Selon un communiqué de presse de la Banque africaine de développement (Bad), ces ressources aideront également l’Afrique à devenir le grenier à blé du monde.
«La conférence se tient à un moment où l’Afrique est confrontée à une multitude de défis. Près de 600 millions de personnes sur le continent n’ont pas accès à l’électricité. En outre, malgré une croissance rapide sur le continent, la faim est toujours omniprésente dans certains pays, touchant quelque 283 millions de personnes. La guerre entre la Russie et l’Ukraine a exacerbé cette situation. Il en va de même des effets persistants de la pandémie du Covid-19 et du changement climatique », informe la Bad.
La Corée et les nations africaines, sous l’égide de la Koafec, sont donc convenues d’approfondir leur coopération en mettant davantage l’accent sur les investissements mutuellement bénéfiques.
Le Groupe de la Banque africaine de développement et le ministère de l’Économie et des finances de la République de Corée organisent conjointement cette conférence de trois jours sur le thème « Embrasser un avenir durable : transition énergétique juste et transformation agricole en Afrique ». Ce thème englobe ces deux priorités de développement essentielles pour l’Afrique.
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances de la Corée, Kyungho Choo, a souligné le rôle crucial que la Corée et l’Afrique doivent jouer. Il a ainsi évoqué l’avantage de la Corée dans le domaine de l’industrie de pointe et des technologies innovantes. Il a également souligné les nombreuses opportunités qu’offre l’Afrique en tant que futur marché et base industrielle du monde, avec une population jeune et dynamique.
« Ensemble, nos deux mondes peuvent devenir le roc le plus solide de la solidarité », s’est-il enthousiasmé, soulignant la nécessité pour l’Afrique et la Corée de renforcer leur coopération.
Dans son allocution d’ouverture, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a exhorté les participants à saisir l’occasion offerte par la conférence pour galvaniser le soutien en faveur de plusieurs objectifs : réaliser l’accès universel à l’énergie en Afrique, faire progresser une transition énergétique juste et transformer le continent africain en grenier à blé du monde.
« Pour ce faire, des ressources supplémentaires seront nécessaires », a insisté M. Adesina. Il a déclaré que la réaffectation prévue des droits de tirage spéciaux (Dts) du Fonds monétaire international à la Banque africaine de développement était la clé pour attirer des ressources supplémentaires afin de développer l’Afrique.
Le président de la Banque africaine de développement a exhorté la Corée à se joindre aux autres pays qui ont exprimé un vif intérêt pour la réaffectation des Dts au groupe de la Banque africaine de développement.
« Cela changera la donne pour le développement de l’Afrique », a assuré M. Adesina. Selon lui, pour parvenir à un accès universel à l’électricité, nous devons connecter 90 millions de personnes par an d’ici à 2030. «Nous devons également toucher 130 millions de personnes par an pour parvenir à un accès universel à une énergie de cuisson propre. », a indiqué le président de la Bad.
Adou Faye
«La conférence se tient à un moment où l’Afrique est confrontée à une multitude de défis. Près de 600 millions de personnes sur le continent n’ont pas accès à l’électricité. En outre, malgré une croissance rapide sur le continent, la faim est toujours omniprésente dans certains pays, touchant quelque 283 millions de personnes. La guerre entre la Russie et l’Ukraine a exacerbé cette situation. Il en va de même des effets persistants de la pandémie du Covid-19 et du changement climatique », informe la Bad.
La Corée et les nations africaines, sous l’égide de la Koafec, sont donc convenues d’approfondir leur coopération en mettant davantage l’accent sur les investissements mutuellement bénéfiques.
Le Groupe de la Banque africaine de développement et le ministère de l’Économie et des finances de la République de Corée organisent conjointement cette conférence de trois jours sur le thème « Embrasser un avenir durable : transition énergétique juste et transformation agricole en Afrique ». Ce thème englobe ces deux priorités de développement essentielles pour l’Afrique.
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances de la Corée, Kyungho Choo, a souligné le rôle crucial que la Corée et l’Afrique doivent jouer. Il a ainsi évoqué l’avantage de la Corée dans le domaine de l’industrie de pointe et des technologies innovantes. Il a également souligné les nombreuses opportunités qu’offre l’Afrique en tant que futur marché et base industrielle du monde, avec une population jeune et dynamique.
« Ensemble, nos deux mondes peuvent devenir le roc le plus solide de la solidarité », s’est-il enthousiasmé, soulignant la nécessité pour l’Afrique et la Corée de renforcer leur coopération.
Dans son allocution d’ouverture, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a exhorté les participants à saisir l’occasion offerte par la conférence pour galvaniser le soutien en faveur de plusieurs objectifs : réaliser l’accès universel à l’énergie en Afrique, faire progresser une transition énergétique juste et transformer le continent africain en grenier à blé du monde.
« Pour ce faire, des ressources supplémentaires seront nécessaires », a insisté M. Adesina. Il a déclaré que la réaffectation prévue des droits de tirage spéciaux (Dts) du Fonds monétaire international à la Banque africaine de développement était la clé pour attirer des ressources supplémentaires afin de développer l’Afrique.
Le président de la Banque africaine de développement a exhorté la Corée à se joindre aux autres pays qui ont exprimé un vif intérêt pour la réaffectation des Dts au groupe de la Banque africaine de développement.
« Cela changera la donne pour le développement de l’Afrique », a assuré M. Adesina. Selon lui, pour parvenir à un accès universel à l’électricité, nous devons connecter 90 millions de personnes par an d’ici à 2030. «Nous devons également toucher 130 millions de personnes par an pour parvenir à un accès universel à une énergie de cuisson propre. », a indiqué le président de la Bad.
Adou Faye