C'est le constat fait par le Programme des nations unies pour le développement dans son rapport 2014 sur le développement humain, dont la publication officielle a eu lieu le vendredi 17 octobre 2014, à Ouagadougou. Ces performances ont permis au Burkina Faso de gagner deux places, passant de 183e en 2013 à 181e en 2014.
L'espérance de vie à la naissance, la durée attendue de la scolarisation, la durée moyenne de la scolarisation et le revenu national brut par habitant sont les indicateurs retenus pour l'élaboration dudit rapport.
Ces indicateurs peuvent être regroupés dans trois composantes à savoir, l'éducation, la santé et la création de revenus.
Pour le représentant-résident du PNUD, Pascal Karorero, l'éducation est le domaine qui produit les moins bonnes performances, malgré le taux brut de scolarisation qui ne cesse de grimper. «Ce qui plombe l'IDH du Burkina Faso, c'est sa partie éducation, surtout celle qui concerne l'alphabétisation.
Il faut alphabétiser ces nombreuses populations adultes qui n'ont pas été scolarisées. Le progrès doit être fait à ce niveau sinon le pays va progresser à un rythme faible », a-t-il précisé.
Le rapport montre que les tendances générales à l'échelle mondiale sont positives et que les progrès se poursuivent. Cependant, des vies sont sacrifiées et les moyens d'existence et de développement sont «sapés » par des crises et par des catastrophes naturelles ou causées par l'homme.
Et le rapport s'est proposé d'examiner la vulnérabilité et la résilience à travers le prisme du développement humain. D'où le thème : «Pérenniser le progrès humain: réduire les vulnérabilités et renforcer la résilience ».
La vulnérabilité, selon l'économiste principal du PNUD, Isiyaka Sabo, qui a présenté le rapport, se traduit entre autres par l'instabilité financière, les catastrophes naturelles et les conflits violents.
Pour inverser cette tendance, il appelle à un accès universel aux services de base tels que la santé et l'éducation, au renforcement des mesures de protection sociale comme les retraites ou les allocations chômage ainsi qu'à un engagement en faveur du plein emploi.
Car toutes ces mesures contribuent à diminuer la vulnérabilité des populations. Aussi, plaide-t-il pour une plus grande réactivité des institutions, des lois propices à l'émergence de sociétés plus justes, plus inclusives renforçant l'esprit d'union et de solidarité.
Ces points sont particulièrement importants pour certains groupes identifiés comme «structurellement vulnérables», le plus souvent à cause des discriminations et de l'exclusion fondée entre autres sur le sexe, l'origine ethnique, le type d'emploi et la catégorie socio-économique.
Les mesures nationales sont faciles à appliquer lorsque des engagements mondiaux sont pris et quand l'aide internationale est disponible, a fait remarquer le document avant d'appeler à poursuivre la définition de nouveaux objectifs de développement durables ou dans un cadre plus large de discussion pour l'après-2015.
D'où, le vœu pour un engagement international formel, qui permettrait de garantir une action universelle.
Chaque 17 octobre marque la célébration de la Journée internationale de lutte contre la pauvreté. Et pour le PNUD, choisir cette date pour lancer le rapport 2014 sur le développement humain n'est un fait du hasard, car dit-t-il, dès lors qu'il est établi que la pauvreté ne se traduit pas seulement par la modicité des revenus monétaires, mais aussi par le manque d'accès aux services sociaux de base, le lien entre la lutte contre la pauvreté et la promotion du développement humain devient plus évident.
C'est ainsi que dans un message, l'administrateur du PNUD a demandé à la communauté internationale de réaffirmer son engagement à venir à bout de la misère. Le premier rapport du PNUD sur le développement humain a été réalisé en 1990 sur le thème : « Définir et mesurer le développement humain ».
Sidwaya/allafrica.com
L'espérance de vie à la naissance, la durée attendue de la scolarisation, la durée moyenne de la scolarisation et le revenu national brut par habitant sont les indicateurs retenus pour l'élaboration dudit rapport.
Ces indicateurs peuvent être regroupés dans trois composantes à savoir, l'éducation, la santé et la création de revenus.
Pour le représentant-résident du PNUD, Pascal Karorero, l'éducation est le domaine qui produit les moins bonnes performances, malgré le taux brut de scolarisation qui ne cesse de grimper. «Ce qui plombe l'IDH du Burkina Faso, c'est sa partie éducation, surtout celle qui concerne l'alphabétisation.
Il faut alphabétiser ces nombreuses populations adultes qui n'ont pas été scolarisées. Le progrès doit être fait à ce niveau sinon le pays va progresser à un rythme faible », a-t-il précisé.
Le rapport montre que les tendances générales à l'échelle mondiale sont positives et que les progrès se poursuivent. Cependant, des vies sont sacrifiées et les moyens d'existence et de développement sont «sapés » par des crises et par des catastrophes naturelles ou causées par l'homme.
Et le rapport s'est proposé d'examiner la vulnérabilité et la résilience à travers le prisme du développement humain. D'où le thème : «Pérenniser le progrès humain: réduire les vulnérabilités et renforcer la résilience ».
La vulnérabilité, selon l'économiste principal du PNUD, Isiyaka Sabo, qui a présenté le rapport, se traduit entre autres par l'instabilité financière, les catastrophes naturelles et les conflits violents.
Pour inverser cette tendance, il appelle à un accès universel aux services de base tels que la santé et l'éducation, au renforcement des mesures de protection sociale comme les retraites ou les allocations chômage ainsi qu'à un engagement en faveur du plein emploi.
Car toutes ces mesures contribuent à diminuer la vulnérabilité des populations. Aussi, plaide-t-il pour une plus grande réactivité des institutions, des lois propices à l'émergence de sociétés plus justes, plus inclusives renforçant l'esprit d'union et de solidarité.
Ces points sont particulièrement importants pour certains groupes identifiés comme «structurellement vulnérables», le plus souvent à cause des discriminations et de l'exclusion fondée entre autres sur le sexe, l'origine ethnique, le type d'emploi et la catégorie socio-économique.
Les mesures nationales sont faciles à appliquer lorsque des engagements mondiaux sont pris et quand l'aide internationale est disponible, a fait remarquer le document avant d'appeler à poursuivre la définition de nouveaux objectifs de développement durables ou dans un cadre plus large de discussion pour l'après-2015.
D'où, le vœu pour un engagement international formel, qui permettrait de garantir une action universelle.
Chaque 17 octobre marque la célébration de la Journée internationale de lutte contre la pauvreté. Et pour le PNUD, choisir cette date pour lancer le rapport 2014 sur le développement humain n'est un fait du hasard, car dit-t-il, dès lors qu'il est établi que la pauvreté ne se traduit pas seulement par la modicité des revenus monétaires, mais aussi par le manque d'accès aux services sociaux de base, le lien entre la lutte contre la pauvreté et la promotion du développement humain devient plus évident.
C'est ainsi que dans un message, l'administrateur du PNUD a demandé à la communauté internationale de réaffirmer son engagement à venir à bout de la misère. Le premier rapport du PNUD sur le développement humain a été réalisé en 1990 sur le thème : « Définir et mesurer le développement humain ».
Sidwaya/allafrica.com