Organisation d’un dialogue régional dans les différents pays membres de la Cedeao en vue de l’adhésion du Maroc à cette communauté. C’est ce qui est sorti de la conférence organisée le 29 mars dernier par l’Institut Amadeus et l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar). Le thème de cette conférence portait sur : «Adhésion du Maroc à la Cedeao : fondements, enjeux et perspectives communes ». Dans une déclaration commune, ces deux structures, soutiennent que cette conférence a été l’occasion d’un dialogue franc et serein engageant les différentes parties prenantes du Sénégal et du Maroc. Selon le document, des débats contradictoires d’une grande richesse ont pu avoir lieu entre des responsables politiques, associations de consommateurs, syndicats, représentants de la société civile et du secteur privé et centres de recherche sénégalais et marocains.
En effet, se félicite-t-on, les échanges ont exploré, sans complaisances, l’impact politique, social, économique mais aussi sécuritaire anticipé, engendré par la perspective d’une adhésion marocaine à la Cedeao. Tout en reconnaissant la légitimité de la demande du Royaume, l’assemblée estime que celle-ci pose néanmoins une série de questions importantes et suppose la mise en place préalable de mesures d’accompagnements. Les participants regrettent que la démarche se soit limitée au processus de demande formelle auprès des chefs d’Etats et estime que la rapidité avec laquelle l’accord de principe a été donnée au Sommet de Monrovia n’a pas laissé assez de place à un débat permettant de comprendre les intentions, la vision et les apports d’une adhésion marocaine à la Cedeao.
«Conscient du manque de communication sur cette question éminemment importante, l’Institut Amadeus et l’Ipar appellent à ce qu’un dialogue régional soit engagé dans les différents pays membres de la Cedeao entre toutes les parties prenantes: Etat, société civile, secteur privé et recherche », recommandent ces deux structures. Cela, afin de répondre aux interrogations des populations sur l’impact de l'adhésion du Maroc à la communauté et de proposer ensemble des mesures d'accompagnement de cette démarche pour un élargissement «gagnant-gagnant » profondément ancré dans le désir de complémentarité. Par ailleurs, l’Institut Amadeus et l’Ipar annoncent la création d’un comité paritaire maroco-sénégalais de veille et de réflexion sur les négociations portant sur l’adhésion du Maroc à la Cedeao dont ils assureront le secrétariat permanent. Le comité rassemblera une expertise nécessaire pour guider, renseigner et contribuer à la meilleure connaissance des effets d’une adhésion du Maroc à l’institution commune tant sur le plan économique, social que sécuritaire et soumettra idées et propositions susceptibles de conforter une démarche co-construite, agissante et solidaire au service de l’agenda régional de développement et de stabilité.
Ismaila BA
En effet, se félicite-t-on, les échanges ont exploré, sans complaisances, l’impact politique, social, économique mais aussi sécuritaire anticipé, engendré par la perspective d’une adhésion marocaine à la Cedeao. Tout en reconnaissant la légitimité de la demande du Royaume, l’assemblée estime que celle-ci pose néanmoins une série de questions importantes et suppose la mise en place préalable de mesures d’accompagnements. Les participants regrettent que la démarche se soit limitée au processus de demande formelle auprès des chefs d’Etats et estime que la rapidité avec laquelle l’accord de principe a été donnée au Sommet de Monrovia n’a pas laissé assez de place à un débat permettant de comprendre les intentions, la vision et les apports d’une adhésion marocaine à la Cedeao.
«Conscient du manque de communication sur cette question éminemment importante, l’Institut Amadeus et l’Ipar appellent à ce qu’un dialogue régional soit engagé dans les différents pays membres de la Cedeao entre toutes les parties prenantes: Etat, société civile, secteur privé et recherche », recommandent ces deux structures. Cela, afin de répondre aux interrogations des populations sur l’impact de l'adhésion du Maroc à la communauté et de proposer ensemble des mesures d'accompagnement de cette démarche pour un élargissement «gagnant-gagnant » profondément ancré dans le désir de complémentarité. Par ailleurs, l’Institut Amadeus et l’Ipar annoncent la création d’un comité paritaire maroco-sénégalais de veille et de réflexion sur les négociations portant sur l’adhésion du Maroc à la Cedeao dont ils assureront le secrétariat permanent. Le comité rassemblera une expertise nécessaire pour guider, renseigner et contribuer à la meilleure connaissance des effets d’une adhésion du Maroc à l’institution commune tant sur le plan économique, social que sécuritaire et soumettra idées et propositions susceptibles de conforter une démarche co-construite, agissante et solidaire au service de l’agenda régional de développement et de stabilité.
Ismaila BA