La nouvelle Lettre de politique sectorielle et de développement dont ont pris part les techniciens des différents services du Ministère de l'Economie et des Finances, a été l’occasion de discuter du Document d'Orientation Stratégique consacré à la vision sectorielle de développement du département ministériel des Finances, afin d'accroître l'efficacité et l'efficience des dépenses publiques, en passant d'une logique de moyens à une logique de résultats. Cette Lettre de politique est mise en place suite à une volonté exprimée de disposer « d’un Document d’Orientation Stratégique consacré à la vision sectorielle de développement de notre département », a soutenu Amadou Siré Touré, conseiller technique par ailleurs représentant du ministre de l’Economie et des Finances. Il déclare que « cette volonté entre dans le cadre de nos efforts consistant à gérer les activités, de façon à obtenir les meilleurs résultats possibles sur le développement ».
Pour ce faire, il faudra s’inscrire dans une démarche de gestion axée sur des résultats permettant d’aboutir à « une transparence, une lisibilité, et une cohérence d’ensemble des actions », a souligné Amadou Siré Touré. Pour ce dernier, La lettre de politique sectorielle est une démarche qui contribue au renforcement du dialogue qui tourne autour « des politiques de développement pour une bonne information des citoyens, conformément aux principes de bonne gouvernance ».
Dans sa présentation, le chef de la division de la planification sectorielle, Aboubacar Diallo a soulevé quelques points liés au déficit budgétaire et à l’analyse de la dette qui montre que « le Sénégal continue de dégager un profil de pays à risque de surendettement faible ». En effet, « le ratio de la dette est passé de 23,7% en 2007 à 42,9% en 2012, soit 44,5% en terme relatif », déclare Aboubacar Diallo.
D’après le rapport, de 2.000 à 2.012, les exportations en pourcentage du Pib ont représenté en moyenne 26%, la part de la consommation finale à la formation du Pib a été en moyenne de 91,4% de 2.000 à 2.012. La faible valorisation du capital humain, le produit net par travailleur n'a progressé que de près de 1% et le niveau le plus élevé n'a pas dépassé 2,25%. Le secteur informel, premier pourvoyeur d’emplois au Sénégal représente 47,7 % en 2009, 47,1% en 2010 et 44,6% en 2011 à la formation du Pib. L’énergie continue de peser sur la performance de toutes les composantes de l’économie nationale. C’est fort de tout cela que Amadou Siré Touré déclare que le problème majeur du Sénégal c’est qu’il a « une croissance qui ne permet pas de lutter contre la pauvreté ». Il soutient que « tant qu’il n’y a pas une croissance forte, il ne pourra pas y avoir une lutte efficace contre la pauvreté ». Il signale que « le minimum de croissance qu’il faut c’est 7% alors que Sénégal en est à 3,5% à 4% ».
Il s’agira dans cette rencontre de deux jours d’examiner ce rapport en profondeur, puis, d’analyser et d’hiérarchiser les problèmes liés au développement du secteur, avant de proposer les réponses adéquates qui constitueront la base de la stratégie. A ce propos, Amadou Siré Touré reste persuader que les participants vont déterminer de façon claire et consensuelle les éléments constitutifs de cette politique sectorielle à moyens terme, « pour servir de référence à notre futur cadre de programmation des dépenses ».
Amy Diallo
Pour ce faire, il faudra s’inscrire dans une démarche de gestion axée sur des résultats permettant d’aboutir à « une transparence, une lisibilité, et une cohérence d’ensemble des actions », a souligné Amadou Siré Touré. Pour ce dernier, La lettre de politique sectorielle est une démarche qui contribue au renforcement du dialogue qui tourne autour « des politiques de développement pour une bonne information des citoyens, conformément aux principes de bonne gouvernance ».
Dans sa présentation, le chef de la division de la planification sectorielle, Aboubacar Diallo a soulevé quelques points liés au déficit budgétaire et à l’analyse de la dette qui montre que « le Sénégal continue de dégager un profil de pays à risque de surendettement faible ». En effet, « le ratio de la dette est passé de 23,7% en 2007 à 42,9% en 2012, soit 44,5% en terme relatif », déclare Aboubacar Diallo.
D’après le rapport, de 2.000 à 2.012, les exportations en pourcentage du Pib ont représenté en moyenne 26%, la part de la consommation finale à la formation du Pib a été en moyenne de 91,4% de 2.000 à 2.012. La faible valorisation du capital humain, le produit net par travailleur n'a progressé que de près de 1% et le niveau le plus élevé n'a pas dépassé 2,25%. Le secteur informel, premier pourvoyeur d’emplois au Sénégal représente 47,7 % en 2009, 47,1% en 2010 et 44,6% en 2011 à la formation du Pib. L’énergie continue de peser sur la performance de toutes les composantes de l’économie nationale. C’est fort de tout cela que Amadou Siré Touré déclare que le problème majeur du Sénégal c’est qu’il a « une croissance qui ne permet pas de lutter contre la pauvreté ». Il soutient que « tant qu’il n’y a pas une croissance forte, il ne pourra pas y avoir une lutte efficace contre la pauvreté ». Il signale que « le minimum de croissance qu’il faut c’est 7% alors que Sénégal en est à 3,5% à 4% ».
Il s’agira dans cette rencontre de deux jours d’examiner ce rapport en profondeur, puis, d’analyser et d’hiérarchiser les problèmes liés au développement du secteur, avant de proposer les réponses adéquates qui constitueront la base de la stratégie. A ce propos, Amadou Siré Touré reste persuader que les participants vont déterminer de façon claire et consensuelle les éléments constitutifs de cette politique sectorielle à moyens terme, « pour servir de référence à notre futur cadre de programmation des dépenses ».
Amy Diallo