C'est l'information principale à retenir de la conférence de presse donnée par Lucas Abaga Nchama, le gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), vendredi dernier au siège de l'institut d'émission à Yaoundé. Rendant compte des conclusions de la deuxième réunion ordinaire pour l'année du Comité de politique monétaire (CPM) de la BEAC, Lucas Abaga Nchama, le président statutaire de la CPM, a relevé le ralentissement des pressions inflationnistes et de la croissance dans la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). Raison pour laquelle le CPM a décidé, d'après le gouverneur, de baisser de 50 points de base le taux directeur, notamment le taux d'intérêt des appels d'offres appliqué aux banques. « Ce taux était de 4% et dès aujourd'hui (Ndlr : vendredi dernier), ce sera 3,5%. C'est pour donner un signal fort aux opérateurs économiques et stimuler la croissance, car on ne peut pas se contenter d'un taux de croissance de 3% même si elle reste vigoureuse. C'est pour cela que le CPM a décidé de baisser le taux directeur dans la sous-région d'un demi-point », a expliqué le président du CPM.
Instrument de politique monétaire, cette baisse du taux directeur est destinée à entraîner une autre baisse, celle du coût du crédit accordé par les banques aux agents économiques. Ce qui, en principe, devrait avoir un effet de levier et relancer l'activité par le biais d'un crédit moins cher accordé en grande quantité. Cette décision de la banque centrale de stimuler la croissance est consécutive à la confirmation du constat d'un ralentissement prévisible de l'activité économique dans la CEMAC en 2013. D'après Lucas Abaga Nchama, en raison, dans la sous-région, « de la baisse attendue de la production pétrolière, de la baisse des investissements publics dans certains Etats, de la contraction de la demande mondiale et en dépit d'une demande intérieure vigoureuse et des excédents budgétaires que nous projetons, ainsi qu'une amélioration du compte courant extérieur, avec un taux de couverture de la monnaie qui sera autour de 98%, et surtout les pressions inflationnistes qui s'atténuent considérablement puisque nous serons en dessous de la norme communautaire de 3%, le taux de croissance du produit intérieur brut en zone CEMAC est désormais projeté à 3,2% contre 5,2% prévus initialement ».
S'agissant des perspectives macro-économiques à moyen terme pour 2014-2016 dans la CEMAC, elles laissent entrevoir une accélération de la croissance économique, de l'ordre de 6% en moyenne sur la période, en relation principalement avec le rythme de mise en œuvre des projets structurants dans les secteurs miniers, énergétiques et des infrastructures, et dans une moindre mesure le profil de la production pétrolière.Les perspectives sont cependant prometteuses.
Cameroon Tribune
Instrument de politique monétaire, cette baisse du taux directeur est destinée à entraîner une autre baisse, celle du coût du crédit accordé par les banques aux agents économiques. Ce qui, en principe, devrait avoir un effet de levier et relancer l'activité par le biais d'un crédit moins cher accordé en grande quantité. Cette décision de la banque centrale de stimuler la croissance est consécutive à la confirmation du constat d'un ralentissement prévisible de l'activité économique dans la CEMAC en 2013. D'après Lucas Abaga Nchama, en raison, dans la sous-région, « de la baisse attendue de la production pétrolière, de la baisse des investissements publics dans certains Etats, de la contraction de la demande mondiale et en dépit d'une demande intérieure vigoureuse et des excédents budgétaires que nous projetons, ainsi qu'une amélioration du compte courant extérieur, avec un taux de couverture de la monnaie qui sera autour de 98%, et surtout les pressions inflationnistes qui s'atténuent considérablement puisque nous serons en dessous de la norme communautaire de 3%, le taux de croissance du produit intérieur brut en zone CEMAC est désormais projeté à 3,2% contre 5,2% prévus initialement ».
S'agissant des perspectives macro-économiques à moyen terme pour 2014-2016 dans la CEMAC, elles laissent entrevoir une accélération de la croissance économique, de l'ordre de 6% en moyenne sur la période, en relation principalement avec le rythme de mise en œuvre des projets structurants dans les secteurs miniers, énergétiques et des infrastructures, et dans une moindre mesure le profil de la production pétrolière.Les perspectives sont cependant prometteuses.
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