L'émir Al JAber
Ce 18 novembre, l'Emir du Koweit avait momentanément élu domicile à l'aéroport international de Koweit city. En effet toute ladite journée, il l'a passée à accueillir la quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement venus à ce troisième jamboree politico-économique entre l'Afrique et les pays arabes : ainsi on a vu le Soudanais, Omar Béchir, le Burkinabè, Blaise Compaoré, le Sultan du Brunei, Faure Gnassingbé du Togo suivis du Béninois Boni Yayi et du Gabonais Ali Bongo défiler devant l'Emir avant de rejoindre leurs hôtels.
Le lendemain 19 novembre, hier donc, sur le coup de 11 h (7 h au Burkina), avant de donner son ok pour que les travaux débutent, l'émir koweitien a insisté sur le rôle vital de l'économie et du développement pour les 2 régions. "Nous devons tracer les grandes lignes pour le futur... l'unilatéralisme n'est plus de mise, il faut de l'interaction, de la complémentarité". Et celui qui est en même temps le président de ce troisième sommet a laissé entendre qu'il fallait exploiter les richesses (terrestres, main d'oeuvre...) pour faire avancer les pays.
Pour lui il faut s'approprier les résultats du forum économique qui s'est tenu en marge de ce sommet. Et à ce propos, le Koweit, a-t-il souligné, est à la pointe, puisque le Fonds koweitien a déjà fait ses preuves. C'est pourquoi pour que ce Fonds puisse continuer à booster le développement, "j'ai ordonné de le doter d'un milliard de dollars pour aider les Africains", a affirmé le N°1 koweitien. Applaudissements à tout rompre dans la salle. Ce dernier a insisté en disant que cette manne financière devrait servir d'abord au secteur privé. L'Emir a dans la foulée institué un prix, le prix Abdur Rahman Samir, du nom de l'ancien émir de l'Afghanistan qui fut l'artisan de l'Afghanistan moderne après la seconde guerre entre Anglais et Afgans. De même, Al Jabar a lancé un appel pour que les pays soutiennent la candidature des émirats arabes unis à l'Expo 2020. La politique n'étant jamais loin, l'Emir du Koweït a déploré la situation en Syrie, où on est à "101000 morts", tiendra à préciser ce dernier. De même, pour lui "Israël doit appliquer la légitimité internationale"
La présidente de l'Union africaine, Nkozasana Dlamini Zuma, a, quant à elle, fait l'apologie du continent noir: "Tout investisseur doit venir en Afrique, car nous sommes le continent de l’avenir, des générations montantes... l'Afrique a la ressource la plus précieuse: sa population... il faut maintenant former la jeunesse en technologie et en innovation." Pour elle, l'Afrique et le monde arabe sont proches, car ils ont connu des destins quasi similaires en matière de conflits, de terrorisme, donc ils doivent mettre en commun leurs défis et utiliser leurs avantages comparatifs. Sur la question d'Israël et de la Palestine, elle se contentera de préconiser une solution viable.
D'autres intervenants ont fait des allocutions : on notera celle du Premier ministre de l'Ethiopie, Hailé Mariam Desaleg, qui s'appesantira, lui, sur la question de l'immigration. «Nous devons trouver une solution à ce problème de façon hollistique et notre message sur ce sujet à ce sommet doit être clair aux yeux du monde par la trouvaille de solutions originales", dira-t-il.
Ali Bongo Ondimba, le coprésident du second sommet de Syrte, tiendra des propos optimistes en soulignant que l'Afrique avance malgré les conflits et le terrorisme qui la frappent souvent. Il est pour la création d'une Chambre mixte de commerce afro arabe et d'un Conseil d'affaires conjoint.
Nouri Abou Sahmen, président du Congrès général libyen et coprésident du deuxième sommet afroarabe, évoquera longuement les "bienfaits" de la seconde révolution libyenne.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Araby, insistera sur la nécessité de mettre au point un plan d'action qui permette aux 2 régions de cheminer vers des lendemains meilleurs. Les lampions se sont éteints aujourd'hui sur ce 3e sommet. Place au 4e, qui se déroulera en Afrique.
L’Observateur Paalga
Le lendemain 19 novembre, hier donc, sur le coup de 11 h (7 h au Burkina), avant de donner son ok pour que les travaux débutent, l'émir koweitien a insisté sur le rôle vital de l'économie et du développement pour les 2 régions. "Nous devons tracer les grandes lignes pour le futur... l'unilatéralisme n'est plus de mise, il faut de l'interaction, de la complémentarité". Et celui qui est en même temps le président de ce troisième sommet a laissé entendre qu'il fallait exploiter les richesses (terrestres, main d'oeuvre...) pour faire avancer les pays.
Pour lui il faut s'approprier les résultats du forum économique qui s'est tenu en marge de ce sommet. Et à ce propos, le Koweit, a-t-il souligné, est à la pointe, puisque le Fonds koweitien a déjà fait ses preuves. C'est pourquoi pour que ce Fonds puisse continuer à booster le développement, "j'ai ordonné de le doter d'un milliard de dollars pour aider les Africains", a affirmé le N°1 koweitien. Applaudissements à tout rompre dans la salle. Ce dernier a insisté en disant que cette manne financière devrait servir d'abord au secteur privé. L'Emir a dans la foulée institué un prix, le prix Abdur Rahman Samir, du nom de l'ancien émir de l'Afghanistan qui fut l'artisan de l'Afghanistan moderne après la seconde guerre entre Anglais et Afgans. De même, Al Jabar a lancé un appel pour que les pays soutiennent la candidature des émirats arabes unis à l'Expo 2020. La politique n'étant jamais loin, l'Emir du Koweït a déploré la situation en Syrie, où on est à "101000 morts", tiendra à préciser ce dernier. De même, pour lui "Israël doit appliquer la légitimité internationale"
La présidente de l'Union africaine, Nkozasana Dlamini Zuma, a, quant à elle, fait l'apologie du continent noir: "Tout investisseur doit venir en Afrique, car nous sommes le continent de l’avenir, des générations montantes... l'Afrique a la ressource la plus précieuse: sa population... il faut maintenant former la jeunesse en technologie et en innovation." Pour elle, l'Afrique et le monde arabe sont proches, car ils ont connu des destins quasi similaires en matière de conflits, de terrorisme, donc ils doivent mettre en commun leurs défis et utiliser leurs avantages comparatifs. Sur la question d'Israël et de la Palestine, elle se contentera de préconiser une solution viable.
D'autres intervenants ont fait des allocutions : on notera celle du Premier ministre de l'Ethiopie, Hailé Mariam Desaleg, qui s'appesantira, lui, sur la question de l'immigration. «Nous devons trouver une solution à ce problème de façon hollistique et notre message sur ce sujet à ce sommet doit être clair aux yeux du monde par la trouvaille de solutions originales", dira-t-il.
Ali Bongo Ondimba, le coprésident du second sommet de Syrte, tiendra des propos optimistes en soulignant que l'Afrique avance malgré les conflits et le terrorisme qui la frappent souvent. Il est pour la création d'une Chambre mixte de commerce afro arabe et d'un Conseil d'affaires conjoint.
Nouri Abou Sahmen, président du Congrès général libyen et coprésident du deuxième sommet afroarabe, évoquera longuement les "bienfaits" de la seconde révolution libyenne.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Araby, insistera sur la nécessité de mettre au point un plan d'action qui permette aux 2 régions de cheminer vers des lendemains meilleurs. Les lampions se sont éteints aujourd'hui sur ce 3e sommet. Place au 4e, qui se déroulera en Afrique.
L’Observateur Paalga