Procédant à l'ouverture d'une table ronde dans le cadre de la «Journée de l'Afrique » en marge de la 19e session de la Conférence internationale sur les changements climatiques en Pologne, Dr Fatima Denton a déclaré que «même dans un climat changeant, le secteur agricole conserve encore son plein potentiel pour sortir des millions d'Africains de la pauvreté, et permettre au continent d'amorcer la phase décisive de son développement».
Ms. Denton est le coordinateur du Centre africain pour les politiques en matière de climat (CAPC) et directrice par intérim de la Division des nouvelles initiatives de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).
Pour Ms. Denton, « l'agriculture et le changement climatique sont extrêmement liés et le changement climatique a d'importants effets sur l'agriculture ».
«Les impacts négatifs des changements climatiques vont éroder davantage la capacité des agriculteurs pauvres et des producteurs de produits agricoles qui auront du mal à s'adapter à l'évolution des conditions climatiques, notamment la variabilité du climat », a-t-elle déploré.
"Un appui technique et financier sont nécessaires pour traiter les dommages causés par les changements climatiques et soutenir les activités d'adaptation des agriculteurs africains", souligne Denton, indiquant que ces efforts peuvent être mis en œuvre dans un cadre qui stimule et promeut une agriculture à faible émission de carbone.
Ms. Denton a expliqué que l'intégration de l'adaptation dans les programmes de transformation agricole des pays africains doit se concentrer sur l'intégration de l'adaptation dans le Programme de développement agricole en Afrique (PDAA).
Elle se réjouit de ce que reconnaissant la contribution importante du secteur agricole dans les économies africaines, secteur qui occupe près de 75 pour cent de la population, un certain nombre de pays africains ont pris des mesures proactives pour accroître les investissements dans le secteur.
Entre autres initiatives saluées par Denton, les Programme d'action nationaux d'adaptation ( PANA ), les plans nationaux d'investissement agricole ( PNIA ), ainsi que des plans d'adaptation nationaux (PAN ).
Elle en appelle à une meilleure compréhension des programmes d'adaptation, des plans d'investissement et l'intégration de l'adaptation aux changements climatiques dans le programme de transformation de l'agriculture africaine.
Parlant des recherches, des innovations et de la technologie pour l'adaptation aux changements climatiques en Afrique, Ms. Denton affirme que «le rôle des systèmes de recherche et d'innovation dans la production des preuves plus précises et des solutions possibles qui emploient des personnes vulnérables à s'adapter au changement climatique ne peut pas être surestimé ».
«Même si les découvertes scientifiques récentes confirment que les changements climatiques provoqué par l'homme soient déjà en cours, et ses effets se font sentir dans de nombreux endroits, il existe encore des lacunes de connaissances sur la façon d'y faire face et de s'y adapter, en fonction des variations temporelles et spatiales ", souligne-t-elle.
Les recherches sur les changements climatiques et l'adaptation visent à répondre à ces lacunes. Les chercheurs africains, des intervenants communautaires, des praticiens du secteur privé et les décideurs doivent s'efforcer de faire progresser une meilleure compréhension de ce défi, ajoute-t-elle.
En Afrique l'agriculture est le premier secteur en termes de produit intérieur brut ( PIB) et de pourvoyeur d'emploi. La population mondiale devrait passer à 9 milliards en 2050, et les experts s'accordent à dire que la production agricole devra augmenter de 70 pour cent pour nourrir le monde.
Étant donné que l'Afrique dispose des 60 pour cent des terres disponible inexploitées de la planète, l'agriculture pourra contribuer fortement à la transformation inclusive pour le développement de l'Afrique, soutient Ms. Denton.
Toutefois, déplore-t-elle, le secteur reste sérieusement affectée par les impacts des changements climatiques et la nécessité d'adaptation y est la plus critique.
Ms. Denton a modéré la table ronde de haut niveau au cours de laquelle des experts avertis ont abordé plusieurs questions relatives aux différents aspects du thème de la journée. Il s'agit notamment de « l'agriculture dans les négociations sur le changement climatique » développé par M. Fred Kossan du Malawi; « intégrer l'adaptation au changement climatique dans l' agenda africain de développement agricole », présenté par le Dr Ayalneh Bogale de la CUA , « la recherche innovatrice et les technologies d'adaptation au changement climatique dans l'agriculture africaine » par le Dr Tom Owiyo de la CEA , et « les options de financement d'adaptation au changement climatique dans l'agriculture africaine » soutenu par le M. Anthony Nyong de la BAD.
