Loin d’être un phénomène de mode, l’inclusion financière est une vision et une stratégie voulues et mises en œuvre par les autorités étatiques et monétaires avec à leurs côtés les acteurs financiers selon le Vice président de l’APBEFS. Elle permet aux populations dites défavorisées (individus et petites initiatives entrepreneuriales) d’accéder à moindre coût aux services et produits financiers et bancaires de base, utiles et nécessaires à leurs besoins.
«Cette couche naguère considérée comme exclue des offres classiques, peut aujourd’hui accéder aux services financiers de base plus facilement, directement, à faible coût, y compris dans des zones reculées, touchant ainsi un nombre de plus en plus important de personnes et d’entreprises», explique-t-il dans son intervention.
Toujours dans son allocution Malick Ndiaye fait savoir que la digitalisation réduit les distances à défaut de les supprimer, rend l’information facile d’accès, souvent en temps réel, optimise le temps de travail, limite les erreurs, facilite les transactions commerciales et financières.
«Pour avoir compris son utilité et ses multiples avantages, les banques se sont progressivement investies dans la transformation digitale. Cette implication, bien que pensée et adaptée aux stratégies et aux analyses prospectives de chaque établissement de crédit impliqué, trouve également une motivation à travers les besoins exprimés par la clientèle», informe-t-il.
En effet, poursuit-il, la digitalisation ne se fixe pas de limite. Au plan des produits et services financiers, les banques travaillent à son développement et à son expansion, parfois en partenariat avec les telco et les fintech. Les systèmes financiers décentralisés ne sont pas en reste, de même que les sociétés d’assurance.
«En raison de cette variété d’acteurs et de la diversité des produits et services offerts, il est important d’assurer en permanence un cadre légal, juridique et réglementaire approprié et adapté sans être contraignant outre mesure», dit-il. De même , il est tout aussi important de veiller minutieusement aux volets de conformité, KYC notamment, de cyber sécurité, de lutte contre le blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme, de lutte contre la fraude, de veille sur la tarification certes libre mais contenue, de l’instauration d’une fiscalité adaptée et incitative, de l’implication active, urgente et massive des circuits marchands et des services publics, de l’interopérabilité des plateformes techniques.
Avant d’ajouter que, les conditions d’une digitalisation pérenne seront réunies pour une inclusion financière large et forte au bénéfice des populations et des entreprises qui aspirent à intégrer le monde de la finance et de la banque qui, digitalement, leur tend les clés des serrures.
Pathé TOURE
«Cette couche naguère considérée comme exclue des offres classiques, peut aujourd’hui accéder aux services financiers de base plus facilement, directement, à faible coût, y compris dans des zones reculées, touchant ainsi un nombre de plus en plus important de personnes et d’entreprises», explique-t-il dans son intervention.
Toujours dans son allocution Malick Ndiaye fait savoir que la digitalisation réduit les distances à défaut de les supprimer, rend l’information facile d’accès, souvent en temps réel, optimise le temps de travail, limite les erreurs, facilite les transactions commerciales et financières.
«Pour avoir compris son utilité et ses multiples avantages, les banques se sont progressivement investies dans la transformation digitale. Cette implication, bien que pensée et adaptée aux stratégies et aux analyses prospectives de chaque établissement de crédit impliqué, trouve également une motivation à travers les besoins exprimés par la clientèle», informe-t-il.
En effet, poursuit-il, la digitalisation ne se fixe pas de limite. Au plan des produits et services financiers, les banques travaillent à son développement et à son expansion, parfois en partenariat avec les telco et les fintech. Les systèmes financiers décentralisés ne sont pas en reste, de même que les sociétés d’assurance.
«En raison de cette variété d’acteurs et de la diversité des produits et services offerts, il est important d’assurer en permanence un cadre légal, juridique et réglementaire approprié et adapté sans être contraignant outre mesure», dit-il. De même , il est tout aussi important de veiller minutieusement aux volets de conformité, KYC notamment, de cyber sécurité, de lutte contre le blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme, de lutte contre la fraude, de veille sur la tarification certes libre mais contenue, de l’instauration d’une fiscalité adaptée et incitative, de l’implication active, urgente et massive des circuits marchands et des services publics, de l’interopérabilité des plateformes techniques.
Avant d’ajouter que, les conditions d’une digitalisation pérenne seront réunies pour une inclusion financière large et forte au bénéfice des populations et des entreprises qui aspirent à intégrer le monde de la finance et de la banque qui, digitalement, leur tend les clés des serrures.
Pathé TOURE