Or les vaccins offrent une solution à la fois rentable et efficace aux maladies infectieuses. Mais leur accès demeure inégal surtout dans les populations les plus pauvres des pays en développement. Pour le directeur de l'analyse des politiques chez Médecins sans frontières (MSF), Rohit Malpani, « il y a trois problèmes, et ils sont liés : les vaccins trop chers, les vaccins ne sont pas adaptés aux populations pauvres et certains vaccins n'existent pas. Il s'agit de trois faces d'un même problème », poursuit-il.
«Le fait que nous ne développons pas de vaccins en fonction des besoins de santé publique, mais en fonction des populations qui peuvent payer le prix le plus élevé », ajoute-t-il, notant que nos jours, le prix du cocktail de vaccins de base, que tous les pays devraient utiliser lors de leurs campagnes de vaccination, est 68 fois plus élevé qu'en 2001.
Parfois même, le prix des vaccins dans les pays en développement, est plus élevé qu'en France. Une différence qui serait liée aux exigences des multinationales, qui demandent des prix différents en fonction des marchés, selon MSF. Un coût élevé qui représenterait une charge à la fois pour les donateurs et pour les campagnes de vaccins partout dans le monde.
Les Dépêches de Brazzaville/allafrica.com
«Le fait que nous ne développons pas de vaccins en fonction des besoins de santé publique, mais en fonction des populations qui peuvent payer le prix le plus élevé », ajoute-t-il, notant que nos jours, le prix du cocktail de vaccins de base, que tous les pays devraient utiliser lors de leurs campagnes de vaccination, est 68 fois plus élevé qu'en 2001.
Parfois même, le prix des vaccins dans les pays en développement, est plus élevé qu'en France. Une différence qui serait liée aux exigences des multinationales, qui demandent des prix différents en fonction des marchés, selon MSF. Un coût élevé qui représenterait une charge à la fois pour les donateurs et pour les campagnes de vaccins partout dans le monde.
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