Le panel a également parlé des options disponibles pour le financement d'adaptation et d'autres co- bénéfices générés par le secteur agricole pour soutenir les investissements qui aident les pays africains à adopter des voies de croissance à faible intensité carbonique pour le développement agricole et l'élimination de la faim.
SOURCE Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique
Ms. Denton est le coordinateur du Centre africain pour les politiques en matière de climat (CAPC) et directrice par intérim de la Division des nouvelles initiatives de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).
Pour Ms. Denton, « l'agriculture et le changement climatique sont extrêmement liés et le changement climatique a d'importants effets sur l'agriculture ».
«Les impacts négatifs des changements climatiques vont éroder davantage la capacité des agriculteurs pauvres et des producteurs de produits agricoles qui auront du mal à s'adapter à l'évolution des conditions climatiques, notamment la variabilité du climat », a-t-elle déploré.
"Un appui technique et financier sont nécessaires pour traiter les dommages causés par les changements climatiques et soutenir les activités d'adaptation des agriculteurs africains", souligne Denton, indiquant que ces efforts peuvent être mis en œuvre dans un cadre qui stimule et promeut une agriculture à faible émission de carbone.
Ms. Denton a expliqué que l'intégration de l'adaptation dans les programmes de transformation agricole des pays africains doit se concentrer sur l'intégration de l'adaptation dans le Programme de développement agricole en Afrique (PDAA).
Elle se réjouit de ce que reconnaissant la contribution importante du secteur agricole dans les économies africaines, secteur qui occupe près de 75 pour cent de la population, un certain nombre de pays africains ont pris des mesures proactives pour accroître les investissements dans le secteur.
Entre autres initiatives saluées par Denton, les Programme d'action nationaux d'adaptation ( PANA ), les plans nationaux d'investissement agricole ( PNIA ), ainsi que des plans d'adaptation nationaux (PAN ).
Elle en appelle à une meilleure compréhension des programmes d'adaptation, des plans d'investissement et l'intégration de l'adaptation aux changements climatiques dans le programme de transformation de l'agriculture africaine.
Parlant des recherches, des innovations et de la technologie pour l'adaptation aux changements climatiques en Afrique, Ms. Denton affirme que «le rôle des systèmes de recherche et d'innovation dans la production des preuves plus précises et des solutions possibles qui emploient des personnes vulnérables à s'adapter au changement climatique ne peut pas être surestimé ».
«Même si les découvertes scientifiques récentes confirment que les changements climatiques provoqué par l'homme soient déjà en cours, et ses effets se font sentir dans de nombreux endroits, il existe encore des lacunes de connaissances sur la façon d'y faire face et de s'y adapter, en fonction des variations temporelles et spatiales ", souligne-t-elle.
Les recherches sur les changements climatiques et l'adaptation visent à répondre à ces lacunes. Les chercheurs africains, des intervenants communautaires, des praticiens du secteur privé et les décideurs doivent s'efforcer de faire progresser une meilleure compréhension de ce défi, ajoute-t-elle.
En Afrique l'agriculture est le premier secteur en termes de produit intérieur brut ( PIB) et de pourvoyeur d'emploi. La population mondiale devrait passer à 9 milliards en 2050, et les experts s'accordent à dire que la production agricole devra augmenter de 70 pour cent pour nourrir le monde.
Étant donné que l'Afrique dispose des 60 pour cent des terres disponible inexploitées de la planète, l'agriculture pourra contribuer fortement à la transformation inclusive pour le développement de l'Afrique, soutient Ms. Denton.
Toutefois, déplore-t-elle, le secteur reste sérieusement affectée par les impacts des changements climatiques et la nécessité d'adaptation y est la plus critique.
Ms. Denton a modéré la table ronde de haut niveau au cours de laquelle des experts avertis ont abordé plusieurs questions relatives aux différents aspects du thème de la journée. Il s'agit notamment de « l'agriculture dans les négociations sur le changement climatique » développé par M. Fred Kossan du Malawi; « intégrer l'adaptation au changement climatique dans l' agenda africain de développement agricole », présenté par le Dr Ayalneh Bogale de la CUA , « la recherche innovatrice et les technologies d'adaptation au changement climatique dans l'agriculture africaine » par le Dr Tom Owiyo de la CEA , et « les options de financement d'adaptation au changement climatique dans l'agriculture africaine » soutenu par le M. Anthony Nyong de la BAD.
Le panel a également parlé des options disponibles pour le financement d'adaptation et d'autres co- bénéfices générés par le secteur agricole pour soutenir les investissements qui aident les pays africains à adopter des voies de croissance à faible intensité carbonique pour le développement agricole et l'élimination de la faim.
SOURCE Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique