Au cours de son allocution, M. Dramé a salué une fois encore la vision de la Fao et du Gouvernement du Québec d’œuvrer ensemble pour la lutte contre les effets néfastes du changement climatique et de soutenir les efforts de nos gouvernements dans ce domaine. Selon lui, au regard des énormes potentialités de notre pays, les initiatives et les politiques de développement agricoles sont toutes tracées pour faire face aux défis alimentaires, environnementaux, et pour trouver des voies pour sortir de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition. Cependant, malgré ces stratégies et politiques d'adaptation déjà en place, le secteur agricole sénégalais reste encore très vulnérable au changement climatique.
Dans sa Cdn, explique-t-il, le Sénégal met particulièrement l’accent sur l'agriculture, l'élevage et la pêche comme étant les trois secteurs les plus menacés. Ces trois secteurs restent en effet très dépendants des ressources naturelles (sols, eaux, biodiversité,) qui sont également très fortement menacés par le changement climatique. Boubacar Dramé a indiqué que l’élaboration d’un plan de mise en œuvre de la Cdn agriculture-élevage et d’une stratégie de financement des projets et programmes pertinents y afférents, qui adressent à la fois les problématiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique vient à son heure.
«Les résultats de l’étude du plan de mise en œuvre de la Cdn agriculture-élevage, montre un cumul d’une trentaine de projets (32 projets) pour un montant de 908,6 milliards FCA dont 118,1 milliards FCFA sur financement de l’Etat (13%). Ces projets portent pour la plupart sur l’Adaptation au changement climatique : les semences améliorées ; la mise en place d’ouvrages de retenue d’eaux et la promotion de l’irrigation à petite échelle ; la lutte contre la salinité des terres ; l’utilisation de l’information climatique ; la Gestion durable du bétail ruminant endémique, ; et la Gestion durable des ressources naturelles …) », révèle M. Dramé.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, afin de consolider l’adaptation du sous-secteur de l’élevage, de nouvelles actions sont envisagées. Il s’agit entre autres, de l’introduction de nouvelles races et de nouveaux systèmes de productions animales plus résistantes aux sécheresses, et l’appui en matière de production et de stockage de fourrage et de sous-produits agricoles pour l’alimentation du bétail, y compris les espèces fourragères à cycle court.
Adou Faye
Dans sa Cdn, explique-t-il, le Sénégal met particulièrement l’accent sur l'agriculture, l'élevage et la pêche comme étant les trois secteurs les plus menacés. Ces trois secteurs restent en effet très dépendants des ressources naturelles (sols, eaux, biodiversité,) qui sont également très fortement menacés par le changement climatique. Boubacar Dramé a indiqué que l’élaboration d’un plan de mise en œuvre de la Cdn agriculture-élevage et d’une stratégie de financement des projets et programmes pertinents y afférents, qui adressent à la fois les problématiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique vient à son heure.
«Les résultats de l’étude du plan de mise en œuvre de la Cdn agriculture-élevage, montre un cumul d’une trentaine de projets (32 projets) pour un montant de 908,6 milliards FCA dont 118,1 milliards FCFA sur financement de l’Etat (13%). Ces projets portent pour la plupart sur l’Adaptation au changement climatique : les semences améliorées ; la mise en place d’ouvrages de retenue d’eaux et la promotion de l’irrigation à petite échelle ; la lutte contre la salinité des terres ; l’utilisation de l’information climatique ; la Gestion durable du bétail ruminant endémique, ; et la Gestion durable des ressources naturelles …) », révèle M. Dramé.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, afin de consolider l’adaptation du sous-secteur de l’élevage, de nouvelles actions sont envisagées. Il s’agit entre autres, de l’introduction de nouvelles races et de nouveaux systèmes de productions animales plus résistantes aux sécheresses, et l’appui en matière de production et de stockage de fourrage et de sous-produits agricoles pour l’alimentation du bétail, y compris les espèces fourragères à cycle court.
Adou Faye