"Qui nourrira 10 milliards de personnes demain, dont beaucoup seront en droit d’exiger des régimes alimentaires plus variés et des aliments de meilleure qualité ? La FAO est convaincue que combler le fossé générationnel par l’engagement des jeunes dans un secteur agricole vieillissant est la clé pour relever le défi de nourrir une population croissante dans une économie de plus en plus mondialisée et de répondre aux déplacements des demandes du marché. Actuellement, en Afrique, l’âge moyen des agriculteurs est d’environ 60 ans, bien que 60 % de la population africaine n’ait pas encore atteint ses 24 ans", s'interroge-t-il.
De même, estime Ibrahima Faye le rajeunissement du secteur agricole doit donc devenir une priorité partagée des gouvernements, des institutions financières, des organisations de développement et des bailleurs de fonds. Même au-delà des questions relatives à la sécurité alimentaire, combler le fossé générationnel dans le secteur agricole fournira de nombreux avantages. En particulier, il est essentiel d’attirer et de retenir les jeunes dans l’agriculture pour réduire le chômage et la migration de détresse. Étant donné que le secteur urbain n’a que des capacités limitées pour absorber une main d’œuvre jeune de plus en plus nombreuse dans de nombreux pays africains, l’agriculture demeure un moyen pertinent de création d’emplois pour la plupart des jeunes.
En exploitant leur potentiel d’innovation, poursuit-il, en utilisant de nouvelles technologies et des techniques et en profitant de nouvelles opportunités dans des filières émergentes, de jeunes agri-entrepreneurs pourraient créer des entreprises florissantes et aborder le défi d'alimenter une population croissante.
Toutefois, relativise Ibrahima Date, il y’a lieu de reconnaitre que les jeunes ne sont pas souvent en mesure de réaliser les investissements requis pour s’assurer du succès du lancement ou de l’expansion de leurs activités agricoles ou agroalimentaires. Inversement, nombreux sont ceux que ne peuvent pas non plus bénéficier des opportunités offertes par des investissements à grande échelles dans les filières agricoles.
Selon toujours lui, cet atelier qui vise à contribuer à la constitution d’une terre plus nourricière et attirante pour notre jeunesse s’inscrit dans le soutien de l’application des Principes pour un investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires.
"Cet atelier bénéficie de la présence des organisations et des entités clés pour le renforcement de l’autonomie des jeunes dans l’agriculture : des organisations de la jeunesse, du gouvernement, du secteur privé, des organisations non gouvernementales et des institutions financières", dit-il.
Ainsi, cet atelier représente une opportunité pour tous les acteurs présents d’échanger des idées, d’une manière franche et respectueuse, sur les défis restant à surmonter afin de permettre aux jeunes de devenir, selon leurs désirs, des agro-entrepreneurs, des travailleurs, des paysans ou des décideurs dans le secteur agricole.
Pathe TOURE
De même, estime Ibrahima Faye le rajeunissement du secteur agricole doit donc devenir une priorité partagée des gouvernements, des institutions financières, des organisations de développement et des bailleurs de fonds. Même au-delà des questions relatives à la sécurité alimentaire, combler le fossé générationnel dans le secteur agricole fournira de nombreux avantages. En particulier, il est essentiel d’attirer et de retenir les jeunes dans l’agriculture pour réduire le chômage et la migration de détresse. Étant donné que le secteur urbain n’a que des capacités limitées pour absorber une main d’œuvre jeune de plus en plus nombreuse dans de nombreux pays africains, l’agriculture demeure un moyen pertinent de création d’emplois pour la plupart des jeunes.
En exploitant leur potentiel d’innovation, poursuit-il, en utilisant de nouvelles technologies et des techniques et en profitant de nouvelles opportunités dans des filières émergentes, de jeunes agri-entrepreneurs pourraient créer des entreprises florissantes et aborder le défi d'alimenter une population croissante.
Toutefois, relativise Ibrahima Date, il y’a lieu de reconnaitre que les jeunes ne sont pas souvent en mesure de réaliser les investissements requis pour s’assurer du succès du lancement ou de l’expansion de leurs activités agricoles ou agroalimentaires. Inversement, nombreux sont ceux que ne peuvent pas non plus bénéficier des opportunités offertes par des investissements à grande échelles dans les filières agricoles.
Selon toujours lui, cet atelier qui vise à contribuer à la constitution d’une terre plus nourricière et attirante pour notre jeunesse s’inscrit dans le soutien de l’application des Principes pour un investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires.
"Cet atelier bénéficie de la présence des organisations et des entités clés pour le renforcement de l’autonomie des jeunes dans l’agriculture : des organisations de la jeunesse, du gouvernement, du secteur privé, des organisations non gouvernementales et des institutions financières", dit-il.
Ainsi, cet atelier représente une opportunité pour tous les acteurs présents d’échanger des idées, d’une manière franche et respectueuse, sur les défis restant à surmonter afin de permettre aux jeunes de devenir, selon leurs désirs, des agro-entrepreneurs, des travailleurs, des paysans ou des décideurs dans le secteur agricole.
Pathe TOURE