Afrique : L’AMCOW a apporté une valeur ajoutée à la coopération régionale et à la gestion transfrontalière de l’eau

Vendredi 30 Mai 2014

Depuis sa création le Conseil des Ministres Africains sur l’Eau (l’AMCOW) a fait des pas de géants pour assurer le leadership d’orientation politique dans l’utilisation et la gestion des ressources en eau pour le développement économique et sociale a indiqué vendredi à Dakar , Hon Sarah Reng Ochekpe la présidente en exercice par intérim de cette organisation .


Hon Sarah Reng Ochekpe, ministre des ressources en eau du Nigeria
Hon Sarah Reng Ochekpe, ministre des ressources en eau du Nigeria
Elle s’exprimait lors de la 9éme assemblée générale du conseil des ministres africains sur l’eau (l’AMCOW) en marge de la semaine africaine de l’eau à Dakar.
Selon elle, « l’AMCOW n’a pas baissé les bras dans son action de promotion du développement économique et sociale et  l’éradication de la pauvreté au niveau de ces Etats membres pour une gestion efficace de l’eau et de l’assainissement en Afrique ».
« Grâce aux résultats et à  l’appui des partenaires et à la  détermination de notre organisation, L’AMCOW a apporté une valeur ajoutée à la coopération régionale et à la gestion transfrontalière de l’eau », a-t-elle ajouté.
La présidente par intérim de L’AMCOW, par ailleurs ministre des ressources en eau de la république fédérale de Nigeria, a estimé que « le conseil des ministres africains sur l’eau, s’est distingué dans ses activités en visant à assurer la réalisation de la vision 2025 de l’eau et de reconnaître le rôle stratégique de l’eau  en tant que mécanisme régional clé pour promouvoir la coopération ainsi que le renforcement dans la gestion durable ».
Faisant savoir que « Le mauvais assainissement constitue un risque du point de vue sanitaire  pour les populations africaines ».  Ainsi, « il est fondamental de prendre des actions dans ce sens  pour  améliorer les activités en faisant en sorte que la productivité des secteurs tels que l’agriculture, l’énergie, l’industrie, et la pêche puisse être améliorée afin que le potentiel africain puisse être mis à profit pleinement ».
 
Et pour cela, « Il faudra commencer à assurer une priorité d’activités pour la sécurité de l’eau afin d’assurer la sécurité alimentaire, énergétique et le développement durable », a-t-elle conclut.
Ndeye Maguette Kébé
Actu-Economie


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