En effet, la demande en signes monétaires s’est accrue aussi bien en volume qu’en valeur. Elle a également tendance à s’étendre sur des zones de plus en plus vastes en liaison avec l’extension du réseau bancaire dans tous les pays. La circulation fiduciaire progresse continuellement, s’établissant à 5.863,0 milliards au 31 décembre 2015, contre 3.933,1 milliards au 31 décembre 2010, soit une hausse de 49%.
Par ailleurs, ajoute la même source, les coûts d’approvisionnement en signes monétaires constituent une part importante des charges d’exploitation de la Banque Centrale, consécutivement à l’accroissement des prix de fabrication et des volumes de billets et pièces de monnaie à commander pour faire face à la demande.
Les prix sont en hausse du fait notamment de l’utilisation de technologies de plus en plus sophistiquées pour mieux lutter contre la contrefaçon et de la volatilité des cours des métaux utilisés dans la production des pièces de monnaie.
La contrefaçon étant une forte menace qui pèse sur les signes monétaires, la lutte contre celle- ci constitue un enjeu majeur pour l’institut d’émission. A cet égard, la loi uniforme relative à la répression du faux monnayage a fait l’objet de relecture suivant une démarche participative incluant notamment des experts dans le domaine et les Etats. Au terme de ce processus, le Conseil des Ministre de l’Union a, lors de sa session des 24 et 25 juin 2016 à Lomé, adopté une loi uniforme relative à la répression du faux monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires dans les Etats membres de l’UMOA
Pathé TOURE
Par ailleurs, ajoute la même source, les coûts d’approvisionnement en signes monétaires constituent une part importante des charges d’exploitation de la Banque Centrale, consécutivement à l’accroissement des prix de fabrication et des volumes de billets et pièces de monnaie à commander pour faire face à la demande.
Les prix sont en hausse du fait notamment de l’utilisation de technologies de plus en plus sophistiquées pour mieux lutter contre la contrefaçon et de la volatilité des cours des métaux utilisés dans la production des pièces de monnaie.
La contrefaçon étant une forte menace qui pèse sur les signes monétaires, la lutte contre celle- ci constitue un enjeu majeur pour l’institut d’émission. A cet égard, la loi uniforme relative à la répression du faux monnayage a fait l’objet de relecture suivant une démarche participative incluant notamment des experts dans le domaine et les Etats. Au terme de ce processus, le Conseil des Ministre de l’Union a, lors de sa session des 24 et 25 juin 2016 à Lomé, adopté une loi uniforme relative à la répression du faux monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires dans les Etats membres de l’UMOA
Pathé TOURE