation de la politique d’APD française : si concilier lutte contre la pauvreté et protection de l’environnement est essentiel pour une très large majorité des Français (87%), 1 sondé sur 2 estime que la prise en compte du développement durable dans ses trois dimensions (sociale, économique, environnementale), doit être une priorité de la politique d’aide au développement.
Les Français restent très attachés à la lutte contre la pauvreté, favoriser l’accès à l’eau potable (72% de « très important »), lutter contre les pandémies (57%), améliorer l’accès à l’éducation (56%) et réduire la mortalité maternelle et infantile (50%) sont les actions que les Français considèrent comme étant les plus importantes à entreprendre dans le programme d’aide aux pays en développement.
Ils accordent également de l’importance aux questions d’ordre environnemental ou social : appuyer les politiques agricoles pour aider les pays à produire mieux et plus (43%), promouvoir la place des femmes (43%) ou lutter contre le réchauffement climatique (36%) sont des actions qu’une partie non négligeable du grand public considère comme étant « très importante » à entreprendre.
L’égalité des femmes et des hommes apparaît comme étant un véritable enjeu du développement : une large majorité des Français considère que l’égalité des sexes doit être au cœur de la politique française d’aide au développement (86%), plus d’un tiers estimant même qu’elle doit l’être « tout à fait » (38%).
On retrouve aussi ces thématiques dans le programme de développement de l’après 2015 : les Français privilégient en priorité des objectifs visant à réduire l’extrême pauvreté : un accès à l’eau potable et à l’assainissement (60%), une alimentation nourrissante à un prix abordable (41%), une bonne éducation (36%) et un meilleur système de santé (35%). Mais d’autres objectifs, liés à l’amélioration de la gouvernance, au genre ou à la protection de l’environnement, sont également cités : un gouvernement réactif et honnête (33%), l’égalité entre les hommes et les femmes (27%) ou la protection des forêts, des rivières, des océans (26%).
Les Français continuent à saluer les associations et ONG : elles sont toujours jugées comme étant les plus efficaces (30%), les plus crédibles (26%) et les plus impartiales (25%) parmi l’ensemble des financeurs de l’aide au développement. Toutefois, si une grande majorité de Français continue à trouver normal que ces acteurs perçoivent des aides de l’Etat (67%), ce résultat enregistre une forte baisse par rapport à 2012 (-11 pts). Conséquence : un Français sur deux estime qu’il faut maintenir au même niveau le soutien financier apporté par l’Etat à ces acteurs (52%, + 2 pts), un tiers d’entre eux envisageant même sa réduction (33%, + 12 pts).
Enfin, 75% des Français jugeraient de façon positive l’implication de leur commune ou de leur région dans une action de développement via la mise en place de projets concrets (ex. en matière d’éducation, de santé, etc.) dans une autre commune ou région située dans un pays en développement.
Les Français continuent à avoir le sentiment d’être mal informés sur la politique d’aide au développement de la France (90%, + 4 pts) et souhaiteraient l’être davantage (81%, + 3 pts).
La mise en place d’un outil online est plébiscitée : près de 9 Français sur 10 déclarent être favorables à la mise en place d’un site internet permettant le suivi concret de projets que la France finance avec son aide au développement (87%), 30% jugeant cette initiative « absolument nécessaire ».
Pour Pascal Canfin (photo), ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement « les résultats de ce sondage traduisent cette tentation du repli sur soi qui traverse la société française dans un contexte économique et social difficile. Pour autant, 68% des Français continuent de soutenir le maintien ou l’augmentation du budget de l’aide publique au développement. Alors que s’ouvre la semaine de la solidarité internationale, c’est la preuve de la mobilisation des Français en faveur des pays du Sud où 1,3 milliard d’êtres humains continuent de vivre avec moins de 1 euro par jour. »
Ecofin