En deux éditions, l'Africa CEO Forum 2014 organisé par le groupe Jeune Afrique en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) est arrivé à occuper une place de choix en tant que cadre d'échanges directs entre les dirigeants des grandes entreprises africaines. En effet, le premier objectif de ce grand rendez-vous est d'arriver à rapprocher les acteurs économiques des zones anglophones et francophones pour faciliter le développement des échanges régionaux. Mais au-delà, l'idée est aussi de favoriser le dialogue public-privé. Au regard des défis gigantesques à relever dans plusieurs secteurs dont les infrastructures, ce genre de dialogue aide "à construire les fondamentaux favorables au développement de nouvelles activités et valoriser l'entrepreneuriat africain ainsi que son audace et sa créativité".
Selon un communiqué rendu public, le tout premier depuis le début des travaux, le président de la BAD, Donald Kaberuka, et le directeur général du Groupe Jeune Afrique et président de l'Africa CEO Forum, Amir Ben Yahmed, ont tenu à insister sur les grands enjeux de développement du continent africain. Certes, a fait remarquer Amir Ben Yahmed, la situation économique de l'Afrique s'est nettement améliorée avec des tendances intéressantes enregistrées en 2013. Les indicateurs peuvent le témoigner : 16% d'augmentation des investissements directs étrangers, une projection de 6,5% de croissance en 2014, etc. Plusieurs entreprises africaines ont fait une entrée remarquée dans les classements internationaux.
Cependant, derrière cette embellie, il y a des inquiétudes sérieuses. En effet, la plupart des économies émergentes, hier moteur de la croissance de l'économie mondiale, connaissent aujourd'hui un certain ralentissement. Au pire, ils sont considérés désormais comme des maillons faibles, a expliqué Amir Ben Yahmed. Face à ces perspectives moroses, il est important, a-t-il ajouté, de "prendre du recul et de réfléchir sur les moyens d'accélérer la transformation du continent". Un programme devrait ainsi être élaboré au cours de cette seconde édition de l'Africa CEO Forum.
Pour Donald Kaberuka, la diversité des points de vue dans les débats autour de l'économie africaine n'est pas un obstacle mais plutôt une richesse. En effet, chaque opinion conduit de toute évidence à une certaine réalité. Derrière cette diversité, il y a tout de même un point de convergence. Selon lui, tous les dirigeants africains sont à peu près d'accord sur la nécessité d'aller de l'avant pour insérer le continent dans les chaînes de valeurs régionales et mondiales. Il est impérieux de susciter un nouvel espoir pour porter l'Afrique encore plus haut.
Les informations en notre possession font état d'une première journée de travail laborieuse, avec une conférence plénière et deux conférences thématiques sur des sujets axés sur les problèmes de "la compétitivité des entreprises africaines" et "l'enjeu local des ressources naturelles du continent". Plusieurs personnalités africaines et internationales ont appelé à un réveil de l'Afrique. Selon elles, c'est une "Afrique plus compétitive" qui peut espérer attirer les investissements extérieurs nécessaires. Pour arriver à cette étape, elle doit impérativement développer son capital humain, favoriser l'emploi, développer sa classe moyenne et son marché intérieur.
Les Depêches de Brazzaville
Selon un communiqué rendu public, le tout premier depuis le début des travaux, le président de la BAD, Donald Kaberuka, et le directeur général du Groupe Jeune Afrique et président de l'Africa CEO Forum, Amir Ben Yahmed, ont tenu à insister sur les grands enjeux de développement du continent africain. Certes, a fait remarquer Amir Ben Yahmed, la situation économique de l'Afrique s'est nettement améliorée avec des tendances intéressantes enregistrées en 2013. Les indicateurs peuvent le témoigner : 16% d'augmentation des investissements directs étrangers, une projection de 6,5% de croissance en 2014, etc. Plusieurs entreprises africaines ont fait une entrée remarquée dans les classements internationaux.
Cependant, derrière cette embellie, il y a des inquiétudes sérieuses. En effet, la plupart des économies émergentes, hier moteur de la croissance de l'économie mondiale, connaissent aujourd'hui un certain ralentissement. Au pire, ils sont considérés désormais comme des maillons faibles, a expliqué Amir Ben Yahmed. Face à ces perspectives moroses, il est important, a-t-il ajouté, de "prendre du recul et de réfléchir sur les moyens d'accélérer la transformation du continent". Un programme devrait ainsi être élaboré au cours de cette seconde édition de l'Africa CEO Forum.
Pour Donald Kaberuka, la diversité des points de vue dans les débats autour de l'économie africaine n'est pas un obstacle mais plutôt une richesse. En effet, chaque opinion conduit de toute évidence à une certaine réalité. Derrière cette diversité, il y a tout de même un point de convergence. Selon lui, tous les dirigeants africains sont à peu près d'accord sur la nécessité d'aller de l'avant pour insérer le continent dans les chaînes de valeurs régionales et mondiales. Il est impérieux de susciter un nouvel espoir pour porter l'Afrique encore plus haut.
Les informations en notre possession font état d'une première journée de travail laborieuse, avec une conférence plénière et deux conférences thématiques sur des sujets axés sur les problèmes de "la compétitivité des entreprises africaines" et "l'enjeu local des ressources naturelles du continent". Plusieurs personnalités africaines et internationales ont appelé à un réveil de l'Afrique. Selon elles, c'est une "Afrique plus compétitive" qui peut espérer attirer les investissements extérieurs nécessaires. Pour arriver à cette étape, elle doit impérativement développer son capital humain, favoriser l'emploi, développer sa classe moyenne et son marché intérieur.
Les Depêches de Brazzaville