Des scientifiques du service océanographique de la NOAA ont étudié plus de 400 articles scientifiques décrivant les pratiques aquacoles dans le monde entier, se concentrant principalement sur les impacts potentiels de la pisciculture sur la qualité de l'eau, la chimie des sédiments, la biologie marine et les écosystèmes benthiques -- c'est-à-dire l'ensemble des plantes et organismes vivant sur le fond des environnements aquatiques.
Les pratiques observées sur divers sites montrent qu' « une pisciculture affectant l'environnement, de manière minime ou acceptable, est possible dans de nombreux écosystèmes, pour autant que des garanties adaptées soient appliquées afin de minimiser le déversement de nutriments et produits chimiques et que leur impact immédiat et cumulatif soit correctement géré », selon le rapport Marine Cage Culture and the Environment.
Le rapport montre que l'évolution des pratiques a réduit le nombre de problèmes associés à la qualité de l'eau par rapport à ce qui était constaté dans les premières années de ce secteur. Les établissements piscicoles situés dans des eaux profondes et bien drainées sont typiquement en mesure d'éviter la création de risques pour la qualité de l'eau utilisée par les communautés benthiques.
Si les eaux ne sont pas suffisamment drainées ou si elles sont peu profondes, l'alimentation des poissons en cages peut entraîner une accumulation excessive de nutriments et de déchets, ce qui met en péril l'équilibre nécessaire à la survie à long terme des populations sauvages. L'implantation de pisciculture dans des eaux peu profondes ou des plans d'eau semi-fermés entraînera probablement des problèmes de qualité de l'eau, estime le rapport.
Environ la moitié du poisson consommé dans le monde est produit en pisciculture, et cette quantité devrait augmenter afin de satisfaire la demande mondiale en protéines. La surpêche pratiquée sur de nombreux sites de pêche traditionnels a fait s'effondrer les stocks natifs alors même que l'augmentation de la population humaine et l'augmentation de la richesse ont stimulé la demande de poisson sur les marchés.
Les États-Unis ne se sont pas investis dans l'aquaculture avec la même ampleur que d'autres pays, précise le rapport, principalement à cause de l'incertitude maintenue sur les normes réglementaires au niveau des États et du gouvernement fédéral, et des conflits potentiels avec d'autres utilisateurs des eaux côtières. Le rapport indique que les États-Unis possèdent les ressources et capacités appropriées pour une expansion vigoureuse de ce secteur.
Tandis que les pratiques destinées à minimiser les dommages environnementaux se sont nettement améliorées, selon le rapport, une surveillance scientifique continue est recommandée car « des questions demeurent sur les effets sur de grandes distances et à long-terme ».
Le département d'aquaculture de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) note que la production aquacole de poisson alimentaire a quasiment atteint les 63 millions de tonnes en 2011, l'année la plus récente pour laquelle les données sont disponibles. La valeur estimée est de 130 milliards de dollars, selon la FAO. Ce secteur concerne plus de 560 espèces différentes, parmi lesquelles prédominent environ 350 espèces de poisson à nageoires.
La production aquacole mondiale a régulièrement augmenté ces dernières années, avec un taux annuel d'accroissement de 5 à 6 %. L'Asie est de loin le plus gros producteur, selon les données de la FAO, étant responsable de près de 88 % de la production mondiale. Les Amériques et l'Europe constituent les deux plus importants producteurs suivants, avec chacune une production inférieure à 5 % du total mondial.
Les pratiques observées sur divers sites montrent qu' « une pisciculture affectant l'environnement, de manière minime ou acceptable, est possible dans de nombreux écosystèmes, pour autant que des garanties adaptées soient appliquées afin de minimiser le déversement de nutriments et produits chimiques et que leur impact immédiat et cumulatif soit correctement géré », selon le rapport Marine Cage Culture and the Environment.
Le rapport montre que l'évolution des pratiques a réduit le nombre de problèmes associés à la qualité de l'eau par rapport à ce qui était constaté dans les premières années de ce secteur. Les établissements piscicoles situés dans des eaux profondes et bien drainées sont typiquement en mesure d'éviter la création de risques pour la qualité de l'eau utilisée par les communautés benthiques.
Si les eaux ne sont pas suffisamment drainées ou si elles sont peu profondes, l'alimentation des poissons en cages peut entraîner une accumulation excessive de nutriments et de déchets, ce qui met en péril l'équilibre nécessaire à la survie à long terme des populations sauvages. L'implantation de pisciculture dans des eaux peu profondes ou des plans d'eau semi-fermés entraînera probablement des problèmes de qualité de l'eau, estime le rapport.
Environ la moitié du poisson consommé dans le monde est produit en pisciculture, et cette quantité devrait augmenter afin de satisfaire la demande mondiale en protéines. La surpêche pratiquée sur de nombreux sites de pêche traditionnels a fait s'effondrer les stocks natifs alors même que l'augmentation de la population humaine et l'augmentation de la richesse ont stimulé la demande de poisson sur les marchés.
Les États-Unis ne se sont pas investis dans l'aquaculture avec la même ampleur que d'autres pays, précise le rapport, principalement à cause de l'incertitude maintenue sur les normes réglementaires au niveau des États et du gouvernement fédéral, et des conflits potentiels avec d'autres utilisateurs des eaux côtières. Le rapport indique que les États-Unis possèdent les ressources et capacités appropriées pour une expansion vigoureuse de ce secteur.
Tandis que les pratiques destinées à minimiser les dommages environnementaux se sont nettement améliorées, selon le rapport, une surveillance scientifique continue est recommandée car « des questions demeurent sur les effets sur de grandes distances et à long-terme ».
Le département d'aquaculture de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) note que la production aquacole de poisson alimentaire a quasiment atteint les 63 millions de tonnes en 2011, l'année la plus récente pour laquelle les données sont disponibles. La valeur estimée est de 130 milliards de dollars, selon la FAO. Ce secteur concerne plus de 560 espèces différentes, parmi lesquelles prédominent environ 350 espèces de poisson à nageoires.
La production aquacole mondiale a régulièrement augmenté ces dernières années, avec un taux annuel d'accroissement de 5 à 6 %. L'Asie est de loin le plus gros producteur, selon les données de la FAO, étant responsable de près de 88 % de la production mondiale. Les Amériques et l'Europe constituent les deux plus importants producteurs suivants, avec chacune une production inférieure à 5 % du total mondial.