Manifestation au Cap, le 17 février 2013, pour protester contre les violences faites aux femmes en Afrique du Sud
Après avoir observé une minute de silence en hommage au président Nelson Mandela, la séance de travail s'est ouverte par la diffusion d'un message du président François Hollande à l'adresse de Zainab Hawa Bangura, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés. Évoquant tour à tour les conflits maliens, congolais et centrafricain, le chef de l'État français a dénoncé l'impunité dont bénéficient ceux qui utilisent le viol comme une arme de guerre et font du « corps des femmes un champ de bataille ». Il s'est engagé à ce que les violences faites aux femmes soient évoquées dans le sommet de l'Élysée.
Valérie Trierweiler a rappelé l'objectif de la réunion : rompre le silence et mobiliser les énergies afin que les violences contre les femmes cessent non seulement en temps de conflit, mais également en temps de paix. « Tout doit être mis en œuvre pour mettre fin aux discriminations à l'égard des femmes », a-t-elle souligné.
Les violences sexuelles utilisées de manière généralisée en temps de conflit ont été reconnues comme constitutives de crimes de guerre, voire de crimes contre l'humanité ou de génocide par la Cour pénale internationale.
Zainab Hawa Bangura a encouragé les premières dames à user de leur influence : « Le futur de l'Afrique est entre les mains de ses dirigeants qui sont vos époux [...]. Ne rien dire est un acte politique et nous le devons aux générations futures », a-t-elle déclaré.
Les travaux des premières dames se sont conclus par l'adoption d'un appel solennel adressé au secrétaire général des Nations unies et aux États membres afin qu'ils s'engagent résolument à mettre fin aux violences faites aux femmes dans les conflits et en temps de paix avec une liste de neuf propositions concrètes.
Les Dépêches de Brazaville
Valérie Trierweiler a rappelé l'objectif de la réunion : rompre le silence et mobiliser les énergies afin que les violences contre les femmes cessent non seulement en temps de conflit, mais également en temps de paix. « Tout doit être mis en œuvre pour mettre fin aux discriminations à l'égard des femmes », a-t-elle souligné.
Les violences sexuelles utilisées de manière généralisée en temps de conflit ont été reconnues comme constitutives de crimes de guerre, voire de crimes contre l'humanité ou de génocide par la Cour pénale internationale.
Zainab Hawa Bangura a encouragé les premières dames à user de leur influence : « Le futur de l'Afrique est entre les mains de ses dirigeants qui sont vos époux [...]. Ne rien dire est un acte politique et nous le devons aux générations futures », a-t-elle déclaré.
Les travaux des premières dames se sont conclus par l'adoption d'un appel solennel adressé au secrétaire général des Nations unies et aux États membres afin qu'ils s'engagent résolument à mettre fin aux violences faites aux femmes dans les conflits et en temps de paix avec une liste de neuf propositions concrètes.
Les Dépêches de Brazaville