Afrique: FILEP 2013 - Dans l'esprit du cinquantenaire de l'UA

Vendredi 29 Novembre 2013

Le Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP) a ouvert officiellement ses portes, le jeudi 28 novembre 2013 à Ouagadougou, sous le patronage du président de l'Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara.
Pour la 5e édition de la biennale de la liberté d'expression et de la presse (FILEP), 35 pays, en plus du Burkina Faso, sont présents à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Médias et panafricanisme, 50 ans après ! ».


Mohamed Garba, Président du Forum des Journalistes africains
Mohamed Garba, Président du Forum des Journalistes africains
 L’ouverture du festival est intervenue le jeudi 28 novembre 2013. Selon le président du comité d'organisation, Chériff Sy, la particularité de cette rencontre réside dans sa simplicité et sa convivialité qui se conjuguent avec des moments d'échange et de réflexions engagés autour de la liberté d'expression et de la pratique du journalisme.
« C'est tout aussi, cette reconnaissance de l'excellence dans le domaine du journalisme d'investigation qui se traduit dans la remise du prix du journalisme d'investigation Norbert Zongo », a-t-il souligné. Il a indiqué que le FILEP 2013 s'inscrit dans l'esprit du jubilé d'or de l'Union africaine, célébré cette année.
A ce titre, il a commenté : « Le panafricanisme ne sera une réalité que lorsque les Africains auront le courage de rêver l'Afrique, de penser l'Afrique, de se connaitre, de partager leurs peines et leurs joies... Nous sommes frères, issus de la même matrice et ayant le même destin ».
M. Sy a, par ailleurs, rappelé la contribution majeure des médias mais aussi, le lourd tribut payé par les journalistes, les éditeurs, les femmes et hommes du secteur médiatique, dans leur rôle de constructeur et de gardien des libertés et de la liberté.
Le patron de la cérémonie, le président de l'Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara n'a pas tari d'éloge à l'endroit du FILEP qui œuvre pour la promotion de la liberté de la presse. Selon lui, bien plus qu'un évènement périodique, le FILEP est un espace d'interpellation, d'écoute et le Burkina Faso qui l'accueille, tout comme le FESPACO et plusieurs autres rendez-vous de libre expression, se place résolument dans cette lignée.
S'appuyant sur le classement 2013 de Reporter sans frontière sur la liberté de la presse dans le monde révélé par un journal de la place, il note que le Burkina Faso a fait un bon remarquable, en passant de 68e au 36e rang. Au plan africain, le « pays des Hommes intègres », a-t-il dit, occupe la 5e place.
« C'est souligner ce combat permanent dans lequel l'Etat burkinabè joue sa partition en faisant au mieux, pour mettre les médias et les journalistes dans les conditions de travail adéquates, en élargissant les mécanismes légaux et règlementaires qui garantissent la liberté de presse, et protègent les hommes de médias en renforçant les capacités, à travers les initiatives de formation des acteurs et les subventions annuelles à la presse privée », a-t-il indiqué.
En ce qui concerne la relation entre la presse et l'Assemblée nationale, le président de l'hémicycle a confié que leurs défis sont parfois identiques, à travers les attentes des citoyens.
A cet effet, il a soutenu qu'elles doivent cheminer ensemble pour mettre à la disposition du public, une information parlementaire, objective, consciencieuse, responsable, transparente et à jour. « Voilà pourquoi, l'Assemblée nationale du Burkina Faso a placé la communication au cœur de la 5e législature, sous le signe de l'ouverture et de la transparence au nom du devoir de recevabilité.
La décolonisation à travers les médias
Elle est convaincue que les médias dans toutes leurs composantes sont des relais indispensables et des communicants irremplaçables pour porter au plus près des populations, l'activité parlementaire », a-t-il ajouté.
Par rapport au thème de la présente édition, Soungalo Apollinaire Ouattara a déclaré qu'il vient rappeler la lutte pour la décolonisation par les premiers panafricanistes, avec la contribution des médias. « En choisissant de réfléchir sur les 50 ans des médias en Afrique post-coloniale, vous avez décidé de vous regarder dans la glace et de participer à relever les nombreux défis contemporains .
Le panafricanisme est appelé à demeurer un fer de lance pour chaque génération d'intelligence politique, économique, médiatique et culturelle tant qu'à travers les époques, les âges, l'Afrique n'aura pas toute sa place dans les mutations universelles », a-t-il affirmé.
Dans le cadre de ce festival qui a lieu jusqu'au 30 novembre, et à côté des activités transversales, il est prévu une série de panels, un dépôt de gerbe sur la tombe de Norbert Zongo, une soirée de remise du prix du meilleur journaliste en investigation et un concert au centre culturel Jean-Pierre Guingané.
En outre, un marché dit "du bon citoyen" et une exposition-photos, se tiennent respectivement, sur le site du FESPACO et au Centre national de presse/Norbert Zongo.
Sidwaya Quotidien
Actu-Economie


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