L'Organisation mondiale de la santé (OMS) cherche à sensibiliser le public à ces maladies à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril. Avec pour slogan « Petits mais dangereux », l'OMS espère familiariser davantage le public avec les moyens de se protéger de ces vecteurs et des maladies qu'ils peuvent transmettre.
« On pourrait sauver bien des vies et éviter bien des souffrances si l'on accordait une plus grande importance à la lutte antivectorielle dans l'action sanitaire mondiale », déclare la docteure Margaret Chan, directrice générale de l'OMS. Personne au XXIe siècle ne devrait mourir de la piqûre d'un moustique, d'un phlébotome, d'une simulie ou d'une tique. »
Dans les régions où le risque de paludisme est élevé, la distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide, pour protéger les individus des piqûres de moustiques pendant le sommeil, s'est révélée un facteur important dans la réduction de l'incidence de la maladie. La pulvérisation d'insecticide à l'intérieur des habitations et aux alentours, l'usage de produits répulsifs et le port de vêtements qui empêchent les piqûres représentent d'autres mesures de prévention.
Le manque d'eau potable et des installations d'assainissement inadéquates créent des conditions favorables aux vecteurs de maladies infectieuses. Cela est particulièrement vrai dans le cas de la schistosomiase, qui est transmise par des gastéropodes et a été reconnue par l'OMS comme la maladie à transmission vectorielle qui touche le plus grand nombre de personnes dans le monde. Près de 250 millions d'individus ont reçu des médicaments à titre prophylactique en 2012, et plus de 42 millions ont été soignés.
Le rôle des vecteurs dans la transmission des maladies est reconnu depuis plus d'un siècle, mais l'OMS cherche à le mettre en relief aujourd'hui car les infections n'ont fait qu'augmenter au cours des dernières décennies. Les changements environnementaux, l'urbanisation et l'essor des voyages et des échanges internationaux permettent aux microorganismes d'atteindre des populations et aussi des régions où ils n'existaient pas auparavant.
Avant 1970, par exemple, la fièvre dengue transmise par les moustiques ne représentait une menace grave à la santé publique que dans neuf pays. Aujourd'hui, cette maladie est endémique dans plus de 100 pays à travers l'Afrique, les Amériques, la région orientale de la Méditerranée, l'Asie du Sud et le Pacifique occidental, selon l'OMS. Les pays ont signalé plus de 2,3 millions de cas en 2010.
La fièvre dengue, qui cause de terribles douleurs articulaires et musculaires, peut être fatale dans les cas les plus sévères, qui sont accompagnés de vomissements, de saignements et de difficultés respiratoires. À l'heure actuelle, il n'y a ni vaccin ni traitement qui assure la guérison. Le repos, la prise de liquides et les médicaments antipyrétiques sont les seules options de soins disponibles pour les personnes touchées.
Le département chargé de la lutte contre la dengue de l'U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC) s'évertue à mettre au point un vaccin. Situé à Porto-Rico, le département représente le plus grand centre de recherche sur la prévention, le traitement et le contrôle de cette maladie. Œuvrant en partenariat avec Inviragen, une entreprise spécialisée dans le développement de vaccins, le CDC a actuellement un candidat vaccin qui a fait l'objet d'essais cliniques à Singapour, en Colombie, en Thaïlande et à Porto-Rico. L'analyse des données recueillies pendant ces essais se poursuit, et la prochaine phase d'essais qui visera à évaluer l'efficacité du vaccin dans la protection contre la dengue commencera vraisemblablement vers la fin de 2014, selon le CDC.
Les États-Unis sont également engagés dans des programmes de lutte contre le paludisme, la maladie à transmission vectorielle la plus meurtrière puisqu'elle est responsable de 1,2 million de décès par an dans le monde, d'après l'OMS. Le gouvernement Bush a lancé l'Initiative présidentielle contre le paludisme en 2005, renouvelant son engagement à combattre une maladie qui cause des souffrances et des handicaps. Le paludisme contribue à perpétuer la pauvreté dans les pays où il sévit le plus car, les économistes l'ont observé, les rechutes et les séquelles à long terme diminuent la capacité des individus à travailler et à répondre aux besoins de leur famille.
Ce programme accéléré de lutte contre le paludisme, amorcé il y a près de dix ans, cible 19 pays à haute incidence de la maladie en Afrique et dans la région du Grand Mékong ; on estime qu'à ce jour plus de 1,1 million de personnes ont échappé à une mort prématurée. La distribution de moustiquaires ainsi que la disponibilité de médicaments et de soins sont des moyens importants pour réduire le poids du paludisme. L'Initiative présidentielle contre le paludisme a financé l'achat ou la distribution de plus de 120 millions de moustiquaires depuis 2006 et fourni plus de 135 millions de doses de traitements multi-thérapies pour soigner cette maladie.
Saluant tous ces accomplissements en 2013 lors de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le secrétaire d'État John Kerry a été catégorique : « Si nous redoublons d'efforts dans le monde aujourd'hui, croyez-moi, nous pouvons vaincre cette maladie. »
L'Initiative présidentielle contre le paludisme soutient aussi les recherches intensifiées à l'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses, sur les traitements, le dépistage et la mise au point de vaccins.
