Pourtant, "80% de ces décès pourraient être évitées avec des sages-femmes formées", a t -il dit à l'APS au terme d'une visite de trois jours à Thiès, Tivaoune, Thiadiaye, Fissel. Cette visite a été conduite avec des ambassadrices de bonne volonté de l'AMREF.
"C'est aberrant qu'un nombre important de femmes continuent de perdre la vie en donnant la vie", a-t-il souligné.
Il s'agissait, pour l'ONG de santé publique à travers cette visite "de prendre le pouls du système de santé, voir sans voile les défis, les réalités et les espoirs qu'on voir pour appuyer le ministère de la Santé et de l'action sociale à travers d'interventions clés sur le terrain pour changer la donne et réduire la mortalité maternelle et infantile".
"J'ai trouvé beaucoup d'espoir dans ce que j'ai vu, dans la nouvelle manière de former le personnel de santé et de renforcer celles qui sont déjà en poste aux quatre coins du pays avec l'approche par les compétences, la prise en compte des besoins des patients", a t -il dit.
Ces notions sont aujourd'hui intégrés dans la manière de prodiguer des soins, a salué le Délégué général de la Fondation africaine pour la médecine et la recherche (AMREF en anglais).
"C'est une véritable révolution et cela va contribuer à changer la donne" a t -il soutenu.
A propos de la visite, il a expliqué qu'elle permet à AMREF, aux ambassadrices et aux sages-femmes françaises partie prenante de la délégation de se rendre compte que "les premières ressources du système de santé ce sont les ressources humaines qualifiées".
"Un investissement efficace durable c'est un investissement dans l'humain, dans ses capacités, ses compétences et dans sa pratique", selon lui.
A travers la campagne Stand Up for African mothers, lancée en 2011, AMREF compte faire en sorte que les infirmiers et les sages-femmes soient formés sur la base des derniers standards et des pratiques optimales pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Sur le choix d'ambassadeurs dans différents milieux avec des profils divers dans les rangs des "célébrités", il a souligné que l'union "fait la force" et qu'il est important "de taper sur la table, de garder sur l'agenda politique cette question".
La campagne qui devait initialement prendre fin en 2015 va être prolongée "jusqu'à ce qu'on l'arrive à l'objectif de 15000 sages-femmes formés en Afrique dont 24000 au Sénégal", a dit Henry Leblanc.
Le projet pilote a montré des résultats intéressants avec 7000 sages-femmes formées dont 200 au Sénégal.
APS
"C'est aberrant qu'un nombre important de femmes continuent de perdre la vie en donnant la vie", a-t-il souligné.
Il s'agissait, pour l'ONG de santé publique à travers cette visite "de prendre le pouls du système de santé, voir sans voile les défis, les réalités et les espoirs qu'on voir pour appuyer le ministère de la Santé et de l'action sociale à travers d'interventions clés sur le terrain pour changer la donne et réduire la mortalité maternelle et infantile".
"J'ai trouvé beaucoup d'espoir dans ce que j'ai vu, dans la nouvelle manière de former le personnel de santé et de renforcer celles qui sont déjà en poste aux quatre coins du pays avec l'approche par les compétences, la prise en compte des besoins des patients", a t -il dit.
Ces notions sont aujourd'hui intégrés dans la manière de prodiguer des soins, a salué le Délégué général de la Fondation africaine pour la médecine et la recherche (AMREF en anglais).
"C'est une véritable révolution et cela va contribuer à changer la donne" a t -il soutenu.
A propos de la visite, il a expliqué qu'elle permet à AMREF, aux ambassadrices et aux sages-femmes françaises partie prenante de la délégation de se rendre compte que "les premières ressources du système de santé ce sont les ressources humaines qualifiées".
"Un investissement efficace durable c'est un investissement dans l'humain, dans ses capacités, ses compétences et dans sa pratique", selon lui.
A travers la campagne Stand Up for African mothers, lancée en 2011, AMREF compte faire en sorte que les infirmiers et les sages-femmes soient formés sur la base des derniers standards et des pratiques optimales pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Sur le choix d'ambassadeurs dans différents milieux avec des profils divers dans les rangs des "célébrités", il a souligné que l'union "fait la force" et qu'il est important "de taper sur la table, de garder sur l'agenda politique cette question".
La campagne qui devait initialement prendre fin en 2015 va être prolongée "jusqu'à ce qu'on l'arrive à l'objectif de 15000 sages-femmes formés en Afrique dont 24000 au Sénégal", a dit Henry Leblanc.
Le projet pilote a montré des résultats intéressants avec 7000 sages-femmes formées dont 200 au Sénégal.
APS