Mme Russell a tenu ces propos le 20 février lors de la publication du rapport de la Banque mondiale sur l'égalité hommes-femmes dans l'emploi, intitulé Gender at Work, et qu'elle a qualifié de « feuille de route globale » pour l'autonomisation économique des femmes.
Selon Mme Russell, l'arrivée des femmes sur le marché du travail dans la deuxième moitié du XXe siècle a entraîné une croissance considérable dans la plupart des économies des pays développés. Aux États-Unis, par exemple, les femmes sont aujourd'hui propriétaires de 30 % des petites entreprises du pays, responsables d'un chiffre d'affaires annuel de mille milliard deux cents millions de dollars.
En Europe, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a constaté que la réduction progressive de l'écart entre les hommes et les femmes sur le marché du travail avait été responsable d'un quart de la croissance économique annuel du produit intérieur brut (PIB) du continent aux cours des deux dernières décennies, a précisé Mme Russell. Par ailleurs, la Banque mondiale a constaté qu'en Amérique latine et aux Caraïbes, le niveau de la pauvreté aurait été supérieur de 30 % à son taux enregistré en 2010 en l'absence des contributions des femmes.
L'étude de la Banque mondiale a déterminé qu'en dépit des preuves de plus en plus nombreuses montrant que l'autonomisation des femmes apporte des avantages tant à celles-ci qu'aux familles, aux entreprises et aux communautés, le taux de participation des femmes à la main-d'œuvre est resté environ le même au cours des 30 dernières années, enregistrant une légère baisse de 57 % à 55 % dans le monde.
Les femmes assurent près de 60 % du travail non rémunéré dans le monde et la moitié des emplois du secteur informel, a dit Mme Russell. « Cela signifie qu'elles sont moins susceptibles d'être protégées par le droit du travail en vigueur, de pouvoir former des syndicats ou de mener des négociations pour de meilleurs salaires, et de bénéficier de plans de protection sociale », a-t-elle souligné.
Le rapport indique également que, dans de nombreux pays, les femmes sont limitées par leur manque de mobilité, leur manque de compétences et leur vulnérabilité à la violence.
Son importance, a souligné Mme Russell, tient au fait qu'il « examine les moyens d'égaliser les chances par le biais d'actions des pouvoirs publics, et tient compte du cycle de vie de la femme - de l'enfance aux années avancées en passant par l'âge productif - dans la mise en place d'une politique à long terme ».
En outre, le rapport se penche sur les mesures que le secteur privé peut entreprendre grâce à un leadership proactif et à l'innovation, a ajouté Mme Russell. « Comme c'est le secteur privé qui fournit le plus d'emplois dans le secteur formel de la plupart des pays, a-t-elle dit, il est d'une importance cruciale de donner la priorité aux efforts visant à assurer l'égalité hommes-femmes et le respect de l'ensemble des droits sur le lieu de l'emploi, et ce dans les opérations tant internes qu'externes. »
Mme Russell a rappelé que le secrétaire d'État John Kerry avait fait de l'autonomisation économique une pièce maîtresse de la politique étrangère américaine. Elle a également cité les nombreuses initiatives que le président Obama a lancées pour aider les femmes et les filles, parmi lesquelles figurent :
- The Equal Futures Partnership, ou partenariat pour un avenir égal, qui est une initiative multilatérale comptant à ce jour 25 États membres, attachés à la mise en œuvre de réformes juridiques, réglementaires et de politiques visant à assurer l'entière participation des femmes à la vie publique et aux débouchés économiques.
- Tech Girls, qui fournit une formation technique aux jeunes filles au Moyen-Orient qui aspirent à devenir informaticiennes.
- The Fortune Global Women's Mentoring Partnership, partenariat qui cible les femmes cadres.
- Women Entrepreneurs in the Americas, qui vise à mettre de la formation, du mentorat et un accès aux services financiers à la disposition des petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes.
- African Women's Entrepreneurship Program, ou programme pour l'entrepreneuriat féminin en Afrique (AWEP), qui autonomise les entrepreneures africaines en élargissant les possibilités d'exportation et d'investissement aux États-Unis par l'Afrique subsaharienne.
« Parvenir à une prospérité mondiale inclusive n'est possible qu'à condition - et c'est une condition de taille - que nous fassions des progrès spectaculaires pour ce qui est de réduire l'écart hommes-femmes au travail », a dit Mme Russell.
« Notre potentiel économique commun est prometteur mais pour le réaliser, nous devons encourager, cultiver et mobiliser le talent et la productivité inusités des femmes dans le monde entier. Cela doit se produire dans chaque pays et sur chaque continent », a-t-elle insisté.
Le texte intégral (PDF, 2.5MB), en anglais, du rapport de la Banque mondiale Gender at Work est disponible sur le site de cette organisation.
Selon Mme Russell, l'arrivée des femmes sur le marché du travail dans la deuxième moitié du XXe siècle a entraîné une croissance considérable dans la plupart des économies des pays développés. Aux États-Unis, par exemple, les femmes sont aujourd'hui propriétaires de 30 % des petites entreprises du pays, responsables d'un chiffre d'affaires annuel de mille milliard deux cents millions de dollars.
En Europe, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a constaté que la réduction progressive de l'écart entre les hommes et les femmes sur le marché du travail avait été responsable d'un quart de la croissance économique annuel du produit intérieur brut (PIB) du continent aux cours des deux dernières décennies, a précisé Mme Russell. Par ailleurs, la Banque mondiale a constaté qu'en Amérique latine et aux Caraïbes, le niveau de la pauvreté aurait été supérieur de 30 % à son taux enregistré en 2010 en l'absence des contributions des femmes.
L'étude de la Banque mondiale a déterminé qu'en dépit des preuves de plus en plus nombreuses montrant que l'autonomisation des femmes apporte des avantages tant à celles-ci qu'aux familles, aux entreprises et aux communautés, le taux de participation des femmes à la main-d'œuvre est resté environ le même au cours des 30 dernières années, enregistrant une légère baisse de 57 % à 55 % dans le monde.
Les femmes assurent près de 60 % du travail non rémunéré dans le monde et la moitié des emplois du secteur informel, a dit Mme Russell. « Cela signifie qu'elles sont moins susceptibles d'être protégées par le droit du travail en vigueur, de pouvoir former des syndicats ou de mener des négociations pour de meilleurs salaires, et de bénéficier de plans de protection sociale », a-t-elle souligné.
Le rapport indique également que, dans de nombreux pays, les femmes sont limitées par leur manque de mobilité, leur manque de compétences et leur vulnérabilité à la violence.
Son importance, a souligné Mme Russell, tient au fait qu'il « examine les moyens d'égaliser les chances par le biais d'actions des pouvoirs publics, et tient compte du cycle de vie de la femme - de l'enfance aux années avancées en passant par l'âge productif - dans la mise en place d'une politique à long terme ».
En outre, le rapport se penche sur les mesures que le secteur privé peut entreprendre grâce à un leadership proactif et à l'innovation, a ajouté Mme Russell. « Comme c'est le secteur privé qui fournit le plus d'emplois dans le secteur formel de la plupart des pays, a-t-elle dit, il est d'une importance cruciale de donner la priorité aux efforts visant à assurer l'égalité hommes-femmes et le respect de l'ensemble des droits sur le lieu de l'emploi, et ce dans les opérations tant internes qu'externes. »
Mme Russell a rappelé que le secrétaire d'État John Kerry avait fait de l'autonomisation économique une pièce maîtresse de la politique étrangère américaine. Elle a également cité les nombreuses initiatives que le président Obama a lancées pour aider les femmes et les filles, parmi lesquelles figurent :
- The Equal Futures Partnership, ou partenariat pour un avenir égal, qui est une initiative multilatérale comptant à ce jour 25 États membres, attachés à la mise en œuvre de réformes juridiques, réglementaires et de politiques visant à assurer l'entière participation des femmes à la vie publique et aux débouchés économiques.
- Tech Girls, qui fournit une formation technique aux jeunes filles au Moyen-Orient qui aspirent à devenir informaticiennes.
- The Fortune Global Women's Mentoring Partnership, partenariat qui cible les femmes cadres.
- Women Entrepreneurs in the Americas, qui vise à mettre de la formation, du mentorat et un accès aux services financiers à la disposition des petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes.
- African Women's Entrepreneurship Program, ou programme pour l'entrepreneuriat féminin en Afrique (AWEP), qui autonomise les entrepreneures africaines en élargissant les possibilités d'exportation et d'investissement aux États-Unis par l'Afrique subsaharienne.
« Parvenir à une prospérité mondiale inclusive n'est possible qu'à condition - et c'est une condition de taille - que nous fassions des progrès spectaculaires pour ce qui est de réduire l'écart hommes-femmes au travail », a dit Mme Russell.
« Notre potentiel économique commun est prometteur mais pour le réaliser, nous devons encourager, cultiver et mobiliser le talent et la productivité inusités des femmes dans le monde entier. Cela doit se produire dans chaque pays et sur chaque continent », a-t-elle insisté.
Le texte intégral (PDF, 2.5MB), en anglais, du rapport de la Banque mondiale Gender at Work est disponible sur le site de cette organisation.