« S’exprimant lors des célébrations du 50e anniversaire de la Banque islamique de développement à Riyad, il a souligné un déficit financier annuel croissant de 4 000 milliards de dollars, un écart qui menace de faire dérailler les efforts visant à atteindre les Odd d’ici 2030 », informe un communiqué de presse de l’institution.
Selon la même source, M. Adesina, le président de la Bad a déclaré que le déficit annuel actuel de 4 000 milliards de dollars, contre 2 500 milliards de dollars en 2015, a été alimenté par les récentes pressions économiques mondiales et les impacts persistants de la pandémie de Covid-19. Il a détaillé le rôle essentiel des banques multilatérales de développement pour répondre à ces besoins grâce à une collaboration accrue et à des solutions financières innovantes.
M. Adesina a également souligné que le programme stratégique « High 5 » de la Bad est une pierre angulaire du progrès, comme l’a fait ressortir une analyse indépendante réalisée par le Programme des Nations unies pour le développement. Les « High 5 », à savoir : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ne sont pas seulement des objectifs ambitieux, ils constituent également un plan stratégique pour le continent. Réaliser ces « High 5 », a-t-il souligné, reviendrait à accomplir près de 90 % des Objectifs de développement durable pour l’Afrique. À cet égard, M. Adesina a mis l’accent sur cinq domaines clés dans lesquels une action immédiate et un financement innovant sont cruciaux : le changement climatique, la sécurité alimentaire, l’accès à l’énergie, la sécurité sanitaire et la mobilisation de davantage de ressources pour les Odd. Il a décrit le changement climatique comme le défi le plus important pour atteindre les Odd, détaillant les dévastations qu’il entraîne pour les économies en raison des sécheresses, des inondations et des cyclones. L’Afrique est la région la plus touchée au monde, mais c’est pourtant celle qui reçoit le moins de financements climatiques. « L’Afrique aura besoin de 277 milliards de dollars par an pour faire face au changement climatique, et pourtant elle ne reçoit que 30 milliards de dollars par an», a déclaré le patron de la Bad. Il a souligné que son institution s’est fixé pour objectif de lever 25 milliards de dollars pour l’adaptation au climat d’ici à 2025.
Concernant la sécurité alimentaire, Akinwumi Adesina a réitéré l’engagement à hauteur de 25 milliards de dollars de la Banque africaine de développement pour aider l’Afrique à devenir autosuffisante sur le plan alimentaire d’ici 2030.
Pour l’accès à l’énergie, le président Adesina a souligné les disparités en matière d’accès à l’électricité, avec plus de 675 millions de personnes privées d’électricité dans le monde, dont 80 % en Afrique subsaharienne. Il a rappelé les efforts déployés par la Banque dans le cadre de l’initiative « Desert-to-Power ». Soutenant que l’Afrique souffrant d’un déficit important en matière de services de santé, M. Adesina a plaidé en faveur d’un investissement accru dans les infrastructures sanitaires et les capacités pharmaceutiques locales afin de se préparer aux futures pandémies. Il a affirmé que l’investissement annuel actuel de 4,5 milliards de dollars dans les infrastructures de santé était nettement insuffisant par rapport aux besoins réels qui s’élèvent à 25 milliards de dollars. Il a insisté sur la nécessité d’être autonome en matière de soins de santé, en particulier pour se préparer aux futures pandémies, citant les dures leçons que l’Afrique a tirées de la pandémie de Covid-19. Pour remédier à cette situation, le Groupe de la Bad s’est engagé à investir 3 milliards de dollars dans des infrastructures de santé de qualité et 3 milliards de dollars supplémentaires dans le développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique.
Adou FAYE
Selon la même source, M. Adesina, le président de la Bad a déclaré que le déficit annuel actuel de 4 000 milliards de dollars, contre 2 500 milliards de dollars en 2015, a été alimenté par les récentes pressions économiques mondiales et les impacts persistants de la pandémie de Covid-19. Il a détaillé le rôle essentiel des banques multilatérales de développement pour répondre à ces besoins grâce à une collaboration accrue et à des solutions financières innovantes.
M. Adesina a également souligné que le programme stratégique « High 5 » de la Bad est une pierre angulaire du progrès, comme l’a fait ressortir une analyse indépendante réalisée par le Programme des Nations unies pour le développement. Les « High 5 », à savoir : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ne sont pas seulement des objectifs ambitieux, ils constituent également un plan stratégique pour le continent. Réaliser ces « High 5 », a-t-il souligné, reviendrait à accomplir près de 90 % des Objectifs de développement durable pour l’Afrique. À cet égard, M. Adesina a mis l’accent sur cinq domaines clés dans lesquels une action immédiate et un financement innovant sont cruciaux : le changement climatique, la sécurité alimentaire, l’accès à l’énergie, la sécurité sanitaire et la mobilisation de davantage de ressources pour les Odd. Il a décrit le changement climatique comme le défi le plus important pour atteindre les Odd, détaillant les dévastations qu’il entraîne pour les économies en raison des sécheresses, des inondations et des cyclones. L’Afrique est la région la plus touchée au monde, mais c’est pourtant celle qui reçoit le moins de financements climatiques. « L’Afrique aura besoin de 277 milliards de dollars par an pour faire face au changement climatique, et pourtant elle ne reçoit que 30 milliards de dollars par an», a déclaré le patron de la Bad. Il a souligné que son institution s’est fixé pour objectif de lever 25 milliards de dollars pour l’adaptation au climat d’ici à 2025.
Concernant la sécurité alimentaire, Akinwumi Adesina a réitéré l’engagement à hauteur de 25 milliards de dollars de la Banque africaine de développement pour aider l’Afrique à devenir autosuffisante sur le plan alimentaire d’ici 2030.
Pour l’accès à l’énergie, le président Adesina a souligné les disparités en matière d’accès à l’électricité, avec plus de 675 millions de personnes privées d’électricité dans le monde, dont 80 % en Afrique subsaharienne. Il a rappelé les efforts déployés par la Banque dans le cadre de l’initiative « Desert-to-Power ». Soutenant que l’Afrique souffrant d’un déficit important en matière de services de santé, M. Adesina a plaidé en faveur d’un investissement accru dans les infrastructures sanitaires et les capacités pharmaceutiques locales afin de se préparer aux futures pandémies. Il a affirmé que l’investissement annuel actuel de 4,5 milliards de dollars dans les infrastructures de santé était nettement insuffisant par rapport aux besoins réels qui s’élèvent à 25 milliards de dollars. Il a insisté sur la nécessité d’être autonome en matière de soins de santé, en particulier pour se préparer aux futures pandémies, citant les dures leçons que l’Afrique a tirées de la pandémie de Covid-19. Pour remédier à cette situation, le Groupe de la Bad s’est engagé à investir 3 milliards de dollars dans des infrastructures de santé de qualité et 3 milliards de dollars supplémentaires dans le développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique.
Adou FAYE