Afrique Subsaharienne - Surliquidité des banques et financement du secteur privé en question

Vendredi 22 Novembre 2013

Les économies Africaines tardent à décoller alors que l'environnement offre beaucoup de possibilités d'investissements.


Afrique Subsaharienne - Surliquidité des banques et financement du secteur privé en question
Les imminents en matière de l'économie de développement parlent de "continent vierge" ou devaient bousculer les investisseurs. Et pourtant, le marasme constaté ici et là donne à penser. Ce d'autant plus, et le constat est constant, les banques de ces pays sont en surliquidité. On parle de 1000 milliards en zone CEMAC. Cette situation commune à tous les Etats Africains pose le paradoxe de la surliquidité des banques et le faible financement du secteur privé, levier de développement.
Cette situation qui dure depuis une quinzaine d'année défie toutes les politiques des Etats en matière de développement du secteur privé. Pour apporter une solution à cet épineux problème, plusieurs thérapies ont été imaginées à l'instar du Forum International de la Finance en Afrique Subsaharienne (FIFAS) qui se tient du 20 au 22 novembre 2013 à l'Hôtel Sawa à Douala au Cameroun.
D'entrée de jeu, le forum dresse un état des lieux à la limite de la désolation " 80 pour cent du marché privé n'est pas couvert par la banque alors qu'il est le moteur de la croissance de la plupart des pays subsaharienne et représente 50 pour cent du PIB et de l'emploi". Et pourtant, les banques détiennent des liquidités en abondance, largement supérieures à ce qui est nécessaire au financement tandis que les crédits octroyés à l'économie sont en baisse.
Sur le thème " Surliquidité bancaire, Epargne et sous-financement du secteur privé : quels mec techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l'économie Africaine ?" le forum se donne pour objectif de promouvoir et encourager le financement des petites et moyennes entreprises dans les Etats.
Ce financement passe par la promotion des secteurs d'investissement tels que la transformation locale des matières premières, le transfert des technologies, la recherche et l'innovation. Il faut aussi favoriser l'intégration et la vulgarisation de nouveaux concepts et outils de financement modernes tels que les fonds d'investissement, les fonds souverains et les mécanismes de la finance islamique. Le forum s'est aussi donné pour objectif de susciter une réflexion concertée, multipartiste et en profondeur afin de trouver des solutions et mécanismes les plus pertinentes au développement du continent.
Camer.be
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