"La syndicalisation des femmes est un instrument efficace pour éradiquer l’injustice sociale et les nombreux abus sociaux. Elle garantit la prise en charge des préoccupations spécifiques aux femmes travailleuses", a affirmé Mme Touré à l’ouverture de la deuxième conférence mondiale des femmes de la Confédération syndicale internationale (CSI). "Nul n’est mieux défendu que par soi-même", a-t–elle dit aux femmes venus participer à cette réunion.
Elle a appelé les femmes travailleuses "à conquérir et à restaurer la dignité de leurs pairs, dans les lieux de travail". Elle leur a recommandé de veiller "à la prise en charge des préoccupations propres aux femmes". "Dans le cadre de cette conquête, un accent particulier doit être mis dans la promotion des femmes, dans toutes les instances de décision", a ajouté Aminata Touré devant les déléguées de 176 centrales syndicales affiliées à la CSI.
Selon le Premier ministre, la syndicalisation des femmes peut efficacement aider à améliorer la qualité du dialogue social. Elle peut aussi permettre aux femmes d'avoir "des revenus sûrs et durales", en plus de promouvoir "la compétitivité et l’émergence économique".
Il est important de renforcer les capacités des femmes promues aux postes de décision dans les organisations syndicales, selon le Premier ministre sénégalais. Elle a encouragé les femmes travailleuses, tous secteurs confondus, à s’investir dans "le syndicalisme de développement, pour parvenir à la consécration du leadership féminin".
"Reconnaître l’égalité des sexes comme un droit humain fondamental, c’est éradiquer toute discrimination dans l’exercice syndical, pour parvenir à la consécration d’un leadership féminin transformateur", a-t–elle estimé.
L'organisation de la conférence de la CSI traduit, selon elle, "tout l’intérêt que le mouvement syndical international, toutes tendances confondues, accorde à la promotion de la femme travailleuse".
"Les femmes assurent la fonction essentielle de reproduction, fonction sans laquelle les sociétés ne peuvent garantir ni leur renouvellement, ni celui de leur main-d’œuvre", a souligné Aminata Touré.
Selon elle, le monde du travail est caractérisé par la forte présence des femmes, aussi bien dans le secteur formel que dans l’économie informelle. "Et, les exigences de la société ne s’adaptent pas toujours aisément au milieu professionnel."
Pour qu'elles puissent mener une carrière professionnelle et une vie familiale, en même temps, les femmes doivent "trouver des mécanismes propres à [leur] prise en charge, notamment en ce qui concerne la maternité..."
Selon Mme Touré, les Etats doivent activer des leviers de promotion des femmes, dans l’administration et les institutions, "pour que leur mieux-être puisse être obtenu de manière appréciable et durable".
Au Sénégal, le gouvernement va accélérer le processus de ratification en cours des conventions 183 et 189, qui sont relatives à la protection de la maternité et au respect des travailleuses et travailleurs domestiques, a-t-elle promis.
La conférence mondiale des femmes de la CSI, qui se tient pour la première fois dans un pays africain, "est un moment d’introspection et d’intenses réflexions pour débattre du concept de syndicalisation des femmes", a dit la présidente du comité d’organisation sénégalais, Fatou Bintou Yaffa Mangara.
"Nous ne nous attarderons pas sur des problèmes conceptuels. Nous inviterons nos camarades à donner du sens à la syndicalisation des femmes, par une campagne de recrutement massive", a affirmé Mme Mangara.
APS
Elle a appelé les femmes travailleuses "à conquérir et à restaurer la dignité de leurs pairs, dans les lieux de travail". Elle leur a recommandé de veiller "à la prise en charge des préoccupations propres aux femmes". "Dans le cadre de cette conquête, un accent particulier doit être mis dans la promotion des femmes, dans toutes les instances de décision", a ajouté Aminata Touré devant les déléguées de 176 centrales syndicales affiliées à la CSI.
Selon le Premier ministre, la syndicalisation des femmes peut efficacement aider à améliorer la qualité du dialogue social. Elle peut aussi permettre aux femmes d'avoir "des revenus sûrs et durales", en plus de promouvoir "la compétitivité et l’émergence économique".
Il est important de renforcer les capacités des femmes promues aux postes de décision dans les organisations syndicales, selon le Premier ministre sénégalais. Elle a encouragé les femmes travailleuses, tous secteurs confondus, à s’investir dans "le syndicalisme de développement, pour parvenir à la consécration du leadership féminin".
"Reconnaître l’égalité des sexes comme un droit humain fondamental, c’est éradiquer toute discrimination dans l’exercice syndical, pour parvenir à la consécration d’un leadership féminin transformateur", a-t–elle estimé.
L'organisation de la conférence de la CSI traduit, selon elle, "tout l’intérêt que le mouvement syndical international, toutes tendances confondues, accorde à la promotion de la femme travailleuse".
"Les femmes assurent la fonction essentielle de reproduction, fonction sans laquelle les sociétés ne peuvent garantir ni leur renouvellement, ni celui de leur main-d’œuvre", a souligné Aminata Touré.
Selon elle, le monde du travail est caractérisé par la forte présence des femmes, aussi bien dans le secteur formel que dans l’économie informelle. "Et, les exigences de la société ne s’adaptent pas toujours aisément au milieu professionnel."
Pour qu'elles puissent mener une carrière professionnelle et une vie familiale, en même temps, les femmes doivent "trouver des mécanismes propres à [leur] prise en charge, notamment en ce qui concerne la maternité..."
Selon Mme Touré, les Etats doivent activer des leviers de promotion des femmes, dans l’administration et les institutions, "pour que leur mieux-être puisse être obtenu de manière appréciable et durable".
Au Sénégal, le gouvernement va accélérer le processus de ratification en cours des conventions 183 et 189, qui sont relatives à la protection de la maternité et au respect des travailleuses et travailleurs domestiques, a-t-elle promis.
La conférence mondiale des femmes de la CSI, qui se tient pour la première fois dans un pays africain, "est un moment d’introspection et d’intenses réflexions pour débattre du concept de syndicalisation des femmes", a dit la présidente du comité d’organisation sénégalais, Fatou Bintou Yaffa Mangara.
"Nous ne nous attarderons pas sur des problèmes conceptuels. Nous inviterons nos camarades à donner du sens à la syndicalisation des femmes, par une campagne de recrutement massive", a affirmé Mme Mangara.
APS