COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, entassés dans des camions de transport de marchandises et couverts de poussière, arrivent à l'Est du Cameroun, fuyant la violence qui a semé la terreur en République Centrafricaine (RCA) depuis Décembre.
Chassées de leurs villages et privées de tous leurs biens, ces familles arrivent au Cameroun avec des vêtements et marmites assemblés à la hâte. Selon la Croix-Rouge Camerounaise, environ 9.000 réfugiés sont actuellement dans les villages frontaliers. Ils dorment pour la plupart sans toit, exposés au froid rude à cette période de l'année et aux piqûres de moustiques. Environ 800 vivent dans une église de Garoua Boulai - où ils dorment à même le sol, dans la modeste salle du centre d'accueil de la paroisse. « Ils ont besoin de nourriture, d'abris, de nattes, de couvertures et de latrines » affirme le père Kevin, curé de la chapelle. « Nous n'avons pas les moyens logistiques et financiers pour couvrir les besoins les plus immédiats de ces personnes qui ont tout perdu. »
Pour survivre, les femmes et les enfants doivent mendier auprès des populations locales qui, malgré leurs revenus modestes, offrent généreusement quelques kilogrammes de riz et de poisson. « Nous survivons grâce à la générosité des populations qui nous donnent au quotidien un peu de nourriture pour nourrir nos enfants. » confie Adawiya Ali Fadel, cette mère de famille centrafricaine. « Nos maris ont été contraints de rester en Centrafrique faute de moyens pour payer les frais de transport exigés par les camionneurs. Nous sommes abandonnés à notre sort et ne pouvons plus travailler pour subvenir aux besoins de nos familles» poursuit Adawiya.
L'accès difficile à l'eau potable et les structures d'assainissement limitées, exposent aussi bien les réfugiés que les populations hôtes aux risques de maladies liées à l'hygiène. L'inaccessibilité aux soins de santé pour les malades et les femmes enceintes, constitue également un problème majeur pour ces réfugiés qui, sont déjà fragilisés par le paludisme qui demeure l'une des causes premières de mortalité en Centrafrique. « Je suis enceinte de sept mois et jusqu'ici je n'ai fait aucune visite prénatale. Notre village a été pillé, mon père est mort au cours des combats, ma mère et moi sommes arrivées ici depuis quelques semaines, mais elle est très malade et nous n'avons pas d'argent pour la soigner » déclare Issa Nathalie, âgée de 17 ans et originaire de Bouar.
La Croix-Rouge Camerounaise a déployé un nombre important de volontaires pour apporter les premiers secours aux réfugiés. « Nos volontaires participent, aux côtés du Haut Commissariat aux Réfugiés à l'enregistrement des nouveaux arrivants. Nous apportons également un soutien psychosocial aux plus vulnérables. Nous avons démarré, avec l'appui de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR), une évaluation en vue de recenser les besoins les plus urgents de ces vulnérables » explique Faustin Tsimi, Directeur de Gestion des Catastrophes de la Croix-Rouge Camerounaise.
La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge a émis en Septembre 2013, un appel d'urgence qui a permis à la Croix-Rouge Camerounaise d'assister 3,200 réfugiés centrafricains à Guiwa Yangamo et Bétaré-Oya à travers la distribution de produits non alimentaires, le soutien psychosocial et l'accès à l'eau potable et l'assainissement. Aujourd'hui, avec l'afflux croissant de nouveaux réfugiés dans la région, les besoins ont triplé. Une évaluation est en cours pour améliorer l'assistance aux milliers d'autres de ces nouveaux arrivants.
Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, entassés dans des camions de transport de marchandises et couverts de poussière, arrivent à l'Est du Cameroun, fuyant la violence qui a semé la terreur en République Centrafricaine (RCA) depuis Décembre.
Chassées de leurs villages et privées de tous leurs biens, ces familles arrivent au Cameroun avec des vêtements et marmites assemblés à la hâte. Selon la Croix-Rouge Camerounaise, environ 9.000 réfugiés sont actuellement dans les villages frontaliers. Ils dorment pour la plupart sans toit, exposés au froid rude à cette période de l'année et aux piqûres de moustiques. Environ 800 vivent dans une église de Garoua Boulai - où ils dorment à même le sol, dans la modeste salle du centre d'accueil de la paroisse. « Ils ont besoin de nourriture, d'abris, de nattes, de couvertures et de latrines » affirme le père Kevin, curé de la chapelle. « Nous n'avons pas les moyens logistiques et financiers pour couvrir les besoins les plus immédiats de ces personnes qui ont tout perdu. »
Pour survivre, les femmes et les enfants doivent mendier auprès des populations locales qui, malgré leurs revenus modestes, offrent généreusement quelques kilogrammes de riz et de poisson. « Nous survivons grâce à la générosité des populations qui nous donnent au quotidien un peu de nourriture pour nourrir nos enfants. » confie Adawiya Ali Fadel, cette mère de famille centrafricaine. « Nos maris ont été contraints de rester en Centrafrique faute de moyens pour payer les frais de transport exigés par les camionneurs. Nous sommes abandonnés à notre sort et ne pouvons plus travailler pour subvenir aux besoins de nos familles» poursuit Adawiya.
L'accès difficile à l'eau potable et les structures d'assainissement limitées, exposent aussi bien les réfugiés que les populations hôtes aux risques de maladies liées à l'hygiène. L'inaccessibilité aux soins de santé pour les malades et les femmes enceintes, constitue également un problème majeur pour ces réfugiés qui, sont déjà fragilisés par le paludisme qui demeure l'une des causes premières de mortalité en Centrafrique. « Je suis enceinte de sept mois et jusqu'ici je n'ai fait aucune visite prénatale. Notre village a été pillé, mon père est mort au cours des combats, ma mère et moi sommes arrivées ici depuis quelques semaines, mais elle est très malade et nous n'avons pas d'argent pour la soigner » déclare Issa Nathalie, âgée de 17 ans et originaire de Bouar.
La Croix-Rouge Camerounaise a déployé un nombre important de volontaires pour apporter les premiers secours aux réfugiés. « Nos volontaires participent, aux côtés du Haut Commissariat aux Réfugiés à l'enregistrement des nouveaux arrivants. Nous apportons également un soutien psychosocial aux plus vulnérables. Nous avons démarré, avec l'appui de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR), une évaluation en vue de recenser les besoins les plus urgents de ces vulnérables » explique Faustin Tsimi, Directeur de Gestion des Catastrophes de la Croix-Rouge Camerounaise.
La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge a émis en Septembre 2013, un appel d'urgence qui a permis à la Croix-Rouge Camerounaise d'assister 3,200 réfugiés centrafricains à Guiwa Yangamo et Bétaré-Oya à travers la distribution de produits non alimentaires, le soutien psychosocial et l'accès à l'eau potable et l'assainissement. Aujourd'hui, avec l'afflux croissant de nouveaux réfugiés dans la région, les besoins ont triplé. Une évaluation est en cours pour améliorer l'assistance aux milliers d'autres de ces nouveaux arrivants.