Selon Mme Mbaye , dans le contexte africain, quand on parle des questions alimentaires et nutritionnelles, les femmes entrent en scène. «En effet, dans la plupart des sociétés africaines — sinon toutes — les femmes ont la tâche de cultiver la terre et de fournir de la nourriture et de la nutrition à leurs familles et communautés.
L'un des effets majeurs du Covid-19 est de menacer dangereusement la sécurité alimentaire. Outre les pertes en vies humaines insupportables, évoquées plus haut, qu'elle entraîne, cette pandémie s'avère extrêmement grave en termes d'impact sur l'alimentation et la nutrition, notamment sur les enfants », a indiqué Mme Mbaye.
Elle a souligné que le renforcement des systèmes alimentaires est donc nécessaire et devrait être au centre des efforts des pays pour se remettre de la pandémie de Covid-19 pour freiner l’impact négatif sur l’augmentation de la pauvreté, de la faim et de malnutrition, en particulier dans les pays à faible -pays à revenu dont la plupart dépendent encore de l'importation de denrées alimentaires.
«Toutefois, le secteur agroalimentaire peut être une voie de prospérité pour les familles et les communautés. Comme il a été soulevé par le Programme alimentaire mondial dans l'édition 2021 de "L'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde", sur les tendances actuelles, 660 millions de personnes seront encore confrontées à la faim en 2030, ce qui signifie que l'Odd2 de zéro la faim est fortement menacée. Le rapport ajoute qu'une grande partie de cette aggravation de la faim et de la malnutrition dans le monde est due à la pandémie de Covid-19 », a fait savoir la représentante de l’Icesco.
Pour preuve, a ajouté Ramata Almamy Mbaye, le nombre de personnes sous-alimentées a augmenté de 118 millions en 2020, atteignant environ 768, soit l'équivalent de 10 % de la population mondiale. Elle juge fondamental de recentrer les politiques, programmes et surtout les financements autour des acteurs clés que sont les femmes et les jeunes pour en faire des agents clés de l'accélération du développement du continent africain et ailleurs mais aussi de la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de la résilience pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle via l' agriculture.
«En effet, Les femmes jouent un rôle crucial dans la production agricole des pays en développement où elles représentent en moyenne 32 % de la croissance du produit intérieur brut (Pib) en produisant la plupart des aliments consommés localement. Colonne vertébrale du secteur agricole, elles représentent 52 % de la population totale de ce secteur et assurent environ 50 % du travail agricole dans les exploitations agricoles d'Afrique subsaharienne (Ass) et produisent également 60 à 80 % de la production agricole du continent. Dans la région arabe, les femmes constituent jusqu'à 40 % de la main-d'œuvre agricole », a noté Ramata Almamy Mbaye.
Fort de tous ces atouts et de ces opportunités certaines, elle informe que l'Icesco a renforcé des politiques, programmes et financement pour une autonomisation et le leadership des filles , adolescentes et femmes proclamant 2021 Année de la femme enclenchant ainsi une ère centrée sur un accompagnement multisectoriel des besoins des femmes avec une priorité sur l'agriculture pro nutrition combinant l'innovation, les savoirs endogènes, l' entreprenariat et de la résilience communautaire pour lutter contre la malnutrition, la faim, l'abandon scolaire des filles, l'exclusion socio-économique des femmes et la dégradation de l'environnement.
Elle se réjouit de l’initiative de ce forum par le Groupe All Africa Global Media et invitons l’ensemble des partenaires de se joindre à l'Icesco pour que les femmes soient plus jamais souveraine pour une sécurité alimentaire, nutritionnelle et environnementale.
Adou FAYE, envoyé spécial à Rabat (Maroc)
L'un des effets majeurs du Covid-19 est de menacer dangereusement la sécurité alimentaire. Outre les pertes en vies humaines insupportables, évoquées plus haut, qu'elle entraîne, cette pandémie s'avère extrêmement grave en termes d'impact sur l'alimentation et la nutrition, notamment sur les enfants », a indiqué Mme Mbaye.
Elle a souligné que le renforcement des systèmes alimentaires est donc nécessaire et devrait être au centre des efforts des pays pour se remettre de la pandémie de Covid-19 pour freiner l’impact négatif sur l’augmentation de la pauvreté, de la faim et de malnutrition, en particulier dans les pays à faible -pays à revenu dont la plupart dépendent encore de l'importation de denrées alimentaires.
«Toutefois, le secteur agroalimentaire peut être une voie de prospérité pour les familles et les communautés. Comme il a été soulevé par le Programme alimentaire mondial dans l'édition 2021 de "L'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde", sur les tendances actuelles, 660 millions de personnes seront encore confrontées à la faim en 2030, ce qui signifie que l'Odd2 de zéro la faim est fortement menacée. Le rapport ajoute qu'une grande partie de cette aggravation de la faim et de la malnutrition dans le monde est due à la pandémie de Covid-19 », a fait savoir la représentante de l’Icesco.
Pour preuve, a ajouté Ramata Almamy Mbaye, le nombre de personnes sous-alimentées a augmenté de 118 millions en 2020, atteignant environ 768, soit l'équivalent de 10 % de la population mondiale. Elle juge fondamental de recentrer les politiques, programmes et surtout les financements autour des acteurs clés que sont les femmes et les jeunes pour en faire des agents clés de l'accélération du développement du continent africain et ailleurs mais aussi de la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de la résilience pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle via l' agriculture.
«En effet, Les femmes jouent un rôle crucial dans la production agricole des pays en développement où elles représentent en moyenne 32 % de la croissance du produit intérieur brut (Pib) en produisant la plupart des aliments consommés localement. Colonne vertébrale du secteur agricole, elles représentent 52 % de la population totale de ce secteur et assurent environ 50 % du travail agricole dans les exploitations agricoles d'Afrique subsaharienne (Ass) et produisent également 60 à 80 % de la production agricole du continent. Dans la région arabe, les femmes constituent jusqu'à 40 % de la main-d'œuvre agricole », a noté Ramata Almamy Mbaye.
Fort de tous ces atouts et de ces opportunités certaines, elle informe que l'Icesco a renforcé des politiques, programmes et financement pour une autonomisation et le leadership des filles , adolescentes et femmes proclamant 2021 Année de la femme enclenchant ainsi une ère centrée sur un accompagnement multisectoriel des besoins des femmes avec une priorité sur l'agriculture pro nutrition combinant l'innovation, les savoirs endogènes, l' entreprenariat et de la résilience communautaire pour lutter contre la malnutrition, la faim, l'abandon scolaire des filles, l'exclusion socio-économique des femmes et la dégradation de l'environnement.
Elle se réjouit de l’initiative de ce forum par le Groupe All Africa Global Media et invitons l’ensemble des partenaires de se joindre à l'Icesco pour que les femmes soient plus jamais souveraine pour une sécurité alimentaire, nutritionnelle et environnementale.
Adou FAYE, envoyé spécial à Rabat (Maroc)