Auteur du rapport, le Département des affaires économiques et sociales (DESA) de l'ONU prévoit ainsi un taux de croissance mondiale de 3% en 2014 et de 3,3% en 2015, alors qu'il était de 2,1% en 2013. La Sous-Secrétaire générale chargée du développement économique au DESA, Shamshad Akhtar, a observé que le rythme de la croissance mondiale, en hausse pour la deuxième année consécutive, est encore lent. Cependant, avec la sortie de la récession observable dans la zone euro et une reprise de croissance aux États-Unis et au Japon, le redressement de l'économie mondiale est en vue, a-t-elle assuré.
Selon Mme Akhtar, les mesures prises par des pays et centres commerciaux importants devraient permettre au commerce de donner de l'élan aussi bien aux pays en développement qu'aux pays développés. Elle a également exprimé un certain espoir dans les retombées que pourraient avoir les accords commerciaux et progrès récemment accomplis dans le processus de négociation du Cycle de Doha de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le succès de la neuvième Réunion ministérielle de l'OMC, qui vient d'avoir lieu en ce mois de décembre à Bali, en Indonésie, va renforcer la confiance dans le commerce mondial, a-t-elle prédit.
Le chômage reste un grand défi à relever, a averti Mme Akhtar. Les perspectives générales d'emploi diminuent, a-t-elle noté, tout en constatant cependant une augmentation du nombre d'emplois de certains types. Elle a néanmoins jugé « inacceptables » les taux de chômage actuels. La Sous-Secrétaire générale a ensuite mis l'accent sur le problème posé par la baisse des flux de capitaux et leur volatilité, qui a pris une importance particulière depuis l'annonce faite par la Réserve fédérale américaine (Fed) de revenir sur le programme de soutien à l'économie qu'elle avait jusqu'à maintenant mené. Elle a également remarqué que les avis se multipliaient et différaient de plus en plus sur le plan macroéconomique. En outre, a ajouté la numéro 2 de DESA, les dirigeants politiques des pays en développement et des pays en transition font face à des défis qui les obligent à mener des réformes au niveau structurel.
Évoquant le cas des États-Unis, Pingfan Hong, le Chef du Groupe de la veille économique mondiale au DESA, a expliqué que l'arrêt de la pratique de la politique monétaire de l'« assouplissement quantitatif » - Quantitative Easing (QE) - entraînerait un risque important et serait difficile à gérer. Pour l'expert, il est à craindre de voir les conséquences de l'arrêt du QE aller trop loin, notamment en ce qui concerne les taux d'intérêt à long terme. Il a donc invité les décideurs concernés à relever les défis politiques qui vont se poser, en se concentrant sur la lutte contre le chômage et en atténuant les effets négatifs de la sortie de la politique d'« assouplissement quantitatif ».
À cet égard, Shamshad Akhtar a conseillé d'adopter une politique monétaire qui soit bien calibrée et coordonnée. Elle a aussi mis en garde contre toute tentation de recourir au jeu de la spéculation excessive.
Pingfan Hong a souligné que le plafond de la dette aux États-Unis était davantage un problème politique qu'un problème économique. Sur un plan purement économique, il n'y pas de véritable raison justifiant que le gouvernement américain mette un plafond à l'endettement, a-t-il argué. Il y a une totale « incohérence » entre les responsabilités qu'ont des décideurs politiques et leur désir de plaire aux contribuables et électeurs. Dans ce cas particulier, il faut trouver une solution au problème d'accumulation de la dette, a-t-il souhaité.
Pour sa part, Mme Akhtar s'est dite « optimiste pour les États-Unis ». Reconnaissant les effets négatifs des détours et des joutes politiques en ce qui concerne la question du plafond de la dette, à la fois sur les États-Unis et sur le reste du monde, elle a cependant remarqué qu'en ce qui la concerne, la Chine a mis en place des filets de sécurité. Même si certaines économies sont très résilientes, les tensions géopolitiques ne favorisent pas les progrès, a-t-elle ensuite remarqué en mentionnant la situation économique en Syrie.
UN News
Selon Mme Akhtar, les mesures prises par des pays et centres commerciaux importants devraient permettre au commerce de donner de l'élan aussi bien aux pays en développement qu'aux pays développés. Elle a également exprimé un certain espoir dans les retombées que pourraient avoir les accords commerciaux et progrès récemment accomplis dans le processus de négociation du Cycle de Doha de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le succès de la neuvième Réunion ministérielle de l'OMC, qui vient d'avoir lieu en ce mois de décembre à Bali, en Indonésie, va renforcer la confiance dans le commerce mondial, a-t-elle prédit.
Le chômage reste un grand défi à relever, a averti Mme Akhtar. Les perspectives générales d'emploi diminuent, a-t-elle noté, tout en constatant cependant une augmentation du nombre d'emplois de certains types. Elle a néanmoins jugé « inacceptables » les taux de chômage actuels. La Sous-Secrétaire générale a ensuite mis l'accent sur le problème posé par la baisse des flux de capitaux et leur volatilité, qui a pris une importance particulière depuis l'annonce faite par la Réserve fédérale américaine (Fed) de revenir sur le programme de soutien à l'économie qu'elle avait jusqu'à maintenant mené. Elle a également remarqué que les avis se multipliaient et différaient de plus en plus sur le plan macroéconomique. En outre, a ajouté la numéro 2 de DESA, les dirigeants politiques des pays en développement et des pays en transition font face à des défis qui les obligent à mener des réformes au niveau structurel.
Évoquant le cas des États-Unis, Pingfan Hong, le Chef du Groupe de la veille économique mondiale au DESA, a expliqué que l'arrêt de la pratique de la politique monétaire de l'« assouplissement quantitatif » - Quantitative Easing (QE) - entraînerait un risque important et serait difficile à gérer. Pour l'expert, il est à craindre de voir les conséquences de l'arrêt du QE aller trop loin, notamment en ce qui concerne les taux d'intérêt à long terme. Il a donc invité les décideurs concernés à relever les défis politiques qui vont se poser, en se concentrant sur la lutte contre le chômage et en atténuant les effets négatifs de la sortie de la politique d'« assouplissement quantitatif ».
À cet égard, Shamshad Akhtar a conseillé d'adopter une politique monétaire qui soit bien calibrée et coordonnée. Elle a aussi mis en garde contre toute tentation de recourir au jeu de la spéculation excessive.
Pingfan Hong a souligné que le plafond de la dette aux États-Unis était davantage un problème politique qu'un problème économique. Sur un plan purement économique, il n'y pas de véritable raison justifiant que le gouvernement américain mette un plafond à l'endettement, a-t-il argué. Il y a une totale « incohérence » entre les responsabilités qu'ont des décideurs politiques et leur désir de plaire aux contribuables et électeurs. Dans ce cas particulier, il faut trouver une solution au problème d'accumulation de la dette, a-t-il souhaité.
Pour sa part, Mme Akhtar s'est dite « optimiste pour les États-Unis ». Reconnaissant les effets négatifs des détours et des joutes politiques en ce qui concerne la question du plafond de la dette, à la fois sur les États-Unis et sur le reste du monde, elle a cependant remarqué qu'en ce qui la concerne, la Chine a mis en place des filets de sécurité. Même si certaines économies sont très résilientes, les tensions géopolitiques ne favorisent pas les progrès, a-t-elle ensuite remarqué en mentionnant la situation économique en Syrie.
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