Alors que le financement du rachat de l’opérateur Tigo (la bagatelle de 80 milliards de fcfa) par WARI est disponible, qu’est ce qui empêcherait à l’état et à Millicom de clôturer rapidement la transaction ?. Tout est fin prêt du coté du Groupe Wari et ses partenaires pour finaliser la cession. Nous l’annoncions hier dans notre édition matinale, WARI a saisi les autorités de Millicom via une correspondance datée du 18 octobre 2017 ( NDLR: nous publions in extenso en Anglais la Lettre officielle de WARI à Millicom). N’eussent été les agissements et autres manœuvres de la part de nouveaux concurrents repreneurs de dernière minute, l’opération avait été bouclée depuis fin août 2017. Pourquoi Millicom joue au yoyo avec arrogance et entêtement sans commune mesure. Sous l’impuissance des autorités sénégalaises ? Pourquoi ce silence face à la défiance de Millicom qui dit haut et fort qu’elle s’en foutait pas mal du décret présidentiel publié officiellement le 1er août dernier sous le numéro 2017-1475 ?. A l’évidence, dans un état fort et qui se respecte, Millicom devrait être rappellée à l’ordre et surseoir à ses hostilités de défiance ouvertes frontalement avec l’état. Mais les autorités ont laissé faire, laissant pourrir les choses. Bon diantre, l’argent est désormais là. Ce n’est pas du bla -bla … Passons aux choses sérieuses. Le reste n’est que divertissement.
L’immixtion du Premier ministre Edouard Philippe dans l’affaire Tigo
Selon des informations en notre possession, le Chef du gouvernement français, Edouard Philippe est entré dans la danse pour recommander et soutenir son compatriote, l’homme d’affaires Xavier Niel. Ce dernier est dans la course des repreneurs face au jeune champion sénégalais Kabirou MBODJE, patron du Groupe Wari. Si le rachat de Tigo intéresse autant à ce niveau le gouvernement français, pourquoi les autorités sénégalaises ne s’investissent pas avec plus d’énergie et de vitalité pour soutenir et protéger l’entrepreneuriat local. Des sources autorisées ont soufflé à Confidentiel Afrique, que le Premier ministre Edouard Philippe s’est longuement entretenu avec le Chef du gouvernement du Sénégal à Paris, en marge du séminaire ministériel franco-sénégalais. Sujet d’attraction : le rachat de Tigo. Edouard Philippe tient à tout prix à sponsoriser la candidature de son compatriote français, Xavier Niel PDG de Free. C’est ça la fibre d’un leadership industriel mise en boite par les gouvernements occidentaux et asiatiques qui soutiennent leurs entreprises à venir s’installer et investir en Afrique. En câblant le Premier ministre Boun Abdallah Dione, le Chef du gouvernement français démontre une nouvelle fois que l’état français soutient son secteur privé. Alors que nos gouvernants ne sont ni dans la prospective et la stratégie industrielles. Hélas !!
ConfidentielAfrique
L’immixtion du Premier ministre Edouard Philippe dans l’affaire Tigo
Selon des informations en notre possession, le Chef du gouvernement français, Edouard Philippe est entré dans la danse pour recommander et soutenir son compatriote, l’homme d’affaires Xavier Niel. Ce dernier est dans la course des repreneurs face au jeune champion sénégalais Kabirou MBODJE, patron du Groupe Wari. Si le rachat de Tigo intéresse autant à ce niveau le gouvernement français, pourquoi les autorités sénégalaises ne s’investissent pas avec plus d’énergie et de vitalité pour soutenir et protéger l’entrepreneuriat local. Des sources autorisées ont soufflé à Confidentiel Afrique, que le Premier ministre Edouard Philippe s’est longuement entretenu avec le Chef du gouvernement du Sénégal à Paris, en marge du séminaire ministériel franco-sénégalais. Sujet d’attraction : le rachat de Tigo. Edouard Philippe tient à tout prix à sponsoriser la candidature de son compatriote français, Xavier Niel PDG de Free. C’est ça la fibre d’un leadership industriel mise en boite par les gouvernements occidentaux et asiatiques qui soutiennent leurs entreprises à venir s’installer et investir en Afrique. En câblant le Premier ministre Boun Abdallah Dione, le Chef du gouvernement français démontre une nouvelle fois que l’état français soutient son secteur privé. Alors que nos gouvernants ne sont ni dans la prospective et la stratégie industrielles. Hélas !!
ConfidentielAfrique