Interrogées sur les raisons pour lesquelles elles n'ouvrent pas de compte personnel, les femmes citent aussi dans les enquêtes de Global Findex la possibilité d'utiliser le compte d'une autre personne, renseigne la BM. Ainsi, dans les pays en développement, 26 % des femmes qui n'ont pas de compte en banque – contre 20 % des hommes – affirment ne pas avoir de compte parce qu'un membre de leur famille en possède déjà un. On peut y voir une indication du fait que les femmes sont rarement propriétaires d'actifs. En outre, les femmes invoquent le manque d'argent, le coût et la distance comme autant d'obstacles les empêchant d'accéder au circuit bancaire officiel, les hommes ayant toutefois invoqué ces raisons sont dans des proportions identiques, énumère l’étude de la BM. En conséquence, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à recourir à d'autres systèmes pour gérer leurs finances au quotidien et planifier leurs besoins financiers futurs.
Selon la BM, en Afrique subsaharienne, par exemple, 53 % des femmes qui épargnent privilégient les systèmes d'épargne collective, comme les associations d'épargne et de crédit différé (tontines), contre 43 % des hommes qui épargnent. Ces groupes d'épargne comblent un vide important mais leur caractère informel les expose à la fraude et au vol. « Dans les pays en développement, les femmes demeurent davantage exclues du secteur financier que les hommes, y compris à niveaux de revenu et d'études identiques », soutient Leora Klapper, économiste principale au Groupe de recherche sur le développement de la BM. « Nous espérons que notre capacité à quantifier cet écart à l'aide de données objectives pourra aider les responsables de l'action publique et le secteur privé à réduire les disparités hommes-femmes en matière d'accès aux services financiers ».
EL Hadji NDIAYE
Selon la BM, en Afrique subsaharienne, par exemple, 53 % des femmes qui épargnent privilégient les systèmes d'épargne collective, comme les associations d'épargne et de crédit différé (tontines), contre 43 % des hommes qui épargnent. Ces groupes d'épargne comblent un vide important mais leur caractère informel les expose à la fraude et au vol. « Dans les pays en développement, les femmes demeurent davantage exclues du secteur financier que les hommes, y compris à niveaux de revenu et d'études identiques », soutient Leora Klapper, économiste principale au Groupe de recherche sur le développement de la BM. « Nous espérons que notre capacité à quantifier cet écart à l'aide de données objectives pourra aider les responsables de l'action publique et le secteur privé à réduire les disparités hommes-femmes en matière d'accès aux services financiers ».
EL Hadji NDIAYE