Par ailleurs, l’ANSD met en exergue les disparités dans l’utilisation de l’éclairage électrique selon le lieu de résidence. La Capitale sénégalaise occupe le premier rang avec 93,8% et 82,5% dans les autres centres urbains, dans l’éclairage électrique, contre 24,9% en milieu rural nettement plus défavorisé, liste l’ANSD. Elle mentionne par contre que l’utilisation de l’énergie solaire comme source d’éclairage, est plus répandue en milieu rural (3,4%), qu’à Dakar et dans les autres villes (0,1%).
Dans le même sillage que l’accès à l’éclairage électrique, l’ANSD s’est penché dans la problématique de l’accès à une eau potable au Sénégal. L’approvisionnement en eau tient au fait que, l’eau potable absolument nécessaire à la bonne santé, peut être aussi source de maladies, pose d’emblée l’ANSD. Ainsi, la source à laquelle s’alimente la plupart des ménages sénégalais, quel que soit le milieu de résidence, est le robinet avec 71,0% pour l’ensemble, dont 95,5% pour les ménages urbains dakarois, 79,1% pour les ménages des autres centres urbains et 53,6 % pour les ménages ruraux, renseigne l’ANSD. Ce taux d’accès des ménages à l’eau courante, estimé à 67% en 2005 selon l’ESPS I, semble indiquer une amélioration notable dans la qualité de la principale source d’eau utilisée. Toutefois, relève l’ANSD, si on considère les forages auxquels ont recours 3 % des ménages comme source protégée, près d’un ménage sur cinq (19,5%), utilise des sources non protégées (puits non protégées, service de camion d’eau, vendeur d’eau, cour d’eau). Sur un autre volet, l’enquête de l’ANSD informe qu’en milieu rural, les puits non protégées (28,1%), constituent la deuxième source d’approvisionnement en eau, après l’eau du robinet (intérieur, public ou du voisin). A Dakar, poursuit l’ANSD, 3,9% des ménages utilisent une source d’eau non protégée et 90% d’entre eux ont recours aux vendeurs d’eau.
Moustapha Dia
Dans le même sillage que l’accès à l’éclairage électrique, l’ANSD s’est penché dans la problématique de l’accès à une eau potable au Sénégal. L’approvisionnement en eau tient au fait que, l’eau potable absolument nécessaire à la bonne santé, peut être aussi source de maladies, pose d’emblée l’ANSD. Ainsi, la source à laquelle s’alimente la plupart des ménages sénégalais, quel que soit le milieu de résidence, est le robinet avec 71,0% pour l’ensemble, dont 95,5% pour les ménages urbains dakarois, 79,1% pour les ménages des autres centres urbains et 53,6 % pour les ménages ruraux, renseigne l’ANSD. Ce taux d’accès des ménages à l’eau courante, estimé à 67% en 2005 selon l’ESPS I, semble indiquer une amélioration notable dans la qualité de la principale source d’eau utilisée. Toutefois, relève l’ANSD, si on considère les forages auxquels ont recours 3 % des ménages comme source protégée, près d’un ménage sur cinq (19,5%), utilise des sources non protégées (puits non protégées, service de camion d’eau, vendeur d’eau, cour d’eau). Sur un autre volet, l’enquête de l’ANSD informe qu’en milieu rural, les puits non protégées (28,1%), constituent la deuxième source d’approvisionnement en eau, après l’eau du robinet (intérieur, public ou du voisin). A Dakar, poursuit l’ANSD, 3,9% des ménages utilisent une source d’eau non protégée et 90% d’entre eux ont recours aux vendeurs d’eau.
Moustapha Dia