Les États-Unis appuient aussi d'autres efforts menés contre le paludisme par le biais de leur soutien durable au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Les contributions des États-Unis à ce fonds s'élèvent à quelque 8,5 milliards de dollars, la somme la plus importante fournie par un seul pays.
« On pourrait sauver bien des vies et éviter bien des souffrances si l'on accordait une plus grande importance à la lutte antivectorielle dans l'action sanitaire mondiale », déclare la docteure Margaret Chan, directrice générale de l'OMS. Personne au XXIe siècle ne devrait mourir de la piqûre d'un moustique, d'un phlébotome, d'une simulie ou d'une tique. »
Dans les régions où le risque de paludisme est élevé, la distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide, pour protéger les individus des piqûres de moustiques pendant le sommeil, s'est révélée un facteur important dans la réduction de l'incidence de la maladie. La pulvérisation d'insecticide à l'intérieur des habitations et aux alentours, l'usage de produits répulsifs et le port de vêtements qui empêchent les piqûres représentent d'autres mesures de prévention.
Le manque d'eau potable et des installations d'assainissement inadéquates créent des conditions favorables aux vecteurs de maladies infectieuses. Cela est particulièrement vrai dans le cas de la schistosomiase, qui est transmise par des gastéropodes et a été reconnue par l'OMS comme la maladie à transmission vectorielle qui touche le plus grand nombre de personnes dans le monde. Près de 250 millions d'individus ont reçu des médicaments à titre prophylactique en 2012, et plus de 42 millions ont été soignés.
Le rôle des vecteurs dans la transmission des maladies est reconnu depuis plus d'un siècle, mais l'OMS cherche à le mettre en relief aujourd'hui car les infections n'ont fait qu'augmenter au cours des dernières décennies. Les changements environnementaux, l'urbanisation et l'essor des voyages et des échanges internationaux permettent aux microorganismes d'atteindre des populations et aussi des régions où ils n'existaient pas auparavant.
Avant 1970, par exemple, la fièvre dengue transmise par les moustiques ne représentait une menace grave à la santé publique que dans neuf pays. Aujourd'hui, cette maladie est endémique dans plus de 100 pays à travers l'Afrique, les Amériques, la région orientale de la Méditerranée, l'Asie du Sud et le Pacifique occidental, selon l'OMS. Les pays ont signalé plus de 2,3 millions de cas en 2010.
La fièvre dengue, qui cause de terribles douleurs articulaires et musculaires, peut être fatale dans les cas les plus sévères, qui sont accompagnés de vomissements, de saignements et de difficultés respiratoires. À l'heure actuelle, il n'y a ni vaccin ni traitement qui assure la guérison. Le repos, la prise de liquides et les médicaments antipyrétiques sont les seules options de soins disponibles pour les personnes touchées.
Le département chargé de la lutte contre la dengue de l'U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC) s'évertue à mettre au point un vaccin. Situé à Porto-Rico, le département représente le plus grand centre de recherche sur la prévention, le traitement et le contrôle de cette maladie. Œuvrant en partenariat avec Inviragen, une entreprise spécialisée dans le développement de vaccins, le CDC a actuellement un candidat vaccin qui a fait l'objet d'essais cliniques à Singapour, en Colombie, en Thaïlande et à Porto-Rico. L'analyse des données recueillies pendant ces essais se poursuit, et la prochaine phase d'essais qui visera à évaluer l'efficacité du vaccin dans la protection contre la dengue commencera vraisemblablement vers la fin de 2014, selon le CDC.
Les États-Unis sont également engagés dans des programmes de lutte contre le paludisme, la maladie à transmission vectorielle la plus meurtrière puisqu'elle est responsable de 1,2 million de décès par an dans le monde, d'après l'OMS. Le gouvernement Bush a lancé l'Initiative présidentielle contre le paludisme en 2005, renouvelant son engagement à combattre une maladie qui cause des souffrances et des handicaps. Le paludisme contribue à perpétuer la pauvreté dans les pays où il sévit le plus car, les économistes l'ont observé, les rechutes et les séquelles à long terme diminuent la capacité des individus à travailler et à répondre aux besoins de leur famille.
Ce programme accéléré de lutte contre le paludisme, amorcé il y a près de dix ans, cible 19 pays à haute incidence de la maladie en Afrique et dans la région du Grand Mékong ; on estime qu'à ce jour plus de 1,1 million de personnes ont échappé à une mort prématurée. La distribution de moustiquaires ainsi que la disponibilité de médicaments et de soins sont des moyens importants pour réduire le poids du paludisme. L'Initiative présidentielle contre le paludisme a financé l'achat ou la distribution de plus de 120 millions de moustiquaires depuis 2006 et fourni plus de 135 millions de doses de traitements multi-thérapies pour soigner cette maladie.
Saluant tous ces accomplissements en 2013 lors de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le secrétaire d'État John Kerry a été catégorique : « Si nous redoublons d'efforts dans le monde aujourd'hui, croyez-moi, nous pouvons vaincre cette maladie. »
L'Initiative présidentielle contre le paludisme soutient aussi les recherches intensifiées à l'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses, sur les traitements, le dépistage et la mise au point de vaccins.
Les États-Unis appuient aussi d'autres efforts menés contre le paludisme par le biais de leur soutien durable au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Les contributions des États-Unis à ce fonds s'élèvent à quelque 8,5 milliards de dollars, la somme la plus importante fournie par un seul pays.