Dans les tendances économiques actuelles, il est question de rééquilibrage géopolitique et économique en faveur des économies en développement et émergentes notamment les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ce qui appelle à un renforcement des partenariats sud-sud.
Pour le directeur adjoint du Bureau des Nations unies pour la coopération sud-sud, Inyang Ebong-Harstrup, la coopération sud-sud devrait être le fondement de l'Afrique. Le fondateur et Président exécutif de l'Institut Mandela pour les études sur le développement, Dr Nkosana Moyo, a indiqué que « nous devons rechercher la solution de l'intérieur, mais il serait bon de retrouver une corrélation entre les indicateurs et les activités. Je crois que le monde est excité par nos ressources et nos marchés. Mais nous ne devrions pas devenir un dépotoir pour les produits des autres pays ».
Il a eu l'appui du directeur du service de formation de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Adebayo Olokoshi, qui a fait remarquer que « pendant trop longtemps, le continent africain s'est engagé dans des partenariats improductifs. Il est vrai que les choses changent, mais elle a besoin de comprendre et d'apprendre à établir des partenariats de telle manière qu'elle ne perde pas dans les négociations. Personne de l'extérieur ne développera l'Afrique. Nous devons le faire nous-mêmes ».
Symerre Gris Johnson du Nepad, a noté que les pays africains se rassemblent déjà pour former des « partenariats positifs comme des le cas du fonds fiduciaire agricole » dont les principales contributions proviennent de l'Angola et de la Guinée équatoriale.
Si la part de l'Afrique dans le commerce était à peine de 30% avec les pays émergents avant la crise économique, elle atteint près de 50%. Et si les tendances actuelles persistent, elle pourrait atteindre 70%. Néanmoins, les échanges commerciaux entre les pays africains restent faibles soit 7% en 2013. Le niveau de commerce entre les pays africains est donc défavorable avec d'autres régions du monde. La part des échanges commerciaux entre les pays de l'Union européenne (UE) est d'environ 70%, 52% pour les pays d'Asie, 50% pour les pays d'Amérique du Sud, et 26% pour les pays d'Amérique du Sud.
D'où l'idée de partenariats solides et constructifs au sein de l'Afrique. Pour Ebong-Harstrup, l'Afrique ne peut pas se développer sans le commerce intra-régional, et milite pour que l'Afrique finance son développement elle-même, sans faire appel au Nord.
Mais les nouveaux partenariats devraient tenir compte de la complexité du financement du développement, de l'émergence de nouveaux acteurs, y compris en provenance du Sud, les fondations philanthropiques privées et les modalités d'assistance novatrices. Alors que les donateurs traditionnels ont tendance à allouer la grande partie de leur budgets d'aide aux initiatives en faveur du développement social, les partenaires du développement du Sud ont par contre tendance à se concentrer sur des projets d'infrastructures et les productifs.
Par contre, il existe des possibilités pour renforcer l'engagement commercial de l'Afrique avec ses partenaires du Sud de manière à promouvoir la réforme structurelle, tout en évitant le « piège des matières premières ou le nivellement par le bas » pour les pays qui cherchent à attirer les investissements étrangers, indique un rapport de la CEA.
Les Dépêches de Brazzaville/allafrica.com
Pour le directeur adjoint du Bureau des Nations unies pour la coopération sud-sud, Inyang Ebong-Harstrup, la coopération sud-sud devrait être le fondement de l'Afrique. Le fondateur et Président exécutif de l'Institut Mandela pour les études sur le développement, Dr Nkosana Moyo, a indiqué que « nous devons rechercher la solution de l'intérieur, mais il serait bon de retrouver une corrélation entre les indicateurs et les activités. Je crois que le monde est excité par nos ressources et nos marchés. Mais nous ne devrions pas devenir un dépotoir pour les produits des autres pays ».
Il a eu l'appui du directeur du service de formation de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Adebayo Olokoshi, qui a fait remarquer que « pendant trop longtemps, le continent africain s'est engagé dans des partenariats improductifs. Il est vrai que les choses changent, mais elle a besoin de comprendre et d'apprendre à établir des partenariats de telle manière qu'elle ne perde pas dans les négociations. Personne de l'extérieur ne développera l'Afrique. Nous devons le faire nous-mêmes ».
Symerre Gris Johnson du Nepad, a noté que les pays africains se rassemblent déjà pour former des « partenariats positifs comme des le cas du fonds fiduciaire agricole » dont les principales contributions proviennent de l'Angola et de la Guinée équatoriale.
Si la part de l'Afrique dans le commerce était à peine de 30% avec les pays émergents avant la crise économique, elle atteint près de 50%. Et si les tendances actuelles persistent, elle pourrait atteindre 70%. Néanmoins, les échanges commerciaux entre les pays africains restent faibles soit 7% en 2013. Le niveau de commerce entre les pays africains est donc défavorable avec d'autres régions du monde. La part des échanges commerciaux entre les pays de l'Union européenne (UE) est d'environ 70%, 52% pour les pays d'Asie, 50% pour les pays d'Amérique du Sud, et 26% pour les pays d'Amérique du Sud.
D'où l'idée de partenariats solides et constructifs au sein de l'Afrique. Pour Ebong-Harstrup, l'Afrique ne peut pas se développer sans le commerce intra-régional, et milite pour que l'Afrique finance son développement elle-même, sans faire appel au Nord.
Mais les nouveaux partenariats devraient tenir compte de la complexité du financement du développement, de l'émergence de nouveaux acteurs, y compris en provenance du Sud, les fondations philanthropiques privées et les modalités d'assistance novatrices. Alors que les donateurs traditionnels ont tendance à allouer la grande partie de leur budgets d'aide aux initiatives en faveur du développement social, les partenaires du développement du Sud ont par contre tendance à se concentrer sur des projets d'infrastructures et les productifs.
Par contre, il existe des possibilités pour renforcer l'engagement commercial de l'Afrique avec ses partenaires du Sud de manière à promouvoir la réforme structurelle, tout en évitant le « piège des matières premières ou le nivellement par le bas » pour les pays qui cherchent à attirer les investissements étrangers, indique un rapport de la CEA.
Les Dépêches de Brazzaville/allafrica.com