Ce sont près de 2000 participants qui ont répondu présent à l'événement dont le point d'orgue était le marché africain de l'investissement. L'occasion était donc propice aux rencontres et aux échanges pour les 1200 opérateurs économiques et institutionnels de 15 pays africains qui ont pris part à ce Forum placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
S'exprimant à cette occasion, organisée sous le thème «Le temps d'investir», Amadou Gon Coulibaly, ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de Côte d'Ivoire, a indiqué que les réformes, qui ont favorisé l'attractivité économique et financière de la destination Côte d'Ivoire auprès des investisseurs et partenaires internationaux, comprennent notamment l'adoption d'un nouveau Code des investissements plus attractif et compétitif, la création d'un Guichet unique de l'investissement, qui permet de créer une entreprise en 24 heures ou encore l'octroi de l'agrément ayants droit du Code d'investissement en 21 jours.
Pour sa part, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, a mis l'accent sur les travaux de ce Forum, placés sous le signe du pragmatisme et de l'efficacité, qui se proposent de faire émerger par des dialogues public-privé riches et intenses, des projets de partenariat et d'investissement concrets dans les domaines de l'énergie, de l'agrobusiness et des infrastructures.
Dans ce sens, le ministre a souligné l'impératif d'accélérer l'intégration économique via la signature tant de l'accord de partenariat économique préférentiel entre le Maroc et l'Union économique et monétaire ouest-africaine que de l'accord commercial préférentiel entre le Maroc et la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, notant que ces accords sont les garants d'un développement significatif, dans une logique win-win.
De son côté, Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank, a rappelé, que lors des deux précédentes éditions du Forum, plus de 6000 rendez-vous d'affaires ont été menés entre plus de 2200 opérateurs économiques de 13 pays africains, donnant lieu à des échanges commerciaux inédits et de multiples opportunités d'investissement et de partenariat.
La crise financière internationale, a-t-il poursuivi, a accéléré les changements et nous a fait entrer dans un univers de haute volatilité (volatilité du pétrole, des métaux et des soft commodités, volatilités des devises, des cycles économiques, de la hiérarchie même des puissances économiques). Dans cet univers, constate-t-il, en proie au changement constant et accéléré, notre continent a également changé notant que sa forte croissance économique et démographique, ses ressources naturelles et agricoles, sa classe émergente de nouveaux consommateurs en font certes de plus en plus un relais de croissance pour les investisseurs internationaux, voire même la « nouvelle frontière ». Et de préciser que l'Afrique a, toutefois, changé car elle sort des schémas du passé pour entrer dans une dynamique de transformation profonde.
Cette opportunité inédite, fait-on savoir, a permis l'organisation de rencontres B to B ainsi que des tables rondes pour discuter notamment du développement économique et social du continent africain.
Ils ont dit Zahra Maafiri, DG du Centre marocain de promotion des exportations "Maroc Export":
«Les atouts économiques en matière de richesse et de ressources humaines, la transformation économique dans le continent africain et la situation politique de plus en plus stable font de l'Afrique le continent de l'avenir.
Le Maroc est conscient de l'importance de ses relations avec des pays africains d'autant plus que le gouvernement a procédé à des réformes pour faciliter les échanges commerciaux avec ces pays».
Mohamed Abbou, ministre du Commerce extérieur :
«Les acteurs économiques jouent un rôle important dans la promotion de la coopération entre les pays africains, soulignant que ce forum est une occasion idoine pour développer des partenariats économiques entre les hommes d'affaires africains dans divers domaines et ce, dans le cadre de la coopération Sud-Sud».
Désiré Guedon, ministre gabonais de l'Energie et des Ressources hydrauliques :
«Pour atteindre les objectifs d'une coopération dans le domaine de l'énergie, je lance un appel pour suivre "l'expérience importante marocaine" dans le domaine des énergies renouvelables. Mon pays a développé des programmes et des plans pour diversifier les ressources afin de parvenir à un développement équilibré.»
Amadou Ba, ministre sénégalais de l'Economie et des Finances :
«Les enjeux économiques fixés par notre pays se résument en la réalisation d'une émergence de plusieurs domaines économiques. Et je salue profondément les liens "solides et historiques" qui unissent le Royaume du Maroc et le Sénégal.»
Meryem Bensalah Chaqroun, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) :
«Le développement d'une vision partagée entre les pays du continent contribuera à réaliser une intégration économique, atteindre des taux de croissance élevés et renforcer la coopération bilatérale et multilatérale. J'estime que les petites et moyennes entreprises constituent la base de cette intégration en plus de la formation des jeunes Africains afin de participer au développement du continent».
