Il s’exprimait lors de l’ouverture de la première conférence sur l’initiative de la GMV organisée par l’Union Africaine et la Banque mondiale. Selon lui, la Banque mondiale supporte la vision déclinée dans la GMV qui entend réduire la pauvreté, l’insécurité alimentaire à travers la restauration des terres dégradées de plusieurs pays africains. « 300 millions de personnes vivent sur des terres arides en Afrique de l’Ouest et de l’Est »,avance M. Saghir. Il ajoute qu’avec tous ces défis, des poches de pauvreté se multiplient, sans compter le déplacement des populations occasionné par des catastrophes naturelles.
Pour sa part, M. Djim Adoum le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a laissé entendre que « la dégradation des terres en Afrique constitue une entrave à la croissance économique ». A ses yeux, plus de 3% de la croissance agricole est perdu chaque année en Afrique du fait de cette dégradation, soit 9 milliards de dollars US.
En ouvrant la première conférence de l’initiative de la GMV, M. Abdoulaye Baldé le ministre de l’environnement et du développement durable a laissé entendre que cette rencontre « a toutes les chances de tenir sa promesse ». Il en veut pour preuve que tous les pays du Sahara, du Sahel, les partenaires et experts sont présents à Dakar. De plus, ajoute-t-il, la rencontre se tient dans un contexte marqué par la prise de conscience des problèmes environnementaux et de développement durable. De l’avis du ministre, la GMV va au-delà de l’édification d’une bande verte. Il s’agit d’assurer les conditions de survie et de développement des populations des 20 pays africains concernés.
El Hadj Diakhaté
Pour sa part, M. Djim Adoum le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a laissé entendre que « la dégradation des terres en Afrique constitue une entrave à la croissance économique ». A ses yeux, plus de 3% de la croissance agricole est perdu chaque année en Afrique du fait de cette dégradation, soit 9 milliards de dollars US.
En ouvrant la première conférence de l’initiative de la GMV, M. Abdoulaye Baldé le ministre de l’environnement et du développement durable a laissé entendre que cette rencontre « a toutes les chances de tenir sa promesse ». Il en veut pour preuve que tous les pays du Sahara, du Sahel, les partenaires et experts sont présents à Dakar. De plus, ajoute-t-il, la rencontre se tient dans un contexte marqué par la prise de conscience des problèmes environnementaux et de développement durable. De l’avis du ministre, la GMV va au-delà de l’édification d’une bande verte. Il s’agit d’assurer les conditions de survie et de développement des populations des 20 pays africains concernés.
El Hadj Diakhaté