Selon un rapport de DHL Customer solutions & innovations, loin d'être un simple problème d'ajustement des politiques, les pays africains doivent se préparer à traverser des zones de turbulence. Certes, la bonne nouvelle tient des projections optimistes de croissance en matière d'approvisionnement en pétrole en Afrique pour les 25 prochaines années. L'on espère ainsi une production supplémentaire variant entre 0,5 million et 2 millions de barils/jour. Mais il ne s'agit encore que des statistiques, car la réalité sur le terrain est bien plus compliquée. En effet, le continent africain devra forcément s'adapter pour continuer à répondre efficacement à la demande mondiale, et à faire évoluer au mieux ses tendances, a noté le rapport. Cette mutation indispensable profiterait aussi à la croissance économique de l'Afrique, d'autant plus que la région sera courtisée pour la disponibilité des ressources. Un approvisionnement en énergie stable et fiable est la condition pour développer l'activité économique à l'échelle mondiale, a fait remarquer le rapport.
Pourtant, en dépit de ces perspectives optimistes, combinées aux découvertes récentes dans le domaine du pétrole et du gaz en Afrique, seuls les pays du continent qui répondront durablement aux problèmes posés par la logistique pourront effectivement ressentir une influence positive sur leurs économies. Des enjeux de taille Les pays africains doivent se mettre dès à présent à la recherche de fournisseurs, prestataires de service et autres entreprises africaines locales qui possèdent les moyens nécessaires pour répondre à cette croissance, poursuit le rapport. Pour DHL, en relevant ce défi, les découvertes énergétiques pourraient offrir réellement de nombreuses possibilités aux entreprises locales. Pour preuve, la propre ascension de DHL dans le transport des matériaux du secteur de l'énergie dans la région. Ainsi la nécessité de rebondir très vite s'explique par le fait que les nouveaux sites d'exploration/exploitation se trouvent dans des zones reculées. Techniquement, les tâches à accomplir sont plus titanesques.
En RDC, l'exploration dans les grabens Albertine et Tanganyika, dans l'est du pays, a bien plus d'exigences, et comporte également bien plus de risques. Pour développer ces nouveaux sites après l'épuisement du bassin côtier, Il faut des investissements plus lourds, et cette contrainte financière fait fuir les sociétés. Il s'agit des sites où l'on devrait, par exemple, songer à construire des raffineries sur place pour avoir un coût de transport du brut moins élevé. Contrairement au bassin côtier ouvert sur la mer, les bassins du Graben sont confinés. En retour, il y a très peu de fuites, très peu de migrations qu'au niveau des bassins marginaux ou côtiers. Aussi il est indispensable pour le pays de miser sur un partenariat public-privé constructif, avec des partenaires viables disposant de capacité technique et financière. Quant à l'enjeu logistique, il se jouera sur les infrastructures déficitaires. Le graben Tanganyika fait 34 000 km² de superficie totale, pour une longueur de 650 km et une profondeur d'eau de 1470 mètres. Le lac est partagé avec la Tanzanie et le Burundi.
Dans la partie congolaise, les travaux d'envergure n'ont pas encore démarré dans les 11 blocs qui se prêteraient bien à l'exploitation, selon les données disponibles. Épuisement des sites pétroliers par le fait du déclin de la plupart des bassins productifs, à cause de leur épuisement progressif. L'on s'attend à une réduction de 5% par an de la production de pétrole classique. Les problèmes liés à l'exploitation des nouveaux sites se poseront à la fois en des termes infrastructurels, de transport et d'expertise. Il faut des fournisseurs capables d'apporter des solutions de chaîne logistique de bout en bout aux sociétés pétrolières et gazières.
Dans son livre blanc, DHL confirme que les fournisseurs en logistique doivent apporter une empreinte globale, conjuguée à une expertise des marchés locaux. En somme, ils doivent être des partenaires fiables capables de gérer les coûts et d'optimiser les processus et maintenir la conformité aux exigences de sécurité à la fois sur le site et hors site. Sans des solutions durables, ces problèmes s'érigeront en véritable entrave pour les entreprises du secteur de l'énergie.
La Dépêche de Brassaville
Pourtant, en dépit de ces perspectives optimistes, combinées aux découvertes récentes dans le domaine du pétrole et du gaz en Afrique, seuls les pays du continent qui répondront durablement aux problèmes posés par la logistique pourront effectivement ressentir une influence positive sur leurs économies. Des enjeux de taille Les pays africains doivent se mettre dès à présent à la recherche de fournisseurs, prestataires de service et autres entreprises africaines locales qui possèdent les moyens nécessaires pour répondre à cette croissance, poursuit le rapport. Pour DHL, en relevant ce défi, les découvertes énergétiques pourraient offrir réellement de nombreuses possibilités aux entreprises locales. Pour preuve, la propre ascension de DHL dans le transport des matériaux du secteur de l'énergie dans la région. Ainsi la nécessité de rebondir très vite s'explique par le fait que les nouveaux sites d'exploration/exploitation se trouvent dans des zones reculées. Techniquement, les tâches à accomplir sont plus titanesques.
En RDC, l'exploration dans les grabens Albertine et Tanganyika, dans l'est du pays, a bien plus d'exigences, et comporte également bien plus de risques. Pour développer ces nouveaux sites après l'épuisement du bassin côtier, Il faut des investissements plus lourds, et cette contrainte financière fait fuir les sociétés. Il s'agit des sites où l'on devrait, par exemple, songer à construire des raffineries sur place pour avoir un coût de transport du brut moins élevé. Contrairement au bassin côtier ouvert sur la mer, les bassins du Graben sont confinés. En retour, il y a très peu de fuites, très peu de migrations qu'au niveau des bassins marginaux ou côtiers. Aussi il est indispensable pour le pays de miser sur un partenariat public-privé constructif, avec des partenaires viables disposant de capacité technique et financière. Quant à l'enjeu logistique, il se jouera sur les infrastructures déficitaires. Le graben Tanganyika fait 34 000 km² de superficie totale, pour une longueur de 650 km et une profondeur d'eau de 1470 mètres. Le lac est partagé avec la Tanzanie et le Burundi.
Dans la partie congolaise, les travaux d'envergure n'ont pas encore démarré dans les 11 blocs qui se prêteraient bien à l'exploitation, selon les données disponibles. Épuisement des sites pétroliers par le fait du déclin de la plupart des bassins productifs, à cause de leur épuisement progressif. L'on s'attend à une réduction de 5% par an de la production de pétrole classique. Les problèmes liés à l'exploitation des nouveaux sites se poseront à la fois en des termes infrastructurels, de transport et d'expertise. Il faut des fournisseurs capables d'apporter des solutions de chaîne logistique de bout en bout aux sociétés pétrolières et gazières.
Dans son livre blanc, DHL confirme que les fournisseurs en logistique doivent apporter une empreinte globale, conjuguée à une expertise des marchés locaux. En somme, ils doivent être des partenaires fiables capables de gérer les coûts et d'optimiser les processus et maintenir la conformité aux exigences de sécurité à la fois sur le site et hors site. Sans des solutions durables, ces problèmes s'érigeront en véritable entrave pour les entreprises du secteur de l'énergie.
La Dépêche de Brassaville