Amadou Gon Coulibaly, ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence ivoirienne :
«Le plan de développement de la Côte d'Ivoire a pour objectif principal de faire du pays une puissance émergente à l'horizon 2020. La vision du président Alassane Ouattara de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent s'est traduite par l'élaboration de ce plan qui définit un processus de développement global et sectoriel en fixant les priorités et les résultats attendus. Ce plan, qui constitue un outil de coordination, de programmation et de suivi des projets de développement, vise à atteindre l'efficacité dans les interventions publiques avec comme objectif l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. La mise en œuvre de ce plan a permis la réalisation d'un taux de croissance soutenu de 9% en 2014 et l'amélioration du taux du PIB par habitant de l'ordre de 20%. Ces résultats ont contribué à l'emplacement de la Côte d'Ivoire parmi le groupe des pays à forte croissance au niveau africain et international, et ce selon le FMI. Aussi, plusieurs facteurs contribuent à la réussite de ce plan et promettent de nouvelles perspectives de croissance, notamment la stabilité politique, la sécurité, le cadre macro-économique favorable, le développement des infrastructures, ainsi qu'un accès privilégié aux marchés régionaux, notamment celui de la CEDEAO qui compte plus de 300 millions de consommateurs. Dans ce cadre, il est à noter que l'ensemble des secteurs d'activité contribuent à la croissance de l'économie ivoirienne, à leur tête le secteur agricole qui représente 35% du PIB».
Jean-Claude Brou, ministre ivoirien de l'Industrie et des Mines :
«Le secteur industriel, qui représente 25% du PIB, connaît une véritable dynamique avec une forte croissance et une valeur ajoutée qui a plus que doublé en 2 ans. Il faut savoir que le plan de développement vise à renforcer la contribution de l'industrie dans le PIB. Pour ce faire, le plan a fait de l'encouragement du secteur privé un pilier fondamental, et ce à travers des incitations fiscales et foncières, un appui ciblé et des avantages comparatifs au profit des investisseurs.
En ce qui concerne l'attrait des investissements, je rappelle les atouts et potentialités du pays en cette matière, notamment les opportunités qui se présentent dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, du BTP et des industries manufacturières. Aussi, j'insiste sur les différentes réformes entreprises par mon pays, notamment en matière d'amélioration du climat des affaires. La Côte d'Ivoire figure parmi les 10 pays du monde ayant mis en place le plus grand nombre de réformes dans ce domaine».
Liberation/allafrica.com
S'exprimant à cette occasion, organisée sous le thème «Le temps d'investir», Amadou Gon Coulibaly, ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de Côte d'Ivoire, a indiqué que les réformes, qui ont favorisé l'attractivité économique et financière de la destination Côte d'Ivoire auprès des investisseurs et partenaires internationaux, comprennent notamment l'adoption d'un nouveau Code des investissements plus attractif et compétitif, la création d'un Guichet unique de l'investissement, qui permet de créer une entreprise en 24 heures ou encore l'octroi de l'agrément ayants droit du Code d'investissement en 21 jours.
Pour sa part, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, a mis l'accent sur les travaux de ce Forum, placés sous le signe du pragmatisme et de l'efficacité, qui se proposent de faire émerger par des dialogues public-privé riches et intenses, des projets de partenariat et d'investissement concrets dans les domaines de l'énergie, de l'agrobusiness et des infrastructures.
Dans ce sens, le ministre a souligné l'impératif d'accélérer l'intégration économique via la signature tant de l'accord de partenariat économique préférentiel entre le Maroc et l'Union économique et monétaire ouest-africaine que de l'accord commercial préférentiel entre le Maroc et la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, notant que ces accords sont les garants d'un développement significatif, dans une logique win-win.
De son côté, Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank, a rappelé, que lors des deux précédentes éditions du Forum, plus de 6000 rendez-vous d'affaires ont été menés entre plus de 2200 opérateurs économiques de 13 pays africains, donnant lieu à des échanges commerciaux inédits et de multiples opportunités d'investissement et de partenariat.
La crise financière internationale, a-t-il poursuivi, a accéléré les changements et nous a fait entrer dans un univers de haute volatilité (volatilité du pétrole, des métaux et des soft commodités, volatilités des devises, des cycles économiques, de la hiérarchie même des puissances économiques). Dans cet univers, constate-t-il, en proie au changement constant et accéléré, notre continent a également changé notant que sa forte croissance économique et démographique, ses ressources naturelles et agricoles, sa classe émergente de nouveaux consommateurs en font certes de plus en plus un relais de croissance pour les investisseurs internationaux, voire même la « nouvelle frontière ». Et de préciser que l'Afrique a, toutefois, changé car elle sort des schémas du passé pour entrer dans une dynamique de transformation profonde.
