« Quel bilan et quelles voies d'avenir pour les biocarburants et bioénergies en Afrique ? ». C'est sur ce thème que se tient la 4e conférence internationale sur les biocarburants. Organisée par le ministère des Mines, des Carrières et de l'Energie du Burkina Faso, en partenariat avec l'Institut international de l'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), cette quatrième édition vise, selon les organisateurs, trois objectifs essentiels.
Il y a d'abord le partage de connaissances techniques et socioéconomiques afin de mettre en exergue les retours d'expériences sur les filières en construction pour identifier les modes d'organisation et les choix technologiques qui permettent un accès à l'énergie durable dans les contextes africains.
Ensuite, il s'agit de mettre en évidence les modes de valorisation qui permettent une rentabilité de la production et enfin de discuter des apports des bioénergies pour la production agricole et des politiques publiques à mettre en œuvre pour favoriser le développement des bioénergies.
Durant 3 jours, les conférenciers échangeront sur deux thématiques spécifiques, à savoir l'organisation des filières : quelle alternative entre agro-industrie et circuit court de proximité ? et la diversité des débouchés : clé du succès des filières biocarburants. Selon le directeur général du CIRAD, Denis Depommier, le manque d'accès à l'énergie constitue aujourd'hui un frein majeur au développement de nombreux pays africains.
L'accès de l'énergie, a souligné M. Depommier, est devenu un axe stratégique des politiques de développement économique des Etats, notamment par le développement des énergies renouvelables. « En Afrique de l'Ouest, plus de 80% de l'énergie domestique est assurée par la biomasse (bois de chauffe et charbon de bois) », a-t-affirmé.
Les bioénergies comme une option majeure
Pour lui, l'enjeu pour les pays en développement est aujourd'hui de passer d'un usage domestique de la biomasse énergie à un usage moderne permettant de fournir une énergie de production indispensable au développement économique et social. Malgré leur abondance sur le continent africain, beaucoup de ressources naturelles et de matières premières ne sont pas valorisées et transformées en produits à haute valeur ajoutée, faute d'accès à une énergie de puissance à un coût abordable.
A cet effet, le directeur du CIRAD a indiqué que les biocarburants, et plus largement les bioénergies, restent une option majeure pour l'approvisionnement énergétique des pays du continent, notamment en milieu rural.
A l'ouverture de la 4e édition sur les biocarburants, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a relevé qu'au Burkina Faso, tout comme dans la plupart des pays au Sud du Sahara, le bilan de la consommation énergétique montre une forte prédominance de la biomasse (environ 82%), suivie des hydrocarbures (environ 14%) et de l'électricité, surtout en milieu urbain (environ 4%).
Pour lui, la hausse continue et l'augmentation du prix du pétrole, la sortie de devises pour l'achat de combustibles fossiles pèsent lourdement sur les économies des pays africains. De son avis, dans ce contexte, les biocarburants constituent une option à explorer pour assurer un approvisionnement énergétique durable dans ces pays.
Pour ce faire, il a saisi l'occasion pour saluer l'initiative et les efforts déployés en vue de trouver des voies et moyens pour développer les biocarburants dans le continent africain.
« Le thème de la conférence internationale sur les biocarburants qui sera développé au cours de cette quatrième édition devra permettre d'évaluer la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement des biocarburants sur le continent africain et de dégager un cadre stratégique et des lignes directrices de développement durable des filières bioénergies et biocarburants pour les dix prochaines années », a confié Luc Adolphe Tiao.
Par ailleurs, il a invité les acteurs et les experts des filières bioénergies et biocarburants à réfléchir aux mécanismes pouvant permettre de passer d'un usage domestique de la biomasse à un usage moderne afin de faciliter l'accès des populations à une production indispensable au développement des économies locales, nationales, voire régionales et à l'amélioration des conditions de vie des ménages en milieu rural.
En effet, depuis 2007, la conférence internationale sur les biocarburants en Afrique est organisée tous les deux ans pour accompagner le développement des biocarburants en Afrique. Son objectif est de fournir aux gouvernements et décideurs une évaluation objective de leur potentiel.
Sidwaya Quotidien
Il y a d'abord le partage de connaissances techniques et socioéconomiques afin de mettre en exergue les retours d'expériences sur les filières en construction pour identifier les modes d'organisation et les choix technologiques qui permettent un accès à l'énergie durable dans les contextes africains.
Ensuite, il s'agit de mettre en évidence les modes de valorisation qui permettent une rentabilité de la production et enfin de discuter des apports des bioénergies pour la production agricole et des politiques publiques à mettre en œuvre pour favoriser le développement des bioénergies.
Durant 3 jours, les conférenciers échangeront sur deux thématiques spécifiques, à savoir l'organisation des filières : quelle alternative entre agro-industrie et circuit court de proximité ? et la diversité des débouchés : clé du succès des filières biocarburants. Selon le directeur général du CIRAD, Denis Depommier, le manque d'accès à l'énergie constitue aujourd'hui un frein majeur au développement de nombreux pays africains.
L'accès de l'énergie, a souligné M. Depommier, est devenu un axe stratégique des politiques de développement économique des Etats, notamment par le développement des énergies renouvelables. « En Afrique de l'Ouest, plus de 80% de l'énergie domestique est assurée par la biomasse (bois de chauffe et charbon de bois) », a-t-affirmé.
Les bioénergies comme une option majeure
Pour lui, l'enjeu pour les pays en développement est aujourd'hui de passer d'un usage domestique de la biomasse énergie à un usage moderne permettant de fournir une énergie de production indispensable au développement économique et social. Malgré leur abondance sur le continent africain, beaucoup de ressources naturelles et de matières premières ne sont pas valorisées et transformées en produits à haute valeur ajoutée, faute d'accès à une énergie de puissance à un coût abordable.
A cet effet, le directeur du CIRAD a indiqué que les biocarburants, et plus largement les bioénergies, restent une option majeure pour l'approvisionnement énergétique des pays du continent, notamment en milieu rural.
A l'ouverture de la 4e édition sur les biocarburants, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a relevé qu'au Burkina Faso, tout comme dans la plupart des pays au Sud du Sahara, le bilan de la consommation énergétique montre une forte prédominance de la biomasse (environ 82%), suivie des hydrocarbures (environ 14%) et de l'électricité, surtout en milieu urbain (environ 4%).
Pour lui, la hausse continue et l'augmentation du prix du pétrole, la sortie de devises pour l'achat de combustibles fossiles pèsent lourdement sur les économies des pays africains. De son avis, dans ce contexte, les biocarburants constituent une option à explorer pour assurer un approvisionnement énergétique durable dans ces pays.
Pour ce faire, il a saisi l'occasion pour saluer l'initiative et les efforts déployés en vue de trouver des voies et moyens pour développer les biocarburants dans le continent africain.
« Le thème de la conférence internationale sur les biocarburants qui sera développé au cours de cette quatrième édition devra permettre d'évaluer la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement des biocarburants sur le continent africain et de dégager un cadre stratégique et des lignes directrices de développement durable des filières bioénergies et biocarburants pour les dix prochaines années », a confié Luc Adolphe Tiao.
Par ailleurs, il a invité les acteurs et les experts des filières bioénergies et biocarburants à réfléchir aux mécanismes pouvant permettre de passer d'un usage domestique de la biomasse à un usage moderne afin de faciliter l'accès des populations à une production indispensable au développement des économies locales, nationales, voire régionales et à l'amélioration des conditions de vie des ménages en milieu rural.
En effet, depuis 2007, la conférence internationale sur les biocarburants en Afrique est organisée tous les deux ans pour accompagner le développement des biocarburants en Afrique. Son objectif est de fournir aux gouvernements et décideurs une évaluation objective de leur potentiel.
Sidwaya Quotidien