«L'achèvement des revues permet le déblocage immédiat d'environ 215,96 millions de dollars (161,8 millions de Dts ou 133 milliards de FCFA) au Sénégal.
Le ralentissement de la demande extérieure, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, le resserrement des conditions financières et l'appréciation du dollar américain ont eu un impact négatif sur l'économie sénégalaise. Le pays fait face à de multiples défis, notamment une insécurité régionale accrue et une demande sociale croissante dans un contexte de renchérissement du coût de la vie. En conséquence, la croissance a été revue à la baisse à 4,7 % et l'inflation à la hausse, tandis que les finances publiques sont soumises à des pressions croissantes », informe le Fmi dans un communiqué de presse.
Malgré ces difficultés, ajoute le Fmi, les autorités sont déterminées à maintenir le déficit budgétaire à 6,2 % du Piib en 2022, conformément à la précédente revue des programmes, grâce à des mesures de recettes supplémentaires et à des économies destinées à compenser des subventions à l’énergie plus importantes. Le Fmi de souligner que les autorités se sont également engagées à accélérer l'assainissement budgétaire pour contenir le déficit budgétaire de 2023 en dessous de 5 % du Pib, tout en renforçant leur réponse pour alléger le poids de la crise du coût de la vie. «Pour réduire les subventions à l’énergie en 2023, les autorités ont décidé d'augmenter certains prix de l'électricité et des carburants, tout en amortissant l'impact sur les ménages vulnérables. En outre, le gouvernement a publié une feuille de route visant à supprimer progressivement les subventions à l’énergie d'ici 2025. Conjugués à une meilleure mobilisation des recettes, ces efforts devraient contribuer à reconstituer les marges budgétaires et à placer la dette publique sur une trajectoire résolument descendante à moyen terme », note le Fmi. Il ajoute que des progrès significatifs ont été réalisés dans l'amélioration de la transparence et de la responsabilité.
À la suite des délibérations du Conseil d'administration, Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, a publié la déclaration suivante.
«Les résultats obtenus dans le cadre des programmes ont été globalement satisfaisants malgré les multiples chocs encourus, et le Sénégal a mené à bien toutes les revues. Les autorités ont apporté un soutien important aux ménages et aux entreprises pour atténuer l'impact de ces chocs, notamment par le biais de subventions énergétiques non ciblées et coûteuses. La récente augmentation des prix de l'électricité et des carburants est bien ciblée et permettra d’atténuer le caractère régressif de ces subventions. À moyen terme, les autorités devraient mettre résolument en œuvre leur feuille de route visant à éliminer progressivement les subventions énergétiques d'ici 2025, tout en adoptant des mesures pour protéger les ménages vulnérables », a expliqué M. Okamura. Il a relevé qu’un engagement fort en faveur de la mobilisation des recettes sera déterminant pour ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB d'ici 2025, reconstituer les marges de manœuvre budgétaire et placer la dette publique sur une trajectoire descendante. Le renforcement de la gestion de la dette et le suivi des emprunts des entreprises publiques sont tout aussi importants.
Adou FAYE
Le ralentissement de la demande extérieure, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, le resserrement des conditions financières et l'appréciation du dollar américain ont eu un impact négatif sur l'économie sénégalaise. Le pays fait face à de multiples défis, notamment une insécurité régionale accrue et une demande sociale croissante dans un contexte de renchérissement du coût de la vie. En conséquence, la croissance a été revue à la baisse à 4,7 % et l'inflation à la hausse, tandis que les finances publiques sont soumises à des pressions croissantes », informe le Fmi dans un communiqué de presse.
Malgré ces difficultés, ajoute le Fmi, les autorités sont déterminées à maintenir le déficit budgétaire à 6,2 % du Piib en 2022, conformément à la précédente revue des programmes, grâce à des mesures de recettes supplémentaires et à des économies destinées à compenser des subventions à l’énergie plus importantes. Le Fmi de souligner que les autorités se sont également engagées à accélérer l'assainissement budgétaire pour contenir le déficit budgétaire de 2023 en dessous de 5 % du Pib, tout en renforçant leur réponse pour alléger le poids de la crise du coût de la vie. «Pour réduire les subventions à l’énergie en 2023, les autorités ont décidé d'augmenter certains prix de l'électricité et des carburants, tout en amortissant l'impact sur les ménages vulnérables. En outre, le gouvernement a publié une feuille de route visant à supprimer progressivement les subventions à l’énergie d'ici 2025. Conjugués à une meilleure mobilisation des recettes, ces efforts devraient contribuer à reconstituer les marges budgétaires et à placer la dette publique sur une trajectoire résolument descendante à moyen terme », note le Fmi. Il ajoute que des progrès significatifs ont été réalisés dans l'amélioration de la transparence et de la responsabilité.
À la suite des délibérations du Conseil d'administration, Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, a publié la déclaration suivante.
«Les résultats obtenus dans le cadre des programmes ont été globalement satisfaisants malgré les multiples chocs encourus, et le Sénégal a mené à bien toutes les revues. Les autorités ont apporté un soutien important aux ménages et aux entreprises pour atténuer l'impact de ces chocs, notamment par le biais de subventions énergétiques non ciblées et coûteuses. La récente augmentation des prix de l'électricité et des carburants est bien ciblée et permettra d’atténuer le caractère régressif de ces subventions. À moyen terme, les autorités devraient mettre résolument en œuvre leur feuille de route visant à éliminer progressivement les subventions énergétiques d'ici 2025, tout en adoptant des mesures pour protéger les ménages vulnérables », a expliqué M. Okamura. Il a relevé qu’un engagement fort en faveur de la mobilisation des recettes sera déterminant pour ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB d'ici 2025, reconstituer les marges de manœuvre budgétaire et placer la dette publique sur une trajectoire descendante. Le renforcement de la gestion de la dette et le suivi des emprunts des entreprises publiques sont tout aussi importants.
Adou FAYE