Cette opportunité inédite, fait-on savoir, a permis l'organisation de rencontres B to B ainsi que des tables rondes pour discuter notamment du développement économique et social du continent africain.
Ils ont dit Zahra Maafiri, DG du Centre marocain de promotion des exportations "Maroc Export":
«Les atouts économiques en matière de richesse et de ressources humaines, la transformation économique dans le continent africain et la situation politique de plus en plus stable font de l'Afrique le continent de l'avenir.
Le Maroc est conscient de l'importance de ses relations avec des pays africains d'autant plus que le gouvernement a procédé à des réformes pour faciliter les échanges commerciaux avec ces pays».
Mohamed Abbou, ministre du Commerce extérieur :
«Les acteurs économiques jouent un rôle important dans la promotion de la coopération entre les pays africains, soulignant que ce forum est une occasion idoine pour développer des partenariats économiques entre les hommes d'affaires africains dans divers domaines et ce, dans le cadre de la coopération Sud-Sud».
Désiré Guedon, ministre gabonais de l'Energie et des Ressources hydrauliques :
«Pour atteindre les objectifs d'une coopération dans le domaine de l'énergie, je lance un appel pour suivre "l'expérience importante marocaine" dans le domaine des énergies renouvelables. Mon pays a développé des programmes et des plans pour diversifier les ressources afin de parvenir à un développement équilibré.»
Amadou Ba, ministre sénégalais de l'Economie et des Finances :
«Les enjeux économiques fixés par notre pays se résument en la réalisation d'une émergence de plusieurs domaines économiques. Et je salue profondément les liens "solides et historiques" qui unissent le Royaume du Maroc et le Sénégal.»
Meryem Bensalah Chaqroun, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) :
«Le développement d'une vision partagée entre les pays du continent contribuera à réaliser une intégration économique, atteindre des taux de croissance élevés et renforcer la coopération bilatérale et multilatérale. J'estime que les petites et moyennes entreprises constituent la base de cette intégration en plus de la formation des jeunes Africains afin de participer au développement du continent».
Amadou Gon Coulibaly, ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence ivoirienne :
«Le plan de développement de la Côte d'Ivoire a pour objectif principal de faire du pays une puissance émergente à l'horizon 2020. La vision du président Alassane Ouattara de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent s'est traduite par l'élaboration de ce plan qui définit un processus de développement global et sectoriel en fixant les priorités et les résultats attendus. Ce plan, qui constitue un outil de coordination, de programmation et de suivi des projets de développement, vise à atteindre l'efficacité dans les interventions publiques avec comme objectif l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. La mise en œuvre de ce plan a permis la réalisation d'un taux de croissance soutenu de 9% en 2014 et l'amélioration du taux du PIB par habitant de l'ordre de 20%. Ces résultats ont contribué à l'emplacement de la Côte d'Ivoire parmi le groupe des pays à forte croissance au niveau africain et international, et ce selon le FMI. Aussi, plusieurs facteurs contribuent à la réussite de ce plan et promettent de nouvelles perspectives de croissance, notamment la stabilité politique, la sécurité, le cadre macro-économique favorable, le développement des infrastructures, ainsi qu'un accès privilégié aux marchés régionaux, notamment celui de la CEDEAO qui compte plus de 300 millions de consommateurs. Dans ce cadre, il est à noter que l'ensemble des secteurs d'activité contribuent à la croissance de l'économie ivoirienne, à leur tête le secteur agricole qui représente 35% du PIB».
Jean-Claude Brou, ministre ivoirien de l'Industrie et des Mines :
«Le secteur industriel, qui représente 25% du PIB, connaît une véritable dynamique avec une forte croissance et une valeur ajoutée qui a plus que doublé en 2 ans. Il faut savoir que le plan de développement vise à renforcer la contribution de l'industrie dans le PIB. Pour ce faire, le plan a fait de l'encouragement du secteur privé un pilier fondamental, et ce à travers des incitations fiscales et foncières, un appui ciblé et des avantages comparatifs au profit des investisseurs.
En ce qui concerne l'attrait des investissements, je rappelle les atouts et potentialités du pays en cette matière, notamment les opportunités qui se présentent dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, du BTP et des industries manufacturières. Aussi, j'insiste sur les différentes réformes entreprises par mon pays, notamment en matière d'amélioration du climat des affaires. La Côte d'Ivoire figure parmi les 10 pays du monde ayant mis en place le plus grand nombre de réformes dans ce domaine».
Liberation/allafrica.com