Un point a été fait sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), sur le soutien de l'Union européenne (UE), sur les progrès réalisés, mais aussi sur les lacunes observées. Les personnalités ont partagé leur vision de l'agenda post-2015, en vue d'assurer un avenir viable pour tous. Ils ont aussi mis en exergue l'acquisition des connaissances et leur application concrète, soulignant le besoin de consensus pour renforcer le développement mondial, la lutte contre la pauvreté et la durabilité du développement. Andris Piebags a rappelé que l'UE était un acteur important dans la coopération au développement. « C'est une charge pour notre conscience, qui nous incite à agir », a-t-il indiqué.
José Manuel Barroso a évoqué le drame de Lampedusa. « Il nous faut une vision, nous devons jouer le rôle de chef de file », a-t-il relevé. Il a appelé à la solidarité, l'intégration, l'éradication de la pauvreté « dans un cadre mondial clair et précis », s'appuyant sur le sens de la dignité, de la responsabilité et surtout sur la volonté politique. « Il nous faut changer le monde », a-t-il lancé.
Ellen Jonhson Sirleaf a insisté sur la définition rapide d'un cadre pour l'après-2015, « ambitieux pour le monde en 2030, un monde sans faim, sans pauvreté, un monde interdépendant, solidaire », mettant l'accent sur les programmes qui ont connu des obstacles exogènes afin de « parvenir à une aspiration commune ». Elle a souligné la nécessité de créer un environnement stable, de « changer notre mode de production, de générer des opportunités justes », appelant à « un changement technologique pour faire un bon en avant ».
Mohamadou Youssoufou a rappelé que les résultats des OMD restaient mitigés et a plaidé pour une mobilisation de la population dans l'après-2015. Comme objectifs, il a cité l'intégration régionale et la sécurité qui doivent être intégrées dans les nouveaux OMD, notamment pour les pays du Sahel. Selon lui, les accords de partenariat économique (APE) ne doivent pas compromettre l'industrialisation des États ACP, indispensable pour l'Afrique. Les financements innovants sont nécessaires pour l'Afrique, a-t-il souligné, mettant l'accent sur les projets intégrateurs.
Le Premier ministre du Cap-Vert, José Maria Neves, a quant à lui demandé de prendre en compte la transparence, la responsabilité, l'innovation, la croissance, la compétitivité afin de donner une valeur ajoutée dans les réalisations africaines, et ainsi consolider le dynamisme économique au-delà de 2015. Pour cela, « l'Afrique doit développer des partenariats forts ».
Son homologue de la Jamaïque, Portia Lucretia Simpson Miller, a plaidé pour un programme post-2015 universel et accessible à tous, l'accélération du développement dans les petits pays insulaires. Il a appelé au partage du défi commun qu'est le développement durable grâce à un cadre et un plan d'action communs.
Nkosazana Dlamini-Zuma a souligné les apports de l'Afrique dans la vision post-2015, fustigeant la lenteur du développement, le manque d'emplois pour les jeunes et le retard dans certains secteurs malgré le taux de croissance réalisé sur le continent, le deuxième dans le monde. « Nous devons définir l'Afrique de nos souhaits. Notre vision sur les cinquante années à venir, le programme 2063, est une Afrique intégrée, vivant en paix, dynamique, avec des infrastructures, des TIC, intégratrice des jeunes et des femmes », a-t-elle lancé, concluant sur la nécessité des transferts technologiques.
Les dépêches de Brazaville
José Manuel Barroso a évoqué le drame de Lampedusa. « Il nous faut une vision, nous devons jouer le rôle de chef de file », a-t-il relevé. Il a appelé à la solidarité, l'intégration, l'éradication de la pauvreté « dans un cadre mondial clair et précis », s'appuyant sur le sens de la dignité, de la responsabilité et surtout sur la volonté politique. « Il nous faut changer le monde », a-t-il lancé.
Ellen Jonhson Sirleaf a insisté sur la définition rapide d'un cadre pour l'après-2015, « ambitieux pour le monde en 2030, un monde sans faim, sans pauvreté, un monde interdépendant, solidaire », mettant l'accent sur les programmes qui ont connu des obstacles exogènes afin de « parvenir à une aspiration commune ». Elle a souligné la nécessité de créer un environnement stable, de « changer notre mode de production, de générer des opportunités justes », appelant à « un changement technologique pour faire un bon en avant ».
Mohamadou Youssoufou a rappelé que les résultats des OMD restaient mitigés et a plaidé pour une mobilisation de la population dans l'après-2015. Comme objectifs, il a cité l'intégration régionale et la sécurité qui doivent être intégrées dans les nouveaux OMD, notamment pour les pays du Sahel. Selon lui, les accords de partenariat économique (APE) ne doivent pas compromettre l'industrialisation des États ACP, indispensable pour l'Afrique. Les financements innovants sont nécessaires pour l'Afrique, a-t-il souligné, mettant l'accent sur les projets intégrateurs.
Le Premier ministre du Cap-Vert, José Maria Neves, a quant à lui demandé de prendre en compte la transparence, la responsabilité, l'innovation, la croissance, la compétitivité afin de donner une valeur ajoutée dans les réalisations africaines, et ainsi consolider le dynamisme économique au-delà de 2015. Pour cela, « l'Afrique doit développer des partenariats forts ».
Son homologue de la Jamaïque, Portia Lucretia Simpson Miller, a plaidé pour un programme post-2015 universel et accessible à tous, l'accélération du développement dans les petits pays insulaires. Il a appelé au partage du défi commun qu'est le développement durable grâce à un cadre et un plan d'action communs.
Nkosazana Dlamini-Zuma a souligné les apports de l'Afrique dans la vision post-2015, fustigeant la lenteur du développement, le manque d'emplois pour les jeunes et le retard dans certains secteurs malgré le taux de croissance réalisé sur le continent, le deuxième dans le monde. « Nous devons définir l'Afrique de nos souhaits. Notre vision sur les cinquante années à venir, le programme 2063, est une Afrique intégrée, vivant en paix, dynamique, avec des infrastructures, des TIC, intégratrice des jeunes et des femmes », a-t-elle lancé, concluant sur la nécessité des transferts technologiques.
Les dépêches de Brazaville