« Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19, conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide, à quoi s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays », note la Banque mondiale.
Elle ajoute que le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région, le Nigéria et l’Angola profitant de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Opep+.
«La croissance devrait atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance devrait retomber aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays », détaille le rapport de la Banque mondiale.
Les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie). Dans certains pays, cependant, précise-t-on, l’expansion des activités agricoles sera limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits.
«La pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays. Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans », fait savoir la Banque mondiale.
Sur les tendances récentes, la Banque mondiale renseigne que selon les dernières estimations, la production en Afrique subsaharienne a augmenté de 3,5 % en 2021, à la faveur du rebond des cours des produits de base et de l’assouplissement des restrictions sociales. La reprise demeure cependant fragile et insuffisante pour enrayer l’augmentation de la pauvreté due à la pandémie, alors que les nouvelles vagues de Covid-19 font peser une menace persistante.
Adou FAYE
Elle ajoute que le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région, le Nigéria et l’Angola profitant de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Opep+.
«La croissance devrait atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance devrait retomber aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays », détaille le rapport de la Banque mondiale.
Les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie). Dans certains pays, cependant, précise-t-on, l’expansion des activités agricoles sera limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits.
«La pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays. Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans », fait savoir la Banque mondiale.
Sur les tendances récentes, la Banque mondiale renseigne que selon les dernières estimations, la production en Afrique subsaharienne a augmenté de 3,5 % en 2021, à la faveur du rebond des cours des produits de base et de l’assouplissement des restrictions sociales. La reprise demeure cependant fragile et insuffisante pour enrayer l’augmentation de la pauvreté due à la pandémie, alors que les nouvelles vagues de Covid-19 font peser une menace persistante.
Adou FAYE