Ces fonds font partie d'un engagement de 100 millions de dollars pris par la Banque mondiale en janvier 2014 pour aider à rétablir les services essentiels du gouvernement et fournir la nourriture, les soins de santé et les autres approvisionnements de base dont la population de la République centrafricaine a cruellement besoin après les violences qui ont ravagé leur pays ces derniers mois, entraînant le déplacement de 25 % de la population.
Le financement, qui prendra la forme d'un crédit de l'Association internationale de développement (IDA), permettra d'apporter un appui aux activités du Projet d'intervention d'urgence en réponse à la crise alimentaire et de relance de l'agriculture. Ce nouveau projet a deux priorités. La première sera de rétablir les activités et les moyens de subsistance détruits par les conflits en cours tout en apportant une réponse à la grave crise alimentaire qui frappe le pays. La seconde sera de renforcer les efforts visant à redynamiser le secteur agricole du pays en prévision de la prochaine saison des semailles, qui débute en mars 2014.
Ces deux composantes reposeront sur un partenariat étroit avec le système des Nations Unies, en particulier le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
« Les affrontements et les violences qui font rage dans le pays depuis le mois d'août 2013 ont entraîné le déplacement de parties importantes de la population et une crise humanitaire chaque jour plus profonde, indique Gregor Binkert, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République centrafricaine. Avec ces fonds d'urgence, le Groupe de la Banque mondiale s'engage à travailler main dans la main avec le gouvernement de transition de la République centrafricaine et d'autres partenaires de développement, en particulier le PAM et la FAO, pour répondre aux besoins énormes en matière de sécurité alimentaire et de production agricole pendant la prochaine saison des pluies ».
Le financement améliorera l'accès à la nourriture des personnes ciblées, l'accent étant mis sur les enfants ; il bénéficiera à environ 220 000 jeunes enfants (de 6 à 59 mois), ce qui permettra d'éviter un pic de malnutrition. Il fournira en outre des compléments alimentaires ciblés à 7 500 femmes enceintes et allaitantes et à 33 500 enfants âgés de 6 à 59 mois qui souffrent de malnutrition modérée à aigüe. Dans les écoles qui ont rouvert leurs portes, la distribution de repas scolaires à 197 000 élèves incitera les enfants à revenir à l'école et favorisera leur développement éducatif.
« Ce projet nous permet d'intervenir rapidement dans une situation de conflit et de violence, en faisant fond sur l'expérience exposée dans le Rapport sur le développement dans le monde de 2011, dont le thème était la sécurité et le développement, explique Manievel Sene, chef d'équipe du projet. Il permet en particulier de tirer le meilleur parti des capacités essentielles et des possibilités d'accès de l'ONU pour préserver le capital humain et empêcher que la situation ne continue de se détériorer en République centrafricaine, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l'ensemble de la sous-région de l'Afrique centrale. C'est important, car cela nous permettra d'envoyer rapidement un signal indiquant que la situation est en voie de normalisation ; les interventions de relèvement d'urgence sont indissociables d'une présence élargie de maintien de la paix ».
Le projet proposé contribuera à relancer et à étendre la production alimentaire grâce à de nouvelles semences et à de nouveaux engrais, et aidera les semenciers et les producteurs locaux, en particulier les femmes.
* L'Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, atténuent les inégalités et améliorent les conditions de vie des populations. L'IDA est l'un des principaux bailleurs d'aide aux 82 pays les plus déshérités du monde, dont 40 se trouvent en Afrique. Les ressources de l'IDA bénéficient concrètement à 1,8 milliard de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Entre 2003 et 2013, l'IDA a fourni 256 millions de dollars de financement en faveur de 3 787 projets en Afrique subsaharienne, bénéficiant ainsi, en moyenne, à 36 pays africains chaque année.
Le financement, qui prendra la forme d'un crédit de l'Association internationale de développement (IDA), permettra d'apporter un appui aux activités du Projet d'intervention d'urgence en réponse à la crise alimentaire et de relance de l'agriculture. Ce nouveau projet a deux priorités. La première sera de rétablir les activités et les moyens de subsistance détruits par les conflits en cours tout en apportant une réponse à la grave crise alimentaire qui frappe le pays. La seconde sera de renforcer les efforts visant à redynamiser le secteur agricole du pays en prévision de la prochaine saison des semailles, qui débute en mars 2014.
Ces deux composantes reposeront sur un partenariat étroit avec le système des Nations Unies, en particulier le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
« Les affrontements et les violences qui font rage dans le pays depuis le mois d'août 2013 ont entraîné le déplacement de parties importantes de la population et une crise humanitaire chaque jour plus profonde, indique Gregor Binkert, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République centrafricaine. Avec ces fonds d'urgence, le Groupe de la Banque mondiale s'engage à travailler main dans la main avec le gouvernement de transition de la République centrafricaine et d'autres partenaires de développement, en particulier le PAM et la FAO, pour répondre aux besoins énormes en matière de sécurité alimentaire et de production agricole pendant la prochaine saison des pluies ».
Le financement améliorera l'accès à la nourriture des personnes ciblées, l'accent étant mis sur les enfants ; il bénéficiera à environ 220 000 jeunes enfants (de 6 à 59 mois), ce qui permettra d'éviter un pic de malnutrition. Il fournira en outre des compléments alimentaires ciblés à 7 500 femmes enceintes et allaitantes et à 33 500 enfants âgés de 6 à 59 mois qui souffrent de malnutrition modérée à aigüe. Dans les écoles qui ont rouvert leurs portes, la distribution de repas scolaires à 197 000 élèves incitera les enfants à revenir à l'école et favorisera leur développement éducatif.
« Ce projet nous permet d'intervenir rapidement dans une situation de conflit et de violence, en faisant fond sur l'expérience exposée dans le Rapport sur le développement dans le monde de 2011, dont le thème était la sécurité et le développement, explique Manievel Sene, chef d'équipe du projet. Il permet en particulier de tirer le meilleur parti des capacités essentielles et des possibilités d'accès de l'ONU pour préserver le capital humain et empêcher que la situation ne continue de se détériorer en République centrafricaine, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l'ensemble de la sous-région de l'Afrique centrale. C'est important, car cela nous permettra d'envoyer rapidement un signal indiquant que la situation est en voie de normalisation ; les interventions de relèvement d'urgence sont indissociables d'une présence élargie de maintien de la paix ».
Le projet proposé contribuera à relancer et à étendre la production alimentaire grâce à de nouvelles semences et à de nouveaux engrais, et aidera les semenciers et les producteurs locaux, en particulier les femmes.
* L'Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, atténuent les inégalités et améliorent les conditions de vie des populations. L'IDA est l'un des principaux bailleurs d'aide aux 82 pays les plus déshérités du monde, dont 40 se trouvent en Afrique. Les ressources de l'IDA bénéficient concrètement à 1,8 milliard de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Entre 2003 et 2013, l'IDA a fourni 256 millions de dollars de financement en faveur de 3 787 projets en Afrique subsaharienne, bénéficiant ainsi, en moyenne, à 36 pays africains chaque année.