Thierry Tanoh
Après la démission de deux administrateurs du groupe panafricain Ecobank Transnational Incorpored à moins de trois semaines de la tenue d’une assemblée générale extraordinaire, quatre directeurs exécutifs d’Ecobank par le biais d’une lettre signée demandent le départ du directeur Thierry Tanoh.
Aujourd’hui le gendarme nigerian de la Securities and Exchange commission(SEC) vient d’ordonner officiellement la réintégration de Lawrence do Rego. Et la Sec motive sa décision par le fait que cela est conforme à ses règles. « Cela entre dans le cadre de la protection des lanceurs d’alerte de la SEC. Et Lawrence do Rego ne devait pas quitter la banque avant la publication des résultats de l’enquête de la SEC », indique le porte-parole de la SEC à l’agence Reuters. Un lanceur d’alerte est toute personne au sein d’une entreprise ou d’une organisation qui diffuse de bonne foi des informations sur de mauvaises pratiques.
Rappelons que cette Assemblée générale extraordinaire est convoquée dans le but : « d’améliorer davantage nos pratiques de gouvernance, nous avons engagé le Global Board Center de l’école suisse des hautes études commerciales de renommée mondiale, l’International Institute for Management Developpement (IMD), en vue de procéder à une revue de notre gouvernance d’entreprise, tant en ce qui concerne la taille et la constitution du conseil d’administration d’ETI, les procédures de gestion des transactions entre parties liées ainsi que la structure des comités et les politiques d’incitation » , rapporte un communiqué de la banque panafricaine publié en janvier dernier.
Mis aux bancs des accusés, Thierry Tanoh n’a pas tardé à répondre à ses détracteurs nous rapporte la publication panafricaine Jeune Afrique : « Les résultats des audits en cours sur des transactions passées suscitent de l'inquiétude chez des gens qui auraient pu être liés à ces transactions ». Et, toujours selon l'organe panafricain, la réponse de Thierry Tanoh a été envoyée par e-mail en anglais, le 17 février 2014, aux 80 principaux dirigeants d'Ecobank. Et dans un extrait de ce message il rétorque: « alors que nous préparons notre assemblée générale extraordinaire et la mise en œuvre de nouvelles politiques de gouvernance, il est maintenant clair que les changements attendus génèrent une fois de plus des incertitudes et des défis ».
Une assemblée générale qui ne s’annonce pas sous de bons auspices et qui pourrait mettre en péril le groupe ETI. Et le cabinet conseil Damina Advisors LLP d’avertir : le groupe panafricain « risque de devenir une proie facile pour les fonds activistes et les grandes firmes de private equity cherchant à tirer profit de la forte croissance des économies africaines ».
Oumar Nourou
Aujourd’hui le gendarme nigerian de la Securities and Exchange commission(SEC) vient d’ordonner officiellement la réintégration de Lawrence do Rego. Et la Sec motive sa décision par le fait que cela est conforme à ses règles. « Cela entre dans le cadre de la protection des lanceurs d’alerte de la SEC. Et Lawrence do Rego ne devait pas quitter la banque avant la publication des résultats de l’enquête de la SEC », indique le porte-parole de la SEC à l’agence Reuters. Un lanceur d’alerte est toute personne au sein d’une entreprise ou d’une organisation qui diffuse de bonne foi des informations sur de mauvaises pratiques.
Rappelons que cette Assemblée générale extraordinaire est convoquée dans le but : « d’améliorer davantage nos pratiques de gouvernance, nous avons engagé le Global Board Center de l’école suisse des hautes études commerciales de renommée mondiale, l’International Institute for Management Developpement (IMD), en vue de procéder à une revue de notre gouvernance d’entreprise, tant en ce qui concerne la taille et la constitution du conseil d’administration d’ETI, les procédures de gestion des transactions entre parties liées ainsi que la structure des comités et les politiques d’incitation » , rapporte un communiqué de la banque panafricaine publié en janvier dernier.
Mis aux bancs des accusés, Thierry Tanoh n’a pas tardé à répondre à ses détracteurs nous rapporte la publication panafricaine Jeune Afrique : « Les résultats des audits en cours sur des transactions passées suscitent de l'inquiétude chez des gens qui auraient pu être liés à ces transactions ». Et, toujours selon l'organe panafricain, la réponse de Thierry Tanoh a été envoyée par e-mail en anglais, le 17 février 2014, aux 80 principaux dirigeants d'Ecobank. Et dans un extrait de ce message il rétorque: « alors que nous préparons notre assemblée générale extraordinaire et la mise en œuvre de nouvelles politiques de gouvernance, il est maintenant clair que les changements attendus génèrent une fois de plus des incertitudes et des défis ».
Une assemblée générale qui ne s’annonce pas sous de bons auspices et qui pourrait mettre en péril le groupe ETI. Et le cabinet conseil Damina Advisors LLP d’avertir : le groupe panafricain « risque de devenir une proie facile pour les fonds activistes et les grandes firmes de private equity cherchant à tirer profit de la forte croissance des économies africaines ».
Oumar Nourou