Depuis hier mercredi 22 janvier 2014 et ce, jusqu'au 25 du mois, se tient à Davos, localité située à l'Est de la Suisse et ville éponyme de cette rencontre internationale, le 44e Forum mondial sur l'économie. Au menu de ce Sommet, plusieurs thèmes dont le bonheur, la recherche de connaissances, la santé, l'économie...
Ce rendez-vous du gotha international de la finance et de la politique, comme les précédents, va établir un diagnostic de l'état de la communauté des Terriens et prescrire les remèdes censés nous conduire vers des lendemains qui chantent. Rien de plus noble que les objectifs du Forum économique mondial, cette fondation à but non lucratif créée en 1971 par Klaus M. Schwab, professeur d'économie suisse.
Mais après plus de quarante ans d'activités, voire d'activisme, en faveur d'un monde juste et meilleur, force est de constater que les « Davosiens », les Zorro du XXIe siècle, sont sans aucune prise sur l'hubris d'une mondialisation qui prolétarise des sociétés entières au profit d'une minorité qui régente le « village planétaire ».
Tenez ! Selon l'ONG anglaise OXFAM, depuis le début de la crise (2008), près de la moitié des richesses mondiales est détenue par 1% (vous avez bien lu) de la population mondiale. Les 85 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que les 3milliards et demi les plus pauvres. Et ce n'est là qu'une partie de la laideur de cette mondialisation dont « les avantages pour tous » nous sont serinés par des perroquets à la solde des princes de la finance et de l'ultralibéralisme.
Mais à force de précipiter chaque année des millions d'individus dans les profondeurs de la pauvreté, comme s'il s'agissait d'un objectif de production, la globalisation a fini par secréter un péril mondial. Ce fossé abyssal qui sépare désormais les laissés-pour-compte de la mondialisation de ce cénacle d'élus de Mammon est devenu facteur d'instabilité du monde. D'où l'inscription à l'ordre du jour de ce 44e Forum de Davos des menaces que l'aggravation des inégalités fait planer sur la paix et la sécurité internationale.
Lors d'une précédente grand-messe du genre, on avait recommandé le commerce équitable comme moyen par excellence de parvenir à une meilleure redistribution des fruits de la croissance mondiale. Mais ce beau concept à l'objectif qui ne l'est pas moins n'a été rien d'autre que de la poudre aux yeux. En tout cas pour les Etats démunis comme ceux de l'Afrique dont les producteurs agricoles n'en finissent pas de souffrir de la détérioration continue des termes de l'échange.
Ce n'est pas mon oncle Razougou qui a migré vers les riches terres du sud-ouest du Burkina dans l'espoir de faire son trou dans le coton qui dira le contraire. Impuissant qu'il est face à ce paradoxe du marché international qui impose que ce soit le consommateur qui fixe lui-même les cours des matières premières.
L’Observateur Paalga
Ce rendez-vous du gotha international de la finance et de la politique, comme les précédents, va établir un diagnostic de l'état de la communauté des Terriens et prescrire les remèdes censés nous conduire vers des lendemains qui chantent. Rien de plus noble que les objectifs du Forum économique mondial, cette fondation à but non lucratif créée en 1971 par Klaus M. Schwab, professeur d'économie suisse.
Mais après plus de quarante ans d'activités, voire d'activisme, en faveur d'un monde juste et meilleur, force est de constater que les « Davosiens », les Zorro du XXIe siècle, sont sans aucune prise sur l'hubris d'une mondialisation qui prolétarise des sociétés entières au profit d'une minorité qui régente le « village planétaire ».
Tenez ! Selon l'ONG anglaise OXFAM, depuis le début de la crise (2008), près de la moitié des richesses mondiales est détenue par 1% (vous avez bien lu) de la population mondiale. Les 85 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que les 3milliards et demi les plus pauvres. Et ce n'est là qu'une partie de la laideur de cette mondialisation dont « les avantages pour tous » nous sont serinés par des perroquets à la solde des princes de la finance et de l'ultralibéralisme.
Mais à force de précipiter chaque année des millions d'individus dans les profondeurs de la pauvreté, comme s'il s'agissait d'un objectif de production, la globalisation a fini par secréter un péril mondial. Ce fossé abyssal qui sépare désormais les laissés-pour-compte de la mondialisation de ce cénacle d'élus de Mammon est devenu facteur d'instabilité du monde. D'où l'inscription à l'ordre du jour de ce 44e Forum de Davos des menaces que l'aggravation des inégalités fait planer sur la paix et la sécurité internationale.
Lors d'une précédente grand-messe du genre, on avait recommandé le commerce équitable comme moyen par excellence de parvenir à une meilleure redistribution des fruits de la croissance mondiale. Mais ce beau concept à l'objectif qui ne l'est pas moins n'a été rien d'autre que de la poudre aux yeux. En tout cas pour les Etats démunis comme ceux de l'Afrique dont les producteurs agricoles n'en finissent pas de souffrir de la détérioration continue des termes de l'échange.
Ce n'est pas mon oncle Razougou qui a migré vers les riches terres du sud-ouest du Burkina dans l'espoir de faire son trou dans le coton qui dira le contraire. Impuissant qu'il est face à ce paradoxe du marché international qui impose que ce soit le consommateur qui fixe lui-même les cours des matières premières.
L’Observateur Paalga