La crise mondiale de 2008 a suscité une importante réflexion de la part des acteurs économiques, sur le respect à accorder aux valeurs morales et éthiques du système financier avec le concept Halal. Ainsi, l’économie du Halal ou business Halal constitue un ensemble d’échanges et de pratiques économiques, qui se déploient sur la base d’une matrice normative articulée à l’éthique, à la protection du milieu, à la communauté entre autres. C’est dire qu’il ne s’agit pas du business des musulmans, mais plutôt du business musulman. Tels sont les propos du Directeur de L’Institut Africain de Management (IAM), Moustapha Guirassy, qui s’exprimait au cours de l’atelier préparatoire du Salon International du business musulman. Au cours de cet atelier, il a été observé que toutes les opinions convergent dans le même sens à savoir que les fondements islamiques constituent la base solide pour un monde prospère des affaires. Cependant, dans la pratique on constate que ce concept est beaucoup plus intégré par les pays occidentaux que par les pays musulmans. Autrement dit, que le business halal est beaucoup plus développé, dans le monde européen que dans les pays musulmans. Ainsi, estime le ministre du Budget du Sénégal « l’exigence est de nous ouvrir à cette opportunité qui implique un changement de texte qui sera fait sans aucun doute ». Il poursuit pour dire que « La situation financière du monde est telle que nous n’avons pas d’autre choix que de nous intéresser aux nouvelles possibilités qu’offre la finance islamique à travers le Halal ». Il indique que pour ce qui concerne le Halal, qui est un segment de la finance islamique, son application ne devrait pas poser problème, car le nouveau Code général des Impôts (CGI) dans son dispositif intègre ce concept.
Par ailleurs, selon le Professeur Khadiyatoulah Fall, un des promoteurs du Salon international, le Halal «est stigmatisé en Occident, dans sa dimension virtuelle de l’abattage. N’empêche, le concept représente une industrie florissante auprès de plusieurs entreprises agro-alimentaires. Selon les statistiques, le marché mondial Halal est évalué à quelque 670 milliards de dollars, et il augmente de 4% par année, renseigne le Pr Fall. De l’avis de ce dernier, «Le monde musulman n’a pas pris la juste mesure de ce potentiel économique et les voies qu’il ouvre pour régler le développement de la Ummah ». Il souligne que les pays à forte concentration de musulmans de l’Afrique noire restent, pour le moment, des spectateurs devant cette agitation du marché du business musulman», regrette le professeur Fall.
Pour sa part, Mbaye Niang, député à l’Assemblée Nationale du Sénégal décrit que tout investisseur «a besoin de stabilité politique et sociale pour financer des projets de développement. Et le Sénégal avec les deux alternances intervenues en toute quiétude, est un pays stable. Ainsi, M. Guirassy, dira que le Salon Internationale de la finance islamique de Dakar devrait donc «avoir comme finalité de drainer dans nos économies des investissements socialement responsables et d’amener le public comme le privé à explorer et à développer de nouvelles niches de business basé sur le principe de l’éco-efficacité». Il s’agira aussi de faire du Sénégal, un lieu d’expertise et de formation dans les connaissances sur l’islam de marché sur le commerce international du monde musulman et sur la finance islamique dans le monde.
Sokhna Seck
Par ailleurs, selon le Professeur Khadiyatoulah Fall, un des promoteurs du Salon international, le Halal «est stigmatisé en Occident, dans sa dimension virtuelle de l’abattage. N’empêche, le concept représente une industrie florissante auprès de plusieurs entreprises agro-alimentaires. Selon les statistiques, le marché mondial Halal est évalué à quelque 670 milliards de dollars, et il augmente de 4% par année, renseigne le Pr Fall. De l’avis de ce dernier, «Le monde musulman n’a pas pris la juste mesure de ce potentiel économique et les voies qu’il ouvre pour régler le développement de la Ummah ». Il souligne que les pays à forte concentration de musulmans de l’Afrique noire restent, pour le moment, des spectateurs devant cette agitation du marché du business musulman», regrette le professeur Fall.
Pour sa part, Mbaye Niang, député à l’Assemblée Nationale du Sénégal décrit que tout investisseur «a besoin de stabilité politique et sociale pour financer des projets de développement. Et le Sénégal avec les deux alternances intervenues en toute quiétude, est un pays stable. Ainsi, M. Guirassy, dira que le Salon Internationale de la finance islamique de Dakar devrait donc «avoir comme finalité de drainer dans nos économies des investissements socialement responsables et d’amener le public comme le privé à explorer et à développer de nouvelles niches de business basé sur le principe de l’éco-efficacité». Il s’agira aussi de faire du Sénégal, un lieu d’expertise et de formation dans les connaissances sur l’islam de marché sur le commerce international du monde musulman et sur la finance islamique dans le monde.
Sokhna Seck