Ces dernières années, le Fmi souligne qu’étant donné que les autorités se sont employées à protéger les vies et les moyens de subsistance tout au long de la pandémie de Covid-19, les positions budgétaires se sont dégradées, si bien que la dette publique de la région s’est hissée à environ 60 % du Produit intérieur brut (Pib).
Il révèle dans la foulée que la dette multilatérale à long terme et à faible coût a été remplacée par des fonds privés à coût plus élevé, ce qui s’est traduit par une hausse des coûts du service de la dette et par un accroissement des risques de refinancement.
En ce sens, le rapport montre que 19 des 35 pays à faible revenu de la région sont en situation de surendettement ou présentent un risque élevé de surendettement. Sur les 10 autres pays d’Afrique subsaharienne, poursuit le document, trois ont affiché des écarts de plus de 1000 points de base à un moment ou à un autre durant les six derniers mois (Angola, Gabon, Nigéria).
En outre, le Fmi confie que comme les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales viennent s’ajouter aux retombées de la guerre en Ukraine, quelque 40 % des pays de la région enregistrent actuellement une inflation à deux chiffres.
En conséquence, « la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition se sont aggravées, surtout dans les zones urbaines, avec des répercussions sur la confiance et la croissance économique, mais aussi sur la stabilité sociale et politique ».
« Le renchérissement des denrées alimentaires et de l’énergie a en général été un bon indicateur de troubles sociaux à venir et a été à l’origine d’une montée des protestations dans toute la région cette année (Ghana, Guinée, Mozambique, Sierra Leone »), renseigne le Fmi. Qui ajoute cependant, au-delà des prix des produits alimentaires et des combustibles, l’inflation hors alimentation et énergie reste modérée dans la région à ce stade.
Bassirou MBAYE
Il révèle dans la foulée que la dette multilatérale à long terme et à faible coût a été remplacée par des fonds privés à coût plus élevé, ce qui s’est traduit par une hausse des coûts du service de la dette et par un accroissement des risques de refinancement.
En ce sens, le rapport montre que 19 des 35 pays à faible revenu de la région sont en situation de surendettement ou présentent un risque élevé de surendettement. Sur les 10 autres pays d’Afrique subsaharienne, poursuit le document, trois ont affiché des écarts de plus de 1000 points de base à un moment ou à un autre durant les six derniers mois (Angola, Gabon, Nigéria).
En outre, le Fmi confie que comme les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales viennent s’ajouter aux retombées de la guerre en Ukraine, quelque 40 % des pays de la région enregistrent actuellement une inflation à deux chiffres.
En conséquence, « la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition se sont aggravées, surtout dans les zones urbaines, avec des répercussions sur la confiance et la croissance économique, mais aussi sur la stabilité sociale et politique ».
« Le renchérissement des denrées alimentaires et de l’énergie a en général été un bon indicateur de troubles sociaux à venir et a été à l’origine d’une montée des protestations dans toute la région cette année (Ghana, Guinée, Mozambique, Sierra Leone »), renseigne le Fmi. Qui ajoute cependant, au-delà des prix des produits alimentaires et des combustibles, l’inflation hors alimentation et énergie reste modérée dans la région à ce stade.
Bassirou MBAYE