« Le plus regrettable, sans vouloir entrer dans une quelconque polémique avec l’Etat et les pouvoirs publics, est que jusqu’à ce jour, l’essentiel des grands projets de l’Etat échappent encore aux architectes nationaux, alors qu’au même moment, autre paradoxe, plus de 80% de la commande privée sont réalisées sans recours à l’architecte », avance Fodé Diop. Sur un autre registre, le président de l’ODAS estime que depuis son institution, le cadre juridique de cette corporation n’aura varié que très peu, son exercice ayant été régi par des textes anciens dans un contexte qui ne permet plus de valoriser comme il se doit la corporation.
Selon lui, l’ambition de l’ODAS est de promouvoir une architecture responsable au Sénégal. A ses yeux, le sujet ne devrait pas étonner face à toutes les questions qui secouent le monde de l’habitat, de la construction, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de l’architecture depuis plusieurs décennies.
Pour répondre aux nombreux défis à venir, l’ODAS se fixe comme mission de convaincre, fédérer et animer l’espace à travers des échanges, le dialogue et des propositions concrètes sur le chemin de la construction d’un Sénégal nouveau.
M. Diop a avancé un plan d’action quinquennal ou décennal articulé autour de trois axes. Le premier est un ordre fort qui, conscient de ses compétences, communique avec des colloques, des manifestations et un site internet de référence. Les architectes veulent également (deuxième axe) un ordre solidaire qui sait apporter de l’aide lorsque les difficultés sont là et sait transmettre l’expérience.
Le dernier axe est un ordre moderne et dans l’air du temps. Pour le président de l’ODAS, cela signifie que sa corporation doit s’adapter aux évolutions de la société, aux attentes de la clientèle et aux besoins du marché national, communautaire et international.
La rencontre avec la presse a été l’occasion pour M. Diop d’évoquer quelques projets phares de l’ODAS. C’est le cas de l’instauration d’un grand prix de l’architecture, de l’installation de cabinets d’architectes dans les régions du Sénégal, de l’assistance architecturale aux plus démunis.
El Hadj Diakhaté
Selon lui, l’ambition de l’ODAS est de promouvoir une architecture responsable au Sénégal. A ses yeux, le sujet ne devrait pas étonner face à toutes les questions qui secouent le monde de l’habitat, de la construction, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de l’architecture depuis plusieurs décennies.
Pour répondre aux nombreux défis à venir, l’ODAS se fixe comme mission de convaincre, fédérer et animer l’espace à travers des échanges, le dialogue et des propositions concrètes sur le chemin de la construction d’un Sénégal nouveau.
M. Diop a avancé un plan d’action quinquennal ou décennal articulé autour de trois axes. Le premier est un ordre fort qui, conscient de ses compétences, communique avec des colloques, des manifestations et un site internet de référence. Les architectes veulent également (deuxième axe) un ordre solidaire qui sait apporter de l’aide lorsque les difficultés sont là et sait transmettre l’expérience.
Le dernier axe est un ordre moderne et dans l’air du temps. Pour le président de l’ODAS, cela signifie que sa corporation doit s’adapter aux évolutions de la société, aux attentes de la clientèle et aux besoins du marché national, communautaire et international.
La rencontre avec la presse a été l’occasion pour M. Diop d’évoquer quelques projets phares de l’ODAS. C’est le cas de l’instauration d’un grand prix de l’architecture, de l’installation de cabinets d’architectes dans les régions du Sénégal, de l’assistance architecturale aux plus démunis.
El Hadj Diakhaté