« Plusieurs études ont montré qu'il y a plus de scientifiques africains sur le sol américain qu'en Afrique ». Ce constat amer est fait par l'ambassadeur sénégalais du Next Einstein Forum (NEF) qui est une initiative de l'Institut panafricain des Sciences mathématiques (AIMS).
M. Assane Fall qui juge cet état de fait inconcevable se réjouit en qualifiant le NEF qui se tient tous les deux ans, de plateforme mondiale permettant l'Afrique de devenir leader dans le domaine de la science.
Il juge l'option prise de placer les jeunes aux cœurs des réflexions. D'où le choix du thème « Cultures scientifiques chez les jeunes », de l'édition 2017 de la Semaine Africaine des Sciences.
Dans la même veine, le NEF lève tous les verrous pour l'accès des femmes dans les sciences. Une option d'autant plus judicieuse du moment que 40% des lauréats et ambassadeurs du NEF sont des femmes.
Dans la logique d'inverser la tendance et stopper la saignée, il conviendra de mettre en exergue les avancées technologiques et scientifiques africaines et promouvoir les jeunes et les femmes dans les sciences.
Ce qui entre en droite ligne de la semaine africaine des sciences dont l'objectif principal est de développer les scientifiques et les technologues de demain en engageant les écoliers et les jeunes dans des activités scientifiques tels que les caravanes scientifiques et les hackathons. « Nos activités démontreront également l'impact critique de la science dans la vie quotidienne », souligne M. Fall.
Ainsi sur le long terme, déclare Thierry Zomahoun, Président et Directeur Général d'AIMS et Président du NEF, « nous espérons catalyser les investissements dans la recherche et le développement et vulgariser les sciences ».
Ce qui sonne comme un clin d'œil fait au secteur privé en l'invitant à investir davantage dans les sciences.
Le NEF cache mal son ambition à développer la science en Afrique. C'est ainsi qu'il compte à l'avenir élargir la portée de la semaine africaine des sciences à 30 pays en 2018 et à tous les 54 pays du continent d'ici 2020.
Au-delà des chiffres, poursuivent les initiateurs de cet événement, le NEF espère que la semaine africaine des sciences va grandir pour englober des activités majeures dans les écoles et les universités et aboutir à la collaboration concrète entre le milieu de la recherche et le secteur privé.
Conformément à la déclaration de Dakar du NEF, publiée lors la première rencontre biennale internationale du NFE, tenue à Dakar, au Sénégal, confient les organisateurs de l'événement, la Semaine Africaine des Sciences va mettre l'engagement public au cœur des efforts pour avancer l'agenda scientifique africain.
Avant de rappeler que la prochaine édition de la rencontre internationale du NEF se tiendra à Kigali en mars 2018 sous le patronage de Paul Kagame, président du Rwanda.
Au Sénégal, la Semaine africaine des sciences qui se poursuit jusqu'au 18 juin prochain prévoit des activités scientifiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis mais aussi dans d'autres écoles du pays.
Allafrica.com
M. Assane Fall qui juge cet état de fait inconcevable se réjouit en qualifiant le NEF qui se tient tous les deux ans, de plateforme mondiale permettant l'Afrique de devenir leader dans le domaine de la science.
Il juge l'option prise de placer les jeunes aux cœurs des réflexions. D'où le choix du thème « Cultures scientifiques chez les jeunes », de l'édition 2017 de la Semaine Africaine des Sciences.
Dans la même veine, le NEF lève tous les verrous pour l'accès des femmes dans les sciences. Une option d'autant plus judicieuse du moment que 40% des lauréats et ambassadeurs du NEF sont des femmes.
Dans la logique d'inverser la tendance et stopper la saignée, il conviendra de mettre en exergue les avancées technologiques et scientifiques africaines et promouvoir les jeunes et les femmes dans les sciences.
Ce qui entre en droite ligne de la semaine africaine des sciences dont l'objectif principal est de développer les scientifiques et les technologues de demain en engageant les écoliers et les jeunes dans des activités scientifiques tels que les caravanes scientifiques et les hackathons. « Nos activités démontreront également l'impact critique de la science dans la vie quotidienne », souligne M. Fall.
Ainsi sur le long terme, déclare Thierry Zomahoun, Président et Directeur Général d'AIMS et Président du NEF, « nous espérons catalyser les investissements dans la recherche et le développement et vulgariser les sciences ».
Ce qui sonne comme un clin d'œil fait au secteur privé en l'invitant à investir davantage dans les sciences.
Le NEF cache mal son ambition à développer la science en Afrique. C'est ainsi qu'il compte à l'avenir élargir la portée de la semaine africaine des sciences à 30 pays en 2018 et à tous les 54 pays du continent d'ici 2020.
Au-delà des chiffres, poursuivent les initiateurs de cet événement, le NEF espère que la semaine africaine des sciences va grandir pour englober des activités majeures dans les écoles et les universités et aboutir à la collaboration concrète entre le milieu de la recherche et le secteur privé.
Conformément à la déclaration de Dakar du NEF, publiée lors la première rencontre biennale internationale du NFE, tenue à Dakar, au Sénégal, confient les organisateurs de l'événement, la Semaine Africaine des Sciences va mettre l'engagement public au cœur des efforts pour avancer l'agenda scientifique africain.
Avant de rappeler que la prochaine édition de la rencontre internationale du NEF se tiendra à Kigali en mars 2018 sous le patronage de Paul Kagame, président du Rwanda.
Au Sénégal, la Semaine africaine des sciences qui se poursuit jusqu'au 18 juin prochain prévoit des activités scientifiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis mais aussi dans d'autres écoles du pays.
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