Une conférence-débat sur le thème «Bâle II et Bâle III et financement de l’économie », s’est tenue ce jeudi, à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad). Cette rencontre qui a réuni universitaires, organisations professionnelles et syndicales et secteur privé, a permis un échange en vue de permettre aux acteurs une maîtrise des questions liées à la réglementation prudentielle des banques.
Prenant part à la rencontre, François Sène, directeur de l’Agence principale de la Bceao à Dakar a fait le point sur la mise en œuvre de ce dispositif. Selon M. Sène, le dispositif Bâle II et Bâle III est mis en place depuis le 1er janvier 2018. Il affirme que les banques se sont très vite adaptées à ce dispositif qui ne demande qu’un renforcement des fonds propres des banques. Bâle ll et Bâle III, explique-t-il, c’est davantage de sophistication pour intégrer les nouveaux risques de contrepartie auxquels les banques peuvent être confrontées en accordant un crédit à un client qui démarre une activité.
François Sène souligne que c’est un écosystème qui va se créer et qui permettra de garantir un financement adéquat de nos économies. Selon lui, avec Bale II et III, les Pme devront montrer plus de transparence dans leurs activités, notamment leurs états financiers. Elles doivent aussi donner toutes les informations nécessaires pour avoir la confiance de la banque en les prenant comme des clients de qualité. François Sène note le risque également pour la banque, le risque de perdre tout un investissement. D’où une surveillance très rapprochée qui permet de réduire le risque ou le rendre très faible.
«On demande aux banques d’avoir plus de fonds propres pour pouvoir mieux couvrir les engagements qu’elles prennent. Si elles ont plus de fonds propres, elles pourront davantage prêter, au bénéfice de l’économie », a déclaré Daouda Thiam, président de la Cciad de Dakar.
Adou FAYE
Prenant part à la rencontre, François Sène, directeur de l’Agence principale de la Bceao à Dakar a fait le point sur la mise en œuvre de ce dispositif. Selon M. Sène, le dispositif Bâle II et Bâle III est mis en place depuis le 1er janvier 2018. Il affirme que les banques se sont très vite adaptées à ce dispositif qui ne demande qu’un renforcement des fonds propres des banques. Bâle ll et Bâle III, explique-t-il, c’est davantage de sophistication pour intégrer les nouveaux risques de contrepartie auxquels les banques peuvent être confrontées en accordant un crédit à un client qui démarre une activité.
François Sène souligne que c’est un écosystème qui va se créer et qui permettra de garantir un financement adéquat de nos économies. Selon lui, avec Bale II et III, les Pme devront montrer plus de transparence dans leurs activités, notamment leurs états financiers. Elles doivent aussi donner toutes les informations nécessaires pour avoir la confiance de la banque en les prenant comme des clients de qualité. François Sène note le risque également pour la banque, le risque de perdre tout un investissement. D’où une surveillance très rapprochée qui permet de réduire le risque ou le rendre très faible.
«On demande aux banques d’avoir plus de fonds propres pour pouvoir mieux couvrir les engagements qu’elles prennent. Si elles ont plus de fonds propres, elles pourront davantage prêter, au bénéfice de l’économie », a déclaré Daouda Thiam, président de la Cciad de Dakar.
Adou FAYE