La Banque mondiale (BM) a estimé la vague à quarante pays et plus d'une vingtaine de villes et autres entités infranationales qui ont mis en place une forme de tarification du carbone ou envisagent alors de le faire dans les plus brefs délais.
Cette tendance va s'accélérer avec le nombre important de dirigeants dans le monde prêts à s'impliquer plus activement à la lutte contre le changement climatique. Globalement, la tarification du carbone est ardemment soutenue actuellement par soixante-treize pays, vingt-deux villes et plus d'un millier d'entreprises issues d'industrie, de l'énergie et des transports, ainsi que des investisseurs potentiels. Ensemble, ils représentent 54% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 52% du PIB de la planète.
Chaque pays adhérent constate les avantages réels à tirer en terme, par exemple, de projets de développement à mettre en œuvre. Quant aux entreprises, elles disposent de la flexibilité nécessaire pour trouver des solutions efficaces. Beaucoup de pays et de villes ont basculé vers des stratégies énergétiques de proximité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et les résultats sont positifs sur le plan de la création d'emploi. À Vancouver, la province canadienne de Colombie-Britannique, il existe une économie plus verte depuis six ans. La ville a instauré la taxe carbone. Elle était déjà en avance sur ses politiques environnementales. Mais le vrai déclic est venu de la taxe carbone. À en croire la BM, cette nouvelle imposition a créé une incitation claire à utiliser des ressources plus efficacement et une stimulation de l'innovation dans les domaines de l'énergie, de l'industrie et des politiques publiques. Actuellement, plusieurs entreprises évoluent dans les énergies renouvelables ou les technologies vertes.
L'on enregistre plusieurs formes de tarification, notamment les systèmes d'échange de droits d'émission ou des taxes de lutte contre la pollution. Dans sa première forme, il s'agit de plafonner les émissions de gaz à effet de serre. Pour y arriver, les pouvoirs publics restreignent la quantité totale d'émissions en allouant un nombre limité de permis d'émission et en créant un système d'échange qui permet aux gros émetteurs d'acheter des permis non utilisés auprès des industries qui émettent moins. La Chine à elle-seule lancé l'année dernière sept systèmes pilote d'échanges des droits d'émission locaux. Le géant asiatique se positionne comme le deuxième plus grand marché de carbone du monde après l'Europe. Très bientôt, avec l'érection d'un marché national, elle viendra à la tête.
Les formes diversifiées de tarification s'appliquent à des contextes socioéconomiques spécifiques. Mais leur point commun est de générer des revenus. Dans sa seconde forme liée cette fois à l'instauration d'une taxe carbone, des villes comme Vancouver ont réussi à déplacer certaines taxes pesant sur le travail vers les activités nocives pour l'environnement, répartissant ainsi plus harmonieusement la charge fiscale. En effet, cela permet d'une certaine manière de baisser les impôts sur le revenu et les sociétés ou de financer des mesures de soutien ciblées pour les familles à faible revenu.
Les Dépêches de Brazzaville/allafrica.com
Cette tendance va s'accélérer avec le nombre important de dirigeants dans le monde prêts à s'impliquer plus activement à la lutte contre le changement climatique. Globalement, la tarification du carbone est ardemment soutenue actuellement par soixante-treize pays, vingt-deux villes et plus d'un millier d'entreprises issues d'industrie, de l'énergie et des transports, ainsi que des investisseurs potentiels. Ensemble, ils représentent 54% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 52% du PIB de la planète.
Chaque pays adhérent constate les avantages réels à tirer en terme, par exemple, de projets de développement à mettre en œuvre. Quant aux entreprises, elles disposent de la flexibilité nécessaire pour trouver des solutions efficaces. Beaucoup de pays et de villes ont basculé vers des stratégies énergétiques de proximité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et les résultats sont positifs sur le plan de la création d'emploi. À Vancouver, la province canadienne de Colombie-Britannique, il existe une économie plus verte depuis six ans. La ville a instauré la taxe carbone. Elle était déjà en avance sur ses politiques environnementales. Mais le vrai déclic est venu de la taxe carbone. À en croire la BM, cette nouvelle imposition a créé une incitation claire à utiliser des ressources plus efficacement et une stimulation de l'innovation dans les domaines de l'énergie, de l'industrie et des politiques publiques. Actuellement, plusieurs entreprises évoluent dans les énergies renouvelables ou les technologies vertes.
L'on enregistre plusieurs formes de tarification, notamment les systèmes d'échange de droits d'émission ou des taxes de lutte contre la pollution. Dans sa première forme, il s'agit de plafonner les émissions de gaz à effet de serre. Pour y arriver, les pouvoirs publics restreignent la quantité totale d'émissions en allouant un nombre limité de permis d'émission et en créant un système d'échange qui permet aux gros émetteurs d'acheter des permis non utilisés auprès des industries qui émettent moins. La Chine à elle-seule lancé l'année dernière sept systèmes pilote d'échanges des droits d'émission locaux. Le géant asiatique se positionne comme le deuxième plus grand marché de carbone du monde après l'Europe. Très bientôt, avec l'érection d'un marché national, elle viendra à la tête.
Les formes diversifiées de tarification s'appliquent à des contextes socioéconomiques spécifiques. Mais leur point commun est de générer des revenus. Dans sa seconde forme liée cette fois à l'instauration d'une taxe carbone, des villes comme Vancouver ont réussi à déplacer certaines taxes pesant sur le travail vers les activités nocives pour l'environnement, répartissant ainsi plus harmonieusement la charge fiscale. En effet, cela permet d'une certaine manière de baisser les impôts sur le revenu et les sociétés ou de financer des mesures de soutien ciblées pour les familles à faible revenu.
Les Dépêches de Brazzaville/allafrica.com