La filiale du groupe FinanceCom devance ainsi sa concurrente directe Attijariwafa Bank, dont le directeur général avait lui aussi exprimé les mêmes ambitions pour sa structure, même s’il reste difficile de savoir si la limitation à 300 millions $ (loin du maximal possible de 500 millions $ initialement annoncés) a été le libre choix de BMCE Bank ou le fait des contraintes du marché. Sur la question, les analyses expriment des avis divergents.
D’une part, BMCE Bank, malgré son potentiel, n’est classée que troisième banque au Maroc et surtout son projet d’émission maximale de 500 millions de dollars a reçu le 12 novembre 2013 dernier, la note « provisoire » Ba1 de l’agence de notation Moody’s, avec perspectives négatives.
Le 14 novembre 2013, l’agence a attribué la note de Ba3 au groupe s’appuyant notamment sur la qualité de ses actifs, présentant un accroissement des prêts non performants dans son portefeuille, volume qui en valeur relative est passé de 5,9% au mois de décembre 2012, à 6,3% à la fin du mois de juin 2013
D’un autre côté, certains analystes avancent l’argument selon lequel le fait, pour la réserve fédérale américaine, d’avoir écarté la menace de mettre un terme aux mesures d’assouplissement de sa politique monétaire (sauf nécessité économique urgente), a ouvert la voie à de nouvelles opportunités pour ce type d’opérations, à l’endroit notamment des investisseurs en quête de rendements plus intéressants.
BMCE Bank présente aussi un profil intéressant du fait qu’au-delà de l’important marché marocain, le groupe a un ancrage au sein de plusieurs pays d’Afrique francophone et à l’international à travers entre autres, le groupeBank of Africa dont il contrôle les 59,4% du capital.
Enfin, les dirigeants du groupe ont diversifié leurs cibles en termes de potentiels soumissionnaires. Une tournée a récemment été effectuée au Moyen-Orient et en Asie dans le but de convaincre des investisseurs des Emirats Arabes Unis, de Singapour et de Hong Kong.
Il est à noter que si le groupe BMCE Bank ouvre le bal des eurobonds au Maroc, il est en train de suivre les traces d’autres entreprises africaines ayant procédé de la sortes ces dernières semaines. L’exemple le plus récent dans le secteur des banques est celui de la nigériane Guaranty Trust Bank qui a lancé début novembre un emprunt de 400 millions $ d’eurobonds au taux de 6,13%.
Ecofin
D’une part, BMCE Bank, malgré son potentiel, n’est classée que troisième banque au Maroc et surtout son projet d’émission maximale de 500 millions de dollars a reçu le 12 novembre 2013 dernier, la note « provisoire » Ba1 de l’agence de notation Moody’s, avec perspectives négatives.
Le 14 novembre 2013, l’agence a attribué la note de Ba3 au groupe s’appuyant notamment sur la qualité de ses actifs, présentant un accroissement des prêts non performants dans son portefeuille, volume qui en valeur relative est passé de 5,9% au mois de décembre 2012, à 6,3% à la fin du mois de juin 2013
D’un autre côté, certains analystes avancent l’argument selon lequel le fait, pour la réserve fédérale américaine, d’avoir écarté la menace de mettre un terme aux mesures d’assouplissement de sa politique monétaire (sauf nécessité économique urgente), a ouvert la voie à de nouvelles opportunités pour ce type d’opérations, à l’endroit notamment des investisseurs en quête de rendements plus intéressants.
BMCE Bank présente aussi un profil intéressant du fait qu’au-delà de l’important marché marocain, le groupe a un ancrage au sein de plusieurs pays d’Afrique francophone et à l’international à travers entre autres, le groupeBank of Africa dont il contrôle les 59,4% du capital.
Enfin, les dirigeants du groupe ont diversifié leurs cibles en termes de potentiels soumissionnaires. Une tournée a récemment été effectuée au Moyen-Orient et en Asie dans le but de convaincre des investisseurs des Emirats Arabes Unis, de Singapour et de Hong Kong.
Il est à noter que si le groupe BMCE Bank ouvre le bal des eurobonds au Maroc, il est en train de suivre les traces d’autres entreprises africaines ayant procédé de la sortes ces dernières semaines. L’exemple le plus récent dans le secteur des banques est celui de la nigériane Guaranty Trust Bank qui a lancé début novembre un emprunt de 400 millions $ d’eurobonds au taux de 6,13%.
Ecofin