En Afrique de l’Ouest, lit-on dans le document, le Fmi prévoit une croissance tendanciellement plus forte à partir de 2022 et à moyen terme en comparaison de la croissance annuelle moyenne relevée entre 2000 et 2021. Selon le document, le processus de rattrapage graduel de niveau de vie que connaît ces économies pourrait ainsi s’accélérer au cours des prochaines années. Ce serait notamment le cas du Niger, du Sénégal ou encore de l’Côte d’Ivoire.
En revanche, précise-t-on, les anticipations de croissance à moyen terme du Burkina Faso et de la Mauritanie sont comparables au rythme de croissance moyen relevé sur les vingt dernières années. D’après les projections du Fmi, l’inflation en 2022 est nettement au-dessus de la moyenne calculée sur les vingt dernières années.
Les pressions inflationnistes sont surtout causées par la montée des prix de l’énergie et des biens alimentaires. Elles resteraient toutefois transitoires selon le Fmi. «À l’exception de la Guinée, toutes les économies verraient la dérive des prix revenir dans une fourchette comprise entre 2 et 3 % à moyen terme. Toutefois, le risque de voir les pressions inflationnistes s’installer dans la durée est élevé. Les hypothèses de croissance pourraient alors être mises à mal surtout si ce risque d’inflation durable, s’il venait à se manifester, induisait une réaction des banques centrales de la région », ajoute la même source. L’investissement domestique serait alors menacé.
Adou FAYE
En revanche, précise-t-on, les anticipations de croissance à moyen terme du Burkina Faso et de la Mauritanie sont comparables au rythme de croissance moyen relevé sur les vingt dernières années. D’après les projections du Fmi, l’inflation en 2022 est nettement au-dessus de la moyenne calculée sur les vingt dernières années.
Les pressions inflationnistes sont surtout causées par la montée des prix de l’énergie et des biens alimentaires. Elles resteraient toutefois transitoires selon le Fmi. «À l’exception de la Guinée, toutes les économies verraient la dérive des prix revenir dans une fourchette comprise entre 2 et 3 % à moyen terme. Toutefois, le risque de voir les pressions inflationnistes s’installer dans la durée est élevé. Les hypothèses de croissance pourraient alors être mises à mal surtout si ce risque d’inflation durable, s’il venait à se manifester, induisait une réaction des banques centrales de la région », ajoute la même source. L’investissement domestique serait alors menacé.
Adou